Auteur :
Deon Meyer
Titre :
La proie
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : anglais (Afrique du Sud)
Traducteur :
Georges Lory
Editeur :
Gallimard
Nombre de
pages : 568p
Date de
parution : août 2020
Présentation de l’éditeur :
Au Cap, les Hawks - groupe Criminalité violente de la police
sud- africaine - sont confrontés à un crime déconcertant. Le corps d'un ancien
membre de leurs services, devenu consultant en protection personnelle, a été
découvert près d'une voie ferrée. Que faisait donc cet homme à bord du Rovos,
le train le plus luxueux du monde ? Le dossier est pourri, rien ne colle et
pourtant, en haut lieu, on fait pression sur eux pour qu'ils laissent tomber
l'enquête. À Bordeaux, Daniel Darret, ancien combattant de la branche militaire
de l'ANC, mène une vie modeste sous une fausse identité, hanté par la crainte que son passé ne le rattrape.
Voeu pieux : par une belle journée d'août, son vieux camarade Lonnie surgit
dans sa rue et lui demande de reprendre du service. L'état déplorable du pays
justifie un attentat. D'abord réticent, Darrett cède et se retrouve embarqué,
via Paris et Amsterdam, dans la mission la plus dangereuse et délicate qu'il
ait jamais connue. Traqué par les Russes autant que par les services secrets
sud-africains, il ne lâchera pourtant pas sa proie...
Mon avis :
Première lecture de Deon Meyer, auteur de polars à succès
dont j’ai souvent croisé le nom en tête de gondole des librairies, parfois sur
les blogs. Déjà peu amatrice de romans
policiers (ou plutôt non, amatrice mais très exigeante et rarement satisfaite),
cet auteur ne me tente pas vraiment et le résumé de La proie avait tout pour m’effrayer :
complots politiques et très peu pour moi.
C’est donc avec pas mal de réticences que j’ai entamé ma
lecture et l’avantage quand on commence une lecture dans cet état d’esprit c’est
qu’au pire on sera conforté dans ses a priori et au mieux la surprise sera bonne !
Pour le coup, je me situe entre les deux. Je ne me suis pas du tout ennuyée, au
contraire je me suis prise au jeu, il faut dire que l’auteur maîtrise
parfaitement le rythme de son intrigue, distillant ce qu’il faut de suspense, d’indices
et de dangers pour maintenir le lecteur en haleine. Apparemment, ce roman est
le dernier en date d’une série mettant en scène Benny Griessel l’enquêteur des
Hawks. Cela n’a pas du tout nuit à la compréhension de l’histoire et le roman
peut tout à fait se lire indépendamment des autres.
Malgré ces points positifs, je ne me suis pas non plus
passionnée pour cette enquête, pas plus que je ne me suis attachée aux
personnages. Car si le roman et la narration sont efficaces, le tout manque cruellement,
à mes yeux, de personnalité et de profondeur.
Une lecture pour les passionnés de polars, les fans de Meyer
et ceux qui cherchent une lecture simple et efficace.
J'en ai commencé un de cet auteur et j'ai abandonné assez vite, je n'accrochais pas.
RépondreSupprimerJe ne pense pas que j'y reviendrai, même si cette lecture a été meilleure que je le craignais, ce n'est pas mon genre.
SupprimerUn auteur avec lequel je n'accroche pas non plus. J'avais bien aimé ses premiers, et puis moins les suivants.
RépondreSupprimerBonne nouvelle pour ta Pal 😉
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