Par Ariane
L'impression d'avoir plongé dans un film de science-fiction...
Le monde s'est arrêté, retient son souffle, chacun chez soi. Chaque jour appeler ceux qu'on aime, prendre des nouvelles, espérer ne pas entendre tousser... Éloignés les uns des autres mais plus proches d'une certaine façon.
Penser aux malades, aux familles endeuillées, aux soignants et à tous ceux qui continuent pour que nous puissions vivre ces semaines dans les meilleures conditions possibles : agriculteurs, routiers, commerçants,...
Entendre chaque jour les nouvelles du monde, ce décompte sinistre, l'attente interminable. Se demander quand la vie pourra reprendre son cours et se prendre malgré tout à espérer que cette épreuve terrible pourrait avoir des conséquences positives sur nos habitudes de consommation, notre rapport à l'environnement et nous avoir rappelé les valeurs essentielles de solidarité et de partage.
15 jours à la maison, et sans doute plusieurs semaines à venir, en famille. Entre télétravail et école à la maison. La salle à manger devenue bureau/école. Réunions en visioconférence et passé simple, pâte à modeler et mails aux collègues, dossiers et révision des tables de multiplication... Un peu perturbant tout ça. Hâte de retrouver le bureau et les collègues, l'école et les maîtresses !
On ne se plaint pas. Tout le monde va bien. Nous sommes ensemble, en sécurité. Mes parents habitent juste à côté, je peux m'occuper d'eux et les savoir en sécurité chez eux. Nous faisons partie des chanceux qui vivent à la campagne. On a la chance d'avoir un grand jardin, on peut se promener dans la campagne ou en forêt.
Dans notre petite ville, on remarque moins qu'en grande ville l'absence des gens. Malgré tout, lors des rares sorties les signes sont là : la pharmacienne masquée et gantée derrière sa vitre en plexiglas, la file d'attente chez le boucher "pas plus de deux personnes dans la boutique!", quelque chose de furtif dans les regards, les déplacements.
Mais comme toujours, les livres sont là pour m'accompagner. Heureusement, entre le plein fait à la médiathèque et ma PAL personnelle je ne risque pas de tomber en panne ! Petit tour d'horizon de mes dernières lectures.
Tout d'abord, il y a plusieurs lectures sans grand intérêt. Des romans que j'oublierai sans doute aussi vite que je les ai lus : La partition de
Diane Brasseur, Le mystère Sammy Went de Christian White, La dame en noir de Susan Hill et A la recherche d'Alice Love de Liane Moriarty.
Même si je n'accroche pas vraiment avec les bd, j'ai tout de même lu le deuxième tome de Culottées de Pénélope Bagieu.
Heureusement il y a aussi eu de belles lectures : un voyage dans les montagnes népalaises en compagnie de Paolo Cognetti dans Sans jamais atteindre le sommet, des nouvelles surprenantes de Dino Buzzatti dans Le K, une courte mais belle histoire sur un soldat kamikaze dans Pacifique de Stéphanie Hochet et Au revoir là-haut de Pierre Lemaître, qui mérite amplement sa réputation.
Beaucoup de blabla aujourd'hui ! Le manque de sociabilité sans doute...
Et vous, comment ça se passe chez vous ? Quels livres vous ont accompagné dans ces premières semaines de confinement ?
mardi 31 mars 2020
lundi 30 mars 2020
Les écoles Waldorf, une introduction - Christof Wiechert
Par Daphné
Résumé de l'éditeur :
Les écoles Steiner-Waldorf connaissent de plus en plus de succès, sur tous les continents. Elles représentent aujourd'hui le premier mouvement pédagogique alternatif. Qu'ont-elles de spécifique? ? Comment fonctionnent-elles? ? Que cherchent-elles à cultiver chez les élèves? ? Quels sont leurs programmes? ? Même si elles sont de plus en plus répandues, ces écoles restent souvent énigmatiques et mal comprises.
Christof Wiechert, qui fut pendant 30 ans professeur de classe Waldorf en Hollande, puis anima ce mouvement pédagogique au niveau mondial de 1999 à 2009, donne ici des réponses courtes, claires, vivantes à ces questions, cherchant d'abord à dégager les sources au-delà de traditions parfois trop facilement acceptées.
Son « introduction » propose aux parents, aux personnes intéressées par l'enfance et l'éducation, aux critiques et aux amis des écoles Waldorf de jeter un regard neuf sur cette pédagogie telle qu'elle est vécue aujourd'hui.
Mon avis :
après avoir lu Le grand guide des pédagogies alternatives, j'ai voulu me renseigner plus précisément sur l'une de ces pédagogies, celle de Steiner Waldorf. Malheureusement, je n'ai pas trouvé grand chose à la bibliothèque. Si les ouvrages concernant la pédagogie Montessori regorgent dans toutes les médiathèques de ma ville, il est plus difficile d'en trouver sur d'autres pédagogies alternatives. J'ai finalement déniché ce petit livre qui présente les écoles Steiner Waldorf. Comme son titre l'indique, c'est une introduction. J'aurais aimé en savoir davantage sur la pédagogie en elle-même plutôt que sur les écoles qui l'enseigne (même si cela se rejoint forcément!) mais cette lecture m'a tout de même bien appris.
Ce livre est divisé en plusieurs parties : la présentation de l'école en tant que telle (les bâtiments, les élèves, les enseignants), les matières enseignées (dont la très particulière eurythmie, propre à la pédagogie en question), le programme, des explications sur le courant pédagogique en lui-même, l'importance de l'art dans l'enseignement... Il en résulte, pour une introduction, un ouvrage plutôt complet, qui a le mérite de survoler de nombreux points sur ces écoles.
Cette pédagogie a décidément de quoi m'interpeller. J'aime beaucoup la manière dont elle a d'aborder l'enfance et l'enseignement. Centrée sur le rapport à la nature et au cycle des saisons, le respect de l’enfant et de son rythme, l'art et la créativité, la place accordée aux travaux manuels, l'imagination, elle a réellement un côté qui m'attire. D'ailleurs, je me suis rendu compte que sans forcément le savoir, de nombreuses activités que je fais avec mes filles se rapprochent de ce courant. Aurais-je pour autant inscrit mes enfants dans une école Waldorf ?
Comme je l'ai dit il y a peu, en parlant du grand guide des pédagogies alternatives, j'aurais aimé que mes filles suivent leur cursus scolaire dans une école dite alternative, et ce pour de nombreuses raisons. Il s'avère cependant que ces écoles ont un coût et ne sont pas accessibles à tout le monde (ce qui a d'ailleurs, je pense, un côté un peu injuste, bien que compréhensible). Bref, mes filles sont scolarisées dans une école tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Il existe une école Steiner Wardolf non loin de ma ville mais je ne suis pas certaine que si j'en avais eu les moyens, j'y aurais inscrit mes enfants. Je n'en suis pas certaine à cause du côté religieux qui me gêne un peu et à cause de l'anthroposophie propre à cette pédagogie. Il paraît cependant que l'anthroposophie n'est pas enseignée dans ces écoles (à moins qu'elle ne soit pas nommée ? Je sais qu'il y a des polémiques à ce sujet mais faute de ne pas être suffisamment renseignée, je ne peux avoir un avis réel là-dessus). Certains qualifient ces écoles de secte, ce qui attise forcément ma méfiance. Et pourtant, cette pédagogie a un côté qui me plaît réellement. N'est-elle pas qualifiée de secte par certains tout simplement parce qu'elle est différente ? Il est facile de vouloir maintenir les élèves "dans le moule" pour pouvoir plus facilement les manipuler plus tard et de rejeter tout ce qui vise à penser différemment... Je m'éloigne sans doute un peu du simple fait de donner mon avis sur ce livre, là... mais je pense qu'il y a de quoi y réfléchir, et je ne retiendrais finalement de cette pédagogie quasiment que du positif et je pense qu'elle n'a pas fini de m'attirer! Mettre en avant le bien être de l'enfant prime dans cette pédagogie et c'est pour moi ce qu'il y a de plus important. J'aimerais beaucoup, maintenant, lire d'autres ouvrages sur le sujet.
Extrait :
" A quoi reconnaît on un élève Wardolf ? en hiver, les élèves des troisième et quatrième classe portaient autrefois des bonnets multicolores qu'ils avaient eux-mêmes tricotés; aujourd'hui, ce n'est "plus vraiment cool". Mais la spontanéité est demeuré, de même que la joie de vivre avec laquelle les élèves quittent l'école après les cours. On voit souvent des élèves aller à l'école avec des instruments, violons, violoncelles, cors, trompettes ou même bassons. Et parfois, les couloirs sont pleins d'instruments. C'est le jour de répétition de l'orchestre. quand les élèves les plus âgés sortent de l'école, l'observateur remarque souvent l'absence du sérieux préformaté habituel. A sa place, se manifeste une décontraction presque incontrôlée".
Auteur : Christof Wiechert
Titre : Les écoles Waldorf, une introduction
Genre : pédagogie
Langue d’origine : allemand (suisse)
Traducteur : Benoît Journiac
Editeur : Triades poche
Nombre de pages: 130
Date d'édition : 2015
Résumé de l'éditeur :
Les écoles Steiner-Waldorf connaissent de plus en plus de succès, sur tous les continents. Elles représentent aujourd'hui le premier mouvement pédagogique alternatif. Qu'ont-elles de spécifique? ? Comment fonctionnent-elles? ? Que cherchent-elles à cultiver chez les élèves? ? Quels sont leurs programmes? ? Même si elles sont de plus en plus répandues, ces écoles restent souvent énigmatiques et mal comprises.
Christof Wiechert, qui fut pendant 30 ans professeur de classe Waldorf en Hollande, puis anima ce mouvement pédagogique au niveau mondial de 1999 à 2009, donne ici des réponses courtes, claires, vivantes à ces questions, cherchant d'abord à dégager les sources au-delà de traditions parfois trop facilement acceptées.
Son « introduction » propose aux parents, aux personnes intéressées par l'enfance et l'éducation, aux critiques et aux amis des écoles Waldorf de jeter un regard neuf sur cette pédagogie telle qu'elle est vécue aujourd'hui.
Mon avis :
après avoir lu Le grand guide des pédagogies alternatives, j'ai voulu me renseigner plus précisément sur l'une de ces pédagogies, celle de Steiner Waldorf. Malheureusement, je n'ai pas trouvé grand chose à la bibliothèque. Si les ouvrages concernant la pédagogie Montessori regorgent dans toutes les médiathèques de ma ville, il est plus difficile d'en trouver sur d'autres pédagogies alternatives. J'ai finalement déniché ce petit livre qui présente les écoles Steiner Waldorf. Comme son titre l'indique, c'est une introduction. J'aurais aimé en savoir davantage sur la pédagogie en elle-même plutôt que sur les écoles qui l'enseigne (même si cela se rejoint forcément!) mais cette lecture m'a tout de même bien appris.
Ce livre est divisé en plusieurs parties : la présentation de l'école en tant que telle (les bâtiments, les élèves, les enseignants), les matières enseignées (dont la très particulière eurythmie, propre à la pédagogie en question), le programme, des explications sur le courant pédagogique en lui-même, l'importance de l'art dans l'enseignement... Il en résulte, pour une introduction, un ouvrage plutôt complet, qui a le mérite de survoler de nombreux points sur ces écoles.
Cette pédagogie a décidément de quoi m'interpeller. J'aime beaucoup la manière dont elle a d'aborder l'enfance et l'enseignement. Centrée sur le rapport à la nature et au cycle des saisons, le respect de l’enfant et de son rythme, l'art et la créativité, la place accordée aux travaux manuels, l'imagination, elle a réellement un côté qui m'attire. D'ailleurs, je me suis rendu compte que sans forcément le savoir, de nombreuses activités que je fais avec mes filles se rapprochent de ce courant. Aurais-je pour autant inscrit mes enfants dans une école Waldorf ?
Comme je l'ai dit il y a peu, en parlant du grand guide des pédagogies alternatives, j'aurais aimé que mes filles suivent leur cursus scolaire dans une école dite alternative, et ce pour de nombreuses raisons. Il s'avère cependant que ces écoles ont un coût et ne sont pas accessibles à tout le monde (ce qui a d'ailleurs, je pense, un côté un peu injuste, bien que compréhensible). Bref, mes filles sont scolarisées dans une école tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Il existe une école Steiner Wardolf non loin de ma ville mais je ne suis pas certaine que si j'en avais eu les moyens, j'y aurais inscrit mes enfants. Je n'en suis pas certaine à cause du côté religieux qui me gêne un peu et à cause de l'anthroposophie propre à cette pédagogie. Il paraît cependant que l'anthroposophie n'est pas enseignée dans ces écoles (à moins qu'elle ne soit pas nommée ? Je sais qu'il y a des polémiques à ce sujet mais faute de ne pas être suffisamment renseignée, je ne peux avoir un avis réel là-dessus). Certains qualifient ces écoles de secte, ce qui attise forcément ma méfiance. Et pourtant, cette pédagogie a un côté qui me plaît réellement. N'est-elle pas qualifiée de secte par certains tout simplement parce qu'elle est différente ? Il est facile de vouloir maintenir les élèves "dans le moule" pour pouvoir plus facilement les manipuler plus tard et de rejeter tout ce qui vise à penser différemment... Je m'éloigne sans doute un peu du simple fait de donner mon avis sur ce livre, là... mais je pense qu'il y a de quoi y réfléchir, et je ne retiendrais finalement de cette pédagogie quasiment que du positif et je pense qu'elle n'a pas fini de m'attirer! Mettre en avant le bien être de l'enfant prime dans cette pédagogie et c'est pour moi ce qu'il y a de plus important. J'aimerais beaucoup, maintenant, lire d'autres ouvrages sur le sujet.
Extrait :
" A quoi reconnaît on un élève Wardolf ? en hiver, les élèves des troisième et quatrième classe portaient autrefois des bonnets multicolores qu'ils avaient eux-mêmes tricotés; aujourd'hui, ce n'est "plus vraiment cool". Mais la spontanéité est demeuré, de même que la joie de vivre avec laquelle les élèves quittent l'école après les cours. On voit souvent des élèves aller à l'école avec des instruments, violons, violoncelles, cors, trompettes ou même bassons. Et parfois, les couloirs sont pleins d'instruments. C'est le jour de répétition de l'orchestre. quand les élèves les plus âgés sortent de l'école, l'observateur remarque souvent l'absence du sérieux préformaté habituel. A sa place, se manifeste une décontraction presque incontrôlée".
samedi 28 mars 2020
Le K - Dino Buzzati
Par Ariane
Auteur :
Dino Buzzatti
Titre :
Le K
Genre :
Nouvelles
Langue
d’origine : Italien
Trauctrice :
Jacqueline Remillet
Editeur :
Robert Laffont
Nombre de
pages : 360p
Date de
parution : mars 2002
Mon avis :
Lorsque j’ai fait l’habituel bilan lecture de fin d’année,
Le désert des Tartares de Dino Buzzatti figurait en bonne place dans mon top 5.
Un livre sublime, de ceux que l’on a envie de mettre entre les mains de ceux qu’on
aime « Lis ça ! ». Après ça je m’étais promis de rapidement
relire l’auteur italien. Mon choix s’est porté sur ce recueil de nouvelles bien
connu.
Cinquante-deux nouvelles nous entraînant tantôt dans le
fantastique, l’absurde, le tragique, le comique, à un moment en paradis, un
autre en enfer. A travers ces textes se révèle la personnalité et les
inquiétudes d’un homme posant un regard lucide et désabusé sur le monde qui l’entoure
et la nature humaine, mais où subsistent malgré tout l’espérance et l’humour.
Le K, nouvelle
éponyme du recueil, donne le ton de ce qui va suivre. On y retrouve également le
thème central du Désert des Tartares :
l’homme passe sa vie à attendre un destin qui ne se réalisera jamais, sa vie
lui échappe, la jeunesse est passée, la vieillesse est là et il est passé à
côté du bonheur. Pessimiste. Mais cela signifie aussi que le bonheur est là, à portée
de main, qu’il suffit juste de regarder à côté de soi et non pas au loin.
J’aime beaucoup le ton de Dino Buzzatti, son mordant, un
semblant de férocité, son ironie. Son univers est parfois bien déconcertant,
notamment lorsqu’il nous emmène au paradis, où les saints vivent une vie
idéale, si parfaite qu’il ne leur manque qu’une chose : l’espoir. Ou
lorsque l’on accompagne une jeune fille dans sa chute d’un building de 500
étages, elle observe par les fenêtres des vies qui lui échappent, le sol se
rapproche, c’est la vieillesse et la mort.
Comme toujours dans un recueil, certaines nouvelles nous
marquent plus que d’autres. Pour moi, ce fut notamment Le K, L’œuf, Le défunt par erreur, Douce nuit.
Vraiment, à découvrir absolument.
Extrait :
« Maintenant, c'était lui le vieux. Et son tour était
arrivé.
Régora commença à courir de toutes ses forces, mais elles étaient faibles. La jeunesse, cette saison fanfaronne et sans pitié qui semblait devoir durer toujours, qui semblait ne jamais devoir finir. Et une nuit avait suffi à la brûler. Maintenant il ne restait rien à dépenser. »
Régora commença à courir de toutes ses forces, mais elles étaient faibles. La jeunesse, cette saison fanfaronne et sans pitié qui semblait devoir durer toujours, qui semblait ne jamais devoir finir. Et une nuit avait suffi à la brûler. Maintenant il ne restait rien à dépenser. »
vendredi 27 mars 2020
Noël en décembre - Bernard Tirtiaux
Par Daphné
Résumé de l'éditeur :
Juin 1914, après une année universitaire à Bruxelles, Karla, fille unique d'une famille berlinoise aisée, s'apprête à rentrer chez elle sans avouer à sa famille qu'elle est enceinte.
Pendant le voyage, elle accouche prématurément et confie sa fille, Luise, aux fermiers wallons qu'ils l'ont sauvée. La guerre éclate et Luise est élevée avec les autres enfants des fermiers dont le petit Noël, de quatre ans son aîné, qui deviendra son protecteur.
Et lorsque, huit ans plus tard, Karla revient chercher Luise, Noël n'aura de cesse de retrouver celle qu'il aime comme une sœur et plus encore.
Noël deviendra photographe puis pilote en 1930. Une nouvelle fois, le souffle de la guerre va bouleverser leurs destins et Luise et sa famille vont disparaître dans les camps.
Ce beau roman parcourt trente années d'absence et de passion racontées par Noël comme une longue lettre adressée à Luise qu'il espère toujours retrouver.
Mon avis :
Je suis déjà tombée plusieurs fois sur ce livre à la médiathèque, et, à chaque fois, j'hésitais avant de le reposer sur les rayons. il y a peu, je me suis finalement laissée tenter.
Ce livre, écrit à la manière d'une longue lettre, nous raconte l'histoire de Noël et de Luise : ils ont grandi ensemble et, depuis toujours, Noël voue à Luise un amour profond mais la vie n'aura de cesse de les séparer.
Que dire... l'histoire aurait pu me plaire. Elle m'a plu en vérité et j'aurais pu véritablement passer un bon moment d'autant que l'écriture, plutôt poétique et légère a de réelles qualités. Mais... rien à faire, je n'ai pas accroché et n’ai réussi à m'attacher ni à l'un ni à l'autre des personnages. Est-ce parce que j'aurais préféré que certains, sujets, certains moments soient plus approfondis ? Pourtant, il était plutôt normal qu'ils ne le soient pas étant donné que cette longue lettre a pour unique but, pour Noël, de parler à Luise de leur histoire. Histoire qui court sur plus de vingt ans et qui par conséquent ne peut contenir autant de détails qu'il n'est de jours. Normal, donc, me direz-vous que tant de passages soient seulement survolés. Mais cela m'a gêné dans ma lecture. Comme si, au lieu de lire un roman, je lisais une chronique un peu dénuée d'émotion. A bien y réfléchir, c'est un peu le principe épistolaire...
Par ailleurs, le personnage de Noël, à mes yeux, manque un peu de profondeur.
Pourtant, je le répète, j'ai bien aimé l'histoire en tant que telle ainsi que l'écriture. Et j'ai lu de très bonnes critiques au sujet de ce livre... Mais rien à faire, je n'ai pas réussi à vraiment accrocher...
Extrait :
"Les vrais contrats de la vie, on les passe avec soi-même. La plume pour les écrire se trempe dans l'encrier du cœur."
Auteur: Bernard Tirtiaux
Titre : Noël en décembre
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : J.C. Lattes
Date de parution : 2015
Nombre de pages : 250
Résumé de l'éditeur :
Juin 1914, après une année universitaire à Bruxelles, Karla, fille unique d'une famille berlinoise aisée, s'apprête à rentrer chez elle sans avouer à sa famille qu'elle est enceinte.
Pendant le voyage, elle accouche prématurément et confie sa fille, Luise, aux fermiers wallons qu'ils l'ont sauvée. La guerre éclate et Luise est élevée avec les autres enfants des fermiers dont le petit Noël, de quatre ans son aîné, qui deviendra son protecteur.
Et lorsque, huit ans plus tard, Karla revient chercher Luise, Noël n'aura de cesse de retrouver celle qu'il aime comme une sœur et plus encore.
Noël deviendra photographe puis pilote en 1930. Une nouvelle fois, le souffle de la guerre va bouleverser leurs destins et Luise et sa famille vont disparaître dans les camps.
Ce beau roman parcourt trente années d'absence et de passion racontées par Noël comme une longue lettre adressée à Luise qu'il espère toujours retrouver.
Mon avis :
Je suis déjà tombée plusieurs fois sur ce livre à la médiathèque, et, à chaque fois, j'hésitais avant de le reposer sur les rayons. il y a peu, je me suis finalement laissée tenter.
Ce livre, écrit à la manière d'une longue lettre, nous raconte l'histoire de Noël et de Luise : ils ont grandi ensemble et, depuis toujours, Noël voue à Luise un amour profond mais la vie n'aura de cesse de les séparer.
Que dire... l'histoire aurait pu me plaire. Elle m'a plu en vérité et j'aurais pu véritablement passer un bon moment d'autant que l'écriture, plutôt poétique et légère a de réelles qualités. Mais... rien à faire, je n'ai pas accroché et n’ai réussi à m'attacher ni à l'un ni à l'autre des personnages. Est-ce parce que j'aurais préféré que certains, sujets, certains moments soient plus approfondis ? Pourtant, il était plutôt normal qu'ils ne le soient pas étant donné que cette longue lettre a pour unique but, pour Noël, de parler à Luise de leur histoire. Histoire qui court sur plus de vingt ans et qui par conséquent ne peut contenir autant de détails qu'il n'est de jours. Normal, donc, me direz-vous que tant de passages soient seulement survolés. Mais cela m'a gêné dans ma lecture. Comme si, au lieu de lire un roman, je lisais une chronique un peu dénuée d'émotion. A bien y réfléchir, c'est un peu le principe épistolaire...
Par ailleurs, le personnage de Noël, à mes yeux, manque un peu de profondeur.
Pourtant, je le répète, j'ai bien aimé l'histoire en tant que telle ainsi que l'écriture. Et j'ai lu de très bonnes critiques au sujet de ce livre... Mais rien à faire, je n'ai pas réussi à vraiment accrocher...
Extrait :
"Les vrais contrats de la vie, on les passe avec soi-même. La plume pour les écrire se trempe dans l'encrier du cœur."
mardi 24 mars 2020
Le mystère Sammy Went - Christian White
Par Ariane
Auteur :
Christian White
Titre :
Le mystère Sammy Went
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : anglais (Australie)
Traduction :
Pierre Ménard
Editeur :
Denoël
Nombre de
pages : 416p
Date de
parution : septembre 2019
Mon avis :
Quel point commun entre Sammy Went, une fillette américaine
disparue en 1990, et Kim, photographe vivant en Australie près de 30 ans plus
tard ? Aucun a priori. Et pourtant, elles sont une seule et même personne.
C’est ce qu’annonce un inconnu à Kim. Si au début elle réfute totalement l’idée,
elle se pose tout de même des questions, fait quelques recherches et découvre
qu’il n’y a aucune photo d’elle avant l’âge de deux ans. Puis il faut bien
reconnaître que la petite Sammy lui ressemble énormément… Rapidement le doute n’est
plus permis. Impossible d’interroger sa mère décédée quelques années plus tôt,
Kim n’a d’autre choix que d’aller au-devant de son passé et d’une famille dont
elle ne se souvient pas.
Le mystère Sammy Went n’est pas celui de son identité, on
découvre dès les premières pages que Kim est Sammy. Le mystère c’est celui de
sa disparition. Comment ? Qui ? Pourquoi ? Les chapitres
alternent entre passé et présent. Dans le passé nous découvrons les secrets qui
se cachent derrière de vernis de perfection de la famille Went. Dans le
présent, Kim va les faire éclater au grand jour.
C’est plutôt bien mené, on ne s’ennuie pas et certains personnages
secondaires sont intéressants. Pourtant une fois de plus, je ne me suis pas
passionnée pour cette lecture. Comme souvent avec les romans policiers, j’ai
assez rapidement deviné pas mal de faits (mais pas tous), j’ai trouvé les
personnages principaux assez plats (la passivité avec laquelle Kim/Sammy
accepte la situation est assez déconcertante) et le tout m’a souvent semblé un
peu morne.
Toutefois, c’est une lecture détente plutôt sympathique,
parfaite pour les vacances par exemple.
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