Les mères - Samantha Hayes

Par Ariane

Auteur : Samantha Hayes

Titre : Les mères

Genre : roman policier

Langue d’origine : anglais

Traducteur : Florence Vidal

Editeur : Le cherche midi

Nombre de pages : 423p

Présentation de l’éditeur :

Dans la lignée de Mo Hayder et de Gillian Flynn, la nouvelle reine du thriller psychologique anglais !

Claudia est enceinte et au comble du bonheur. Elle s'épanouit également dans son métier d'assistante sociale. Quand son mari apprend qu'il va devoir partir en mission pour l'armée, le couple doit se mettre en quête de la nanny idéale. Zoé Harper, charmante jeune femme aux références impeccables, s'impose comme la perle rare, et s'installe chez eux. Mais il apparaît bientôt que Zoé n'est pas là uniquement pour garder les enfants... et que sa détermination à entrer à leur service cache de mystérieuses intentions.

Pendant ce temps, l'inspecteur Lorraine Fisher enquête sur une affaire qui terrorise la ville : le meurtre d'une femme sur le point d'accoucher. Bientôt, une seconde femme enceinte est tuée dans des conditions similaires. Une troisième future mère ne tardera pas à venir alourdir la liste des victimes.

À travers les voix de Claudia, Zoé et Lorraine, Samantha Hayes signe un thriller totalement imprévisible qu'un suspense soutenu empêche littéralement de lâcher avant la fin. Conférant à ses personnages une vérité et une densité psychologique rares, elle suscite une empathie immédiate chez son lecteur. Elle aborde enfin, avec un sens magistral de l'intrigue et de la construction, des thèmes aussi universels que le couple, la solitude et la maternité.

Mon avis :

Pour entamer le mois anglais, quoi de mieux qu’un bon polar anglais ? Parce que bien souvent ceux-ci sont de véritables petites perles mêlant une intrigue intelligente, des personnages intéressants et une écriture savoureuse avec une touche d’humour british.

Pour cette lecture commune j’ai eu envie de découvrir une auteure inconnue (enfin de moi). Mauvaise idée. J’aurai mieux fait de m’en tenir aux classiques : Rendell, James, Perry et bien sûr Christie.

Au lieu d’un savoureux polar je me retrouve avec un téléfilm de M6 version papier. Personnages fades, intrigue ennuyeuse,  dialogues sans intérêt… Que d’ennui ! Avec en plus, des situations n’apportant absolument rien du tout à l’histoire. Je pense notamment à la situation familiale de l’inspecteur Fisher entre son mari infidèle et sa fille de 16 ans décidée à plaquer le lycée pour épouser son petit ami (d’ailleurs c’est possible ça ?).

L’auteur alterne entre les points de vue de 3 personnages féminins : une jeune femme enceinte, sa nounou et l’inspecteur chargé de l’enquête. Mais pourquoi avoir choisi un narrateur interne pour deux d’entre elles et extérieur pour la dernière ? Cela crée un déséquilibre déplaisant. J’ai fini par lire les 100 dernières pages en diagonale pour arriver au plus vite au bout de ce livre.

Bref rien n’a trouvé grâce à mes yeux. La prochaine fois je relirai Les dix petits nègres. J'espère que la suite du mois anglais sera meilleure que cela !

Extrait :

« Aussi loin que remontent mes souvenirs, je porte cette douleur tapie au fond de mon âme - comme un malaise, un désir virulent qui s'insinue dans mon corps, circule dans mes veines, s'entortille le long de mes nerfs, enveloppe mon cerveau d'un brouillard saturé d'hormones.

J'ai toujours voulu être mère. »

Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois