mercredi 12 juin 2019

Mercredi, c'est le jour des petits - Lulu dans la vallée perdue - Daniel Beau

Par Daphné
















Auteur : Daniel Beau
Illustrateur : Eric Closter
Titre : Lulu dans la vallée perdue
Editeur : Hemma
nombre de pages : 128

Résumé :

Catastrophe ! Dagobert, le savant qui met toujours sa culotte à l'envers, a été transformé en pompe à vélo ! Et cela par une sorcière nommée Hydrophyle. A peine remis de ses aventures chez les Zog-Zog, Lulu doit sauver son ami le savant. Il part à la recherche d'Hydrophyle au creux de la Vallée Perdue.

Mon avis :

Petite, j'aimais beaucoup ce livre. Ma fille de sept ans l'a découvert récemment et l'a aussi beaucoup apprécié. Il faut dire que tous les éléments sont réunis pour plaire aux enfants : deux enfants aventureux, un savant un peu fou, une forêt étrange,une sorcière pas si méchante que ça... et voilà une histoire amusante et pleine d'intrigue ! Quand l'humour et l'aventure sont là, il y  a des chances que cela plaise au petit lecteur !

Le livre est assez long (128 pages) mais est découpé en chapitres d'une taille raisonnable pour des enfants de sept à neuf ans environ et agrémenté illustrations plutôt sympathiques. 

Enfant, j'avais aussi Lulu chez les Zog Zog que j'aimais encore plus (l'histoire d'un petit garçon perdu dans la forêt amazonienne qui rencontre de drôles de personnes aux oreilles en tablette e chocolat!). Malheureusement, je ne l'ai plus et n'ai donc pas pu le donner à ma fille mais je lui ai en revanche trouvé plusieurs autres aventures de Lulu que nous n'avons encore lu ni l'une ni l'autre mais que nous découvrirons bientôt!


lundi 10 juin 2019

Les mille et une vies de Mélusine - Corienne Kohl- Crouzet et Iva Mrazkova

Par Daphné














Résumé de l’éditeur :

Parce que Mélusine est messagère, universelle et créative. Son mythe oral puis
écrit, toujours actualisé, s'est construit au fil des millénaires et des siècles. Les
représentations de la fée-dragonne sont multiples, spectaculaires et inventives.
Les réécritures de sa légende sont un miroir des époques qu'elle traverse, y
compris celle d'aujourd'hui.

Elle appartient aussi au Luxembourg. Sa légende mythologique et celtique,
christianisée, trouve, sa première narration aboutie, en 1392-1393 sous la
plume de Jean d'Arras et sur la commande de trois petits enfants de Jean de
Luxembourg dit Jean l'Aveugle. L'esprit romantique et nationaliste des poètes
du XIXème siècle l'a désignée cofondatrice de la ville de Luxembourg par son
mariage légendaire avec Sigefroid, il y a 1050 ans.

Enfin, malgré son grand âge, sa figure énigmatique et double, continue d'être
interrogée. Elle inspire toujours poètes, romanciers, peintres, musiciens,
associations, scientifiques et autres spécialistes. Ses avatars jouent dans «Le
Seigneur des Anneaux» et les jeux vidéo destinés aux jeunes.

Savons-nous qui est Mélusine ? Peut-être connaît-on son identité. Quant au
message qu'elle nous renvoie, il se calque à nos désirs et varie selon notre
interprétation de son histoire, quelque soit notre âge.


Mon avis :

J'aime beaucoup le mythe de Mélusine. Il y a peu, je l'ai d'ailleurs fait découvrir à mes filles. Je leur ai lu un livre de contes où il apparaît et j'ai précisé que de tout le livre, celui-ci était mon préféré. Et mon conjoint, en entendant ça m'a alors dit que j'aimais les histoires qui finissent mal... sauf que pour moi, Mélusine n'a rien d'une histoire qui finit mal. C'est avant tout et surtout une belle histoire, une histoire qui traverse les siècles et les océans, une histoire sans cesse revisité, aux multiples versions. Bon, certes, il y est question de malédiction et de trahison et les cris de  Mélusine continuent de retentir régulièrement autour de son château... d'accord, il n'y a pas de "happy end" dans ce mythe ! Il n'empêche que... c'est tout de même de mon point de vue une très belle histoire!

 Dans ce livre, l'auteure nous parle de ce mythe tel qu'il est représenté à travers le temps et le monde. Elle nous parle de tous ceux qui ont été inspirés par l'histoire de Mélusines, qu'ils soient écrivains, peintres ou musiciens, qu'ils viennent d'un côté ou de l'autre de la terre. Tour à tour sirène, femme-dragon ou fée-serpent,aimée ou détestée selon les époques ou le contexte, Mélusine fascine.  Mélusine est le reflet des craintes et des désirs des hommes à travers les âges. Comment ne pas être envoûté par un mythe tant de fois réinventé? Envoûtée, l'auteure l'est sans nul doute et elle nous le transmet au fil des pages. Je n'ai maintenant plus qu'une envie : celui de me renseigner sur toute oeuvre ou version du mythe qu'elle nous présente. 

Si l'on ajoute à tout cela les illustrations, tout en beauté et douceur, alors l'ensemble est un livre sans nul doute réussi !

Extrait :

"Le mythe surréaliste de Mélusine la propulse vers des horizons inexplorés. Poètes et artistes modernes y puisent leur inspiration, redécouvrent la femme, la réinventent. La femme-fée est dans l'esprit, chaque étape de sa vie avec Raymondin est évocatrice e pensées aux multiples sens : le mystère, la force, la combativité, la différence, la féminité, le renouvellement, les incertitudes, l'amour, la liberté, la mater dolorosa, l'amante..."


samedi 8 juin 2019

Harry Potter et l'enfant maudit - Jack Thorne

Par Ariane


Auteur : Jack Thorne

Titre : Harry Potter et l’enfant maudit

Genre : théâtre

Langue d’origine : anglais

Traducteur : Jean-François Ménard

Editeur : Gallimard

Nombre de pages : 352p

Date de parution : septembre 2016

Présentation de l’éditeur :

La huitième histoire. Dix-neuf ans plus tard.
Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie.
Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu.
Quand passé et présent s'entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.



Mon avis :

Même si j’étais déjà au lycée lors de la sortie du premier tome de la série Harry Potter, j’ai tout de suite adoré les aventures du jeune sorcier. J.K. Rowling a su créer un univers enchanteur, capable de séduire petits et grands, des personnages attachants, des histoires passionnantes pleines d’amitié, d’amour et d’humour. Bref, j’adore et j’ai hâte de confier les livres à mes filles (ce qui ne devrait plus tarder pour mon aînée). Pourtant, lorsque cette pièce, soi-disant 8ème tome de la série est paru, j’étais sceptique et je n’ai pas du tout été tentée de le lire. C’est finalement un peu par hasard que j’ai fini par le lire. Bon, j’aurai mieux fait de rester sur mon a priori !

Dans cette pièce de théâtre, nous retrouvons Harry, Hermione et Ron, là où on les avait quittés dans le dernier chapitre du tome 7. Devenus adultes, ils accompagnent leurs enfants qui partent à Poudlard. Albus, second fils de Harry et Giny, craint de se retrouver à Serpentard mais son père le rassure. Et comme il l’appréhendait, le jeune Albus se retrouve à Serpentard en compagnie de son nouvel ai, Scorpius Malefoy, fils de Drago. Un Potter à Serpentard, c’est inimaginable ! Albus vit mal le rejet qu’il subit de ses camarades de classe et la notoriété de son père. Les relations entre père et fils se dégradent. Quelques années plus tard, Albus en conflit ouvert avec son père, décide de modifier le passé en empêchant la mort de Cedric Diggory. Il utilise un Retourneur de temps, pour retourner à l’époque du Tournoi des Trois Sorciers, en compagnie de Scorpius. Mais leur intervention n’aura pas l’effet escompté et ils modifieront l’avenir à plusieurs reprises avec à chaque fois des conséquences catastrophiques. D’autant plus, qu’en coulisses, un personnage aux sombres desseins manipule le jeune garçon.

Très sincérement, je n’ai pas apprécié grand-chose dans ce texte. Tout d’abord, j’ai toruvé que les personnages n’avaient absolument pas évolué. Harry, Ron et les autres ont désormais la quarantaine. Pourtant, on a l’impression de retrouver les ados d’alors, pas des adultes. Ils se conduisent et parlent comme des gamins déguisés en adultes ! Ils sont en plus très présents, omniprésents même.

Ensuite, j’ai vraiment eu l’impression de lire une fanfiction écrite par des ados. L’intrigue sent le réchauffé, il n’y a aucune surprise, c’est ennuyeux. Ni l’histoire ni le style ne sont à la hauteur de ce qu’a écrit J.K. Rowling. Je trouve même malhonnête de mettre en grand sur la couverture son nom, avant celui de Thorne, auteur de la pièce.

Enfin, je n’ai absolument pas adhéré à l’un des éléments centraux de l’histoire. L’idée que Voldemort et Bellatrix Lestrange aient pu avoir un enfant est totalement grotesque !

Rien à sauver dans ce texte pour moi.

vendredi 7 juin 2019

Manuscrit zéro - Yoko Ogawa

Par Daphné













Auteur : Yoko Ogawa
Titre : Manuscrit zéro
Genre : nouvelles
Langue d’origine : japonais
Traductrice : Rose-Marie Makino-Fayolle
Editeur : Acte Sud
Nombre de pages : 233
Date d'édition : 2010

Résumé de l'éditeur :

Une forêt profonde où prolifèrent des mousses délicates et délicieuses, une maison d'enfance impossible à décrire, une fête d'école où il s'agit de se faire passer pour une mère d'élève, un concours de pleurs d'enfants ou l'étrange destinée d'un touriste en retard... Alors que Yôko Ogawa travaille à un nouveau projet, elle note au jour le jour ce qui compose son quotidien fictionnel. À moins qu'il ne s'agisse de l'inverse : tissant et conjuguant les influences et les figures qui soudain l'interpellent - qu'elles soient issues de l'instant ou des tourbillons de sa mémoire, de rencontres bien réelles ou d'émotions enfouies -, Yôko Ogawa consigne la multitude d'histoires qui peuplent son imaginaire pour tenter de trouver dans ce foisonnement d'images la tonalité de son nouveau roman.

Ainsi les courts récits s'enchaînent, formant une mosaïque temporelle au sein de laquelle les individus, les lieux ou les situations chavirent, pour rejoindre sous la plume de la grande romancière japonaise l'univers si singulier de ses personnages.

Mon avis :

J'ai découvert l'univers très particulier de Yoko Ogawa il y a quelques mois seulement... et c'est un univers qui m'a beaucoup plu!

Ce livre n'est pas un roman mais plutôt une série de nouvelles. Des nouvelles ? Plus exactement, il semblerait que ce soit des moments jetés sur le papier, entre fantasmes et réalités, moment ou réflexions qui inspirent - ou pas!- l'écrit d'un nouveau texte. Il y a dans ces nouvelles une certaines cohérence car elles s’enchaînent les unes à la suite des autres dans un ordre voulu : ainsi, chacune semble plus ou moins reprendre un élément de la précédente. 

Ce livre ne m'a pas autant plu que les précédents que j'ai pu lire mais il faut dire aussi que j'apprécie généralement bien plus les romans que les nouvelles. Il ne m'a pas autant plu mais... mais je n'aurais pas voulu passer à côté tout de même! Il y a quelque chose d'inimitable dans la plume de Yoko Ogawa, quelque chose de décalé, d'étrange mais également de doux et poétique. Quelque soit le thème, ces nouvelles sont toujours surprenantes. 

Certains thèmes reviennent souvent, notamment celui de  la solitude, solitude très présente qui donne à ce livre un côté doux-amer. 

Un livre un peu déroutant qui a sans nul doute son propre charme. Yoko Ogawa a écrit de nombreux livres et j'en suis bien contente car je ne peux qu'avoir envie de tous les découvrir!

Extrait :

"Comment pouvais-je croire que j'avais six mille milliards de quelque chose d'inconnu sur ma paume ? Elle était si petite. Si je mourais au fond des bois, le nombre de spores des mousses recouvrant ma paume atteindrait-il six mille milliards ? Les rayons cosmiques recouvriraient-ils mon cadavre pour mieux pleurer ma mort ?"

mercredi 5 juin 2019

Prix des Incorruptibles - Bilan

Par Ariane

Un peu tardivement, mes filles et moi nous sommes décidées à lire et chroniquer les livres du prix des Incorruptibles 2018-2019. Nous avons réussi à lire presque tous les livres des deux sélections CE1 et CE2, mais nous n'avons pas eu le temps de rédiger ensemble tous les billets prévus.
Toutefois, nous avons aimé partager ces lectures ensemble à cette période où mes filles sont désormais devenues de grandes lectrices et où nous ne lisons plus ensemble comme avant. Nous espérons bien recommencer avec les livres sélectionnés pour le prix 2019-2020. 
Voici notre bilan et nos votes. Un billet à suivre annoncera les gagnants du prix des Incorruptibles.

Sélection CE1
Une sélection plutôt sympathique, même si à mon avis La piscine magique et D'une petite mouche bleue aurait plutôt eu leur place dans la sélection CP. Mais il y avait de l'humour, de l'amour, de l'amitié. Tout ce qu'il faut ! 
https://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/02/mercredi-cest-le-jour-des-petits-dune.htmlhttps://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/01/mercredi-cest-le-jour-des-petits-le.html
https://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/02/mercredi-cest-le-jour-des-petits-la.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/03/mercredi-cest-le-jour-des-petits-le.html


Non chroniqué 
Nous n'avons pas pris le temps de le chroniquer, mais j'ai beaucoup aimé l'histoire de ce conducteur de tramway qui joue les cupidons mais n'a jamais pris le temps de trouver l'amour pour lui-même. Une jolie histoire.


Pour finir, Chloé et moi avons choisi le même livre : 



Sélection CE2/CM1
Beaucoup de livres dans cette sélection CE2. Là encore des styles résolument différents : albums ou romans, abordant des thématiques diverses. Tout d'abord les livres chroniqués :

https://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/03/mercredi-cest-le-jour-des-petits-un.htmlhttps://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/01/mercredi-cest-le-jour-des-petits-la.html

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/04/mecredi-cest-le-jour-des-petits-le.html
https://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/04/mercredi-cest-le-jour-des-petits-ni.htmlhttps://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2019/03/mercredi-cest-le-jour-des-petits.html



Non chroniqués :
Jouer aux fantômes nous raconte la vie d'un petit garçon et de sa maman.Ses journées à l'école et les nuits cachés dans des maisons ou appartements à chaque fois différents car ils n'ont nulle part où aller. Cette histoire a beaucoup déconcerté ma fille. Elle n'a pas compris au départ de quoi il s'agissait. De mon côté j'ai aussi été déconcertée par le thème, difficile à aborder avec des enfants.
Dans Tu vois on pense à toi une classe d'élèves (CM?) part en classe verte. Mais Alwena, hospitalisée, n'a pas pu y aller. Alors ses deux meilleurs copains, Clément et Nolan, lui écrivent chaque jour. Un petit roman assez sympa, mais qui n'a pas non plus éveillé grand intérêt chez Sophia. 


Non lu
Rien à dire sur ce titre du coup, mis à part que la couverture et le style des illustrations ne nous plaisait pas du tout. "Trop moche!" a dit ma Sophia. 



Notre préféré
Mes filles et moi sommes décidément sur la même longueur d'ondes, puisque Sophia et moi avons aussi choisi le même titre 

Alors les votes nationaux auront-ils élu nos favoris ? Réponse demain.

lundi 3 juin 2019

Bilan de mai (Daphné)

Par Daphné


Encore un mois où les romans ne sont pas à l'honneur dans mes lectures! Je n'en ai lu que trois ce mois-ci : Salina, les trois exils a été un beau coup de cœur. J'ai apprécié Ce que je peux te dire d'elles. L'amour harcelant, le premier roman d'Elena Ferrante m'a quant à lui laissé une impression plutôt étrange.
Un petite immersion ce mois-ci au pays des fées avec Les mille et une vies de Mélusine, Fées, nymphes et naïades et Contes des fées et des dames des eaux. J'ai toujours aimé les contes et les légendes... et les fées! Me voilà donc bien servie ce mois-ci!
J'ai poursuivi mon voyage celtique avec La grande épopée des Celtes (et renoué par la même occasion avec Jean Markale, un auteur que j'aime beaucoup!)
Enfin, une lecture inhabituelle pour moi avec Âme de sorcière et la magie du féminin.


 
 


Et en juin, que vais je lire?

 


Et vous, qu'avez vous lu récemment ? Quels sont vos projets de lecture ?






samedi 1 juin 2019

Bilan de mai (Ariane)

Par Ariane

Le mois de mai se termine et voici déjà venu le temps de faire un bilan de mes lectures. 
J'ai commencé avec L'amour harcelant d'Elena Ferrante. Loin d'être aussi enchantée qu'avec mes autres lectures de l'autrice, il m'a totalement déplu.
Ensuite, c'est Tracy Chevalier, autrice que j'apprécie également, que j'ai retrouvée avec Le nouveau son dernier roman. Las, déception là aussi ! Décidément...
Jamais deux sans trois, dit-on, aussi craignais-je une nouvelle déception. Mais j'ai beaucoup aimé Bad Man de Dathan Auerbach.
Pas de déception en revanche avec le recueil de nouvelles de Pierre Théobald. Boys est une pépite !  
Comme dans son précédent roman,  Paula McLain raconte le destin d'une femme hors du commun dans La troisième Hemingway.



En ce moment je lis

Quelques envies lectures



Et vous, que retenez-vous de vos lectures de mai ?