Par Daphné
Auteur : Jean-Louis Fetjaine
Titre : La trilogie des elfes
Genre :
roman fantasy
Langue
d’origine : français
Éditeur: pocket
Résumé de l'éditeur:
Il y a bien longtemps, avant même Merlin et le
roi Arthur, le monde n'était qu'une sombre forêt de chênes et de hêtres,
peuplée d'elfes et de races étranges dont nous avons aujourd'hui perdu
jusqu'au souvenir. Dans ces temps anciens, les elfes étaient un peuple
puissant et redouté des hommes, des êtres pleins de grâce à la peau d'un
bleu très pâle, qui savaient encore maîtriser les forces obscures de la
nature.
Ce livre est le récit de leurs dernières heures, depuis la rencontre du chevalier Uter et de Lliane, la reine des elfes. L'histoire d'une trahison et de la chute de tout un monde, d'un combat désespéré et d'un amour impossible. Cette magnifique trilogie établit un pont entre l'univers des légendes celtiques, la fantasy et le cycle arthurien.
Ce livre est le récit de leurs dernières heures, depuis la rencontre du chevalier Uter et de Lliane, la reine des elfes. L'histoire d'une trahison et de la chute de tout un monde, d'un combat désespéré et d'un amour impossible. Cette magnifique trilogie établit un pont entre l'univers des légendes celtiques, la fantasy et le cycle arthurien.
Mon avis:
Cette trilogie fait partie des livres que j’ai lus et relus
avec chaque fois un regard différent. Les elfes étant mes créatures préférées
du monde fantastique, je ne peux résister à ce genre de livre...surtout quand
le monde arthurien s’en mêle !
En effet, cette trilogie mêle avec habileté fantasy et
légende arthurienne. Les références à Tolkien ne peuvent échapper au lecteur :
Jean-Louis Fetjaine s’en inspire abondement. Mais ce n’est pas pour autant une
pâle copie du « seigneur des anneaux » ni un simple remixe des
légendes de la table ronde. Non, l’auteur a su ici trouver son propre style et
sa propre histoire. Au fur et à mesure que l’on avance dans le récit, les
références à Tolkien s’estompent. Quant aux légendes arthuriennes, les voilà
bien revisitées, certains personnages mythiques se révélant, dans cette
histoire, mi-elfes mi- humains. On retrouve ainsi Uther, Morgane, Merlin, Arthur, Ygraine dans
un monde d’elfes, de monstres, de nains, de gnomes…
Les croyances
celtiques trouvent également leur place dans cette trilogie ainsi que la
confrontation entre les religions.
J’ai particulièrement apprécié les descriptions des
différents peuples et leurs talismans. On découvre en réalité dans cette
histoire une allégorie de notre monde, de l’incapacité de l’homme à vivre dans
la paix.
Les personnages sont bien construits , l’histoire se lit
avec plaisir.
A mi-chemin entre l’histoire
médiévale et le conte de fées, « la trilogie des elfes » a su m’envoûter !
Extrait:
Je vous parle d'un âge où les hommes n'étaient que l'une des quatre
tribus de la déesse Dana, les Tuatha Dê Danann, elfes, nains, monstres
et hommes. Et à chaque peuple la déesse avait confié un talisman,
symbole de chaque race et garant de sa survie. Les hommes reçurent le
Fal Lia, la Pierre de Fal, principe même de souveraineté, qui gémissait
dès qu'un roi légitime s'en approchait. Peut-être est-ce pour cela
qu'ils crurent pouvoir dominer le monde... Aux elfes échut le Chaudron
du Dagda, le Graal de la connaissance divine. Aux monstres la lance de
Lug, le dieu que les moines appelèrent Lucifer, arme terrible qui ne
pouvait étancher sa furie meurtrière qu'en étant plongée dans un
chaudron empli de sang. Et les nains reçurent l'Epée de Nudd, qu'ils
nommaient Caledfwch dans leur langue rocailleuse et qui devint, dans la
bouche des hommes, Excalibur.