Par Daphné :
Auteur : Kathryn Stockett
Titre : La couleur des sentiments
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
Traducteur : Pierre Girard
Editeur : J. Chambon
Nombre de pages : 525
Date de parution : 2011
Présentation de l’éditeur :
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui ‘la élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.
Mon avis :
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.
Mon avis :
N'ayant plus de nouveau livre à lire, je me suis replongée dans mes anciennes lectures ce mois-ci. Et en particulier dans celui-ci. La couleur des sentiments avait été un coup de cœur pour moi la première fois que je l'ai lu. Et il en est toujours un après relecture quelques années plus tard!
Mais qu'il est beau et touchant ce livre! Comment ne pas être ému par l'histoire de ces femmes noires dans les années 60 au Mississipi qui élèvent des enfants blancs, les aiment et sont aimés par eux, et qui, pourtant, se heurtent au mépris et à la ségrégation. Kathryn Stockett nous décrit parfaitement bien l'ambivalence des sentiments entre les domestiques et leurs employeuses, cette étrange mélange de confiance et de méfiance, d'amour et de haine.
Aibileen élève la petite Mae Mobley avec amour et tendresse, rend la vie bien plus facile à la mère de celle-ci en cuisinant, et en faisant briller la maison et pourtant, elle se retrouve à ne pas pouvoir utiliser les mêmes toilettes que ses patrons par peur des microbes! Minny, quand à elle, a du mal à se taire et à "rester à sa place" ce qui lui vaut bien des ennuis. Sa rencontre avec Miss Célia, patronne blanche apparemment comme les autres et qui pourtant elle aussi se heurte au rejet de la "bonne société" changera biend es choses pour elle. Et puis, de l’autre côté de la barrière, il y a Skeeter. jeune femme blanche élevée elle-même par une gouvernante noire qui lui a tant apporté qu'elle s'interroge sur cette ségrégation et décide d'écrire un livre, un livre bien particulier où s'élèveraient les voix des domestiques noires, ces voix qui ont tant à dire... Qu'ils sont vivants ces personnages, et ils nous entraînent dans leur histoire avec brio. On tremble de peur à la sortie du fameux livre avec Minny et Aibileen, on s'interroge et on se révolte avec Skeeter et on se prend complètement dans ce livre, où l'injustice et la bêtise humaine mais aussi la beauté des sentiments, nous prennent à la gorge.
Il peut paraître loin ce temps où le racisme faisait rage, où il régnait tant d'injustice. La ségrégation peut nous paraître tellement "dépassée", tellement absurde, tellement inacceptable, et pourtant, elle est encore si proche, elle existe encore en dépit de l'avancée des années et il est tellement important de ne pas l'oublier et de lire des livres comme ceux-là. Oui, c'est un grand livre que signe là Kathryn Stockett, et même les erreurs d'impressions dans mon exemplaire qui me font sauter des chapitres entiers pour ensuite les lire en double, n'ont pas gâché cette lecture. Un beau coup de cœur!
Extrait :
"J'ai envie de crier assez fort pour que Baby Girl m'entende, de crier que sale, c'est pas une couleur, que les maladies, c'est pas les Noirs. Je voudrais empêcher que le moment arrive - comme il arrive dans la vie de tout enfant Blanc - où elle va se mettre à penser que les Noirs sont moins bien que les Blancs."
J"ai sorti ce livre de ma PAL pendant le confinement. Comme toi, j'ai eu un véritable coup de coeur, je rejoins totalement ton avis. Un grand livre.
RépondreSupprimerje suis contente qu'il t'ai plu à toi aussi. Il vaut le coup d'être lu!
SupprimerDaphné
Je partage ton coup de coeur. Un roman que l'on n'oublie pas.
RépondreSupprimerOui, c'est le genre de livre qui reste bien gravé.
SupprimerDaphné
je relis rarement mais c'est un tort et ce roman-là le mérite amplement !
RépondreSupprimerMoi, j'aime bien relire de temps en temps. Et c'est sûr que ce roman là le mérite!
SupprimerDaphné
Je l'avais beaucoup vu sur les blogs mais je ne sais pas pour quelles raisons je ne l'ai finalement pas lu ( manque de temps comme d'hab ????). En tout cas, tu donnes envie de le découvrir !
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