Auteur :
Luca di Fulvio
Titre :
Le soleil des rebelles
Genre :
roman
Langue
d’origine : italien
Traducteur :
Françoise Brun
Editeur :
Slatkine
Nombre de
pages : 640p
Date de
parution : avril 2018
Présentation de l’éditeur :
«-Un jour, ma mère et le vieux Raphael parlaient des
rebelles. Ils ont dit que c’était des hommes qui trouvaient le soleil la nuit.
Mikael fronça les sourcils.
– Qu’est-ce que ça veut dire ?
– J’en sais rien, répondit Eloisa en haussant les épaules. »
– Qu’est-ce que ça veut dire ?
– J’en sais rien, répondit Eloisa en haussant les épaules. »
Mon avis :
A peine avais-je fini de lire le précédent roman de Luca di
Fulvio, que j’espérais déjà le suivant. Forcément je me suis jetée dessus sitôt
sa parution. Et là… grosse frustration ! Alors que je suis tranquillement
installée au soleil plongée dans ma lecture, je passe de la page 124 à la page
166 ! Pfff... Obligée de me précipiter en urgence chez min libraire
préféré, qui a sauvé ma lecture en échangeant l’exemplaire défectueux. Merci
Dewi !
Le jeune Marcus II de Saxe grandit dans le château familial,
entouré de parents aimants et de serviteurs affectueux. Mais tout bascule
lorsque des mercenaires s’introduisent dans le château et massacrent tous les
habitants sous les yeux du petit prince. Sauvé par Eloisa, une fillette de son
âge, il est recueilli par Agnete, la sage-femme, et devient Mikael, un serf de
la glèbe au service du nouveau seigneur, Ojsternig qui a ordonné le massacre de
la maison de Saxe.
Ce roman fait partie d’une sorte de trilogie, où chaque tome
présente des personnages, des lieux et des époques différents, mais unis par
des thèmes et des éléments similaires. Et une nouvelle fois, je suis totalement
séduite ! J’ai aimé les personnages, leurs histoires, le style de l’auteur…
Tout quoi !
Difficile de ne pas s’attacher au jeune Marcus/Mikaël,
passant d’une vie de prince héritier à celle d’un paysan, découvrant l’injustice,
la violence, le travail, la faim, le froid, la douleur… Le choc est rude pour l’enfant.
Mais guidé par les bonnes personnes et par son heureuse nature, il apprendra à
faire face et à affronter le destin que la vie lui a réservé, sans jamais
oublier ceux qu’il a perdu ni ceux qu’il a rencontré. C’est qu’il a du cœur et
du courage le petit prince !
Comme dans les autres romans, on retrouve autour de ce héros
central : l’amoureuse, la mère (réelle ou de substitution), le père de
substitution, la brute et le grand méchant. Ces personnages sont peut-être un
peu caricaturaux, mais qu’importe, le plaisir est là.
Après Venise à la Renaissance et New-York au début du 20ème
siècle, nous voici cette fois à proximité du lac de Constance au début du 15ème
siècle. Mais on retrouve une fois encore des éléments communs : la vie quotidienne
des plus pauvres opprimés par les riches et puissants. Alors s’il m’est arrivé
de tiquer sur certains détails me semblant un peu anachroniques, le talent de
conteur de Luca di Fulvio m’a complètement emportée dans cette époque et ces
lieux si éloignés.
Enorme coup de cœur à nouveau pour Luca di Fulvio, j’attends
déjà le prochain !
Extrait :
« Une dernière chose, gamin, fit Raphaël de sa voix
profonde. A partir de maintenant, tu as deux routes devant toi. Tu peux maudire
la mauvais sort qui t'a enlevé tes parents, ton royaume, ta richesse, tout ce
que tu avais...ou tu peux remercier la chance d'être vivant." Il le
regarda intensément. "Selon le point de vue que tu adopteras, tu
deviendras un homme ou un autre, deux hommes complètement différents, avec deux
vies différentes. »
L'avis de Nicole
Drôle d'histoire les pages qui manquent, heureusement que ça n'arrive pas souvent ! Te voilà accro à cet auteur.
RépondreSupprimerTotalement ! Mes ses précédents romans sont quasi introuvables, alors je compte sur un prochain roman.
SupprimerJ'ai aimé le premier, sans coup de coeur toutefois, et j'hésite à lire les suivants. J'ai l'impression qu'il raconte toujours un peu la même histoire, non ?
RépondreSupprimerEn fait ces trois romans ont bien des points communs dans leurs thèmes, leurs histoires, leurs personnages et leurs construction. Ils forment une sorte de triptyque plutôt que de trilogie.
SupprimerEn fait, j'ai eu la chance de pouvoir échanger un peu avec Luca du Fulvio et il m'a expliqué que cette histoire de trilogie est une invention marketing de son éditeur allemand car lui ne l'a pas du tout pensé de cette façon... On peut les lire dans l'ordre que l'on veut, et totalement indépendamment les uns des autres. Hormis le fait que les trois traitent du thème de la liberté et de sa conquête, non, ce n'est pas la même chose, les ambiances, les décors sont totalement différents.
SupprimerOui, c'est pour ça que l'expression triptyque est peut-être plus adaptée, car il y a une unicité des thèmes et malgré la différence des lieux et des époques les ambiances sont très semblables.
SupprimerJe n'ai toujours pas lu ses précédents romans. J'ai Le Gang des rêves dans ma PAL.
RépondreSupprimerJe suis sûre qu'il te plaira.
SupprimerTon coup de coeur ne m'étonne pas vraiment... Pour info, le prochain est déjà écrit et parait ces jours-ci en Allemagne. L'action se déroule à Buenos Aires et, si j'ai bien compris, comptera cette fois une héroïne centrale...
RépondreSupprimerL'attente va être longue !
SupprimerEn voilà un que j'ai vraiment hâte de lire!
RépondreSupprimerDaphné
Voilà qui ne me surprend pas !
SupprimerGrosse frayeur en milieu de lecture !
RépondreSupprimerOui !
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