Auteur :
Nathaniel Hawthorne
Titre :
La lettre écarlateGenre : roman
Langue d’origine : anglais (Etats-Unis)
Editeur : Gallimard
Nombre de pages : 288p
Date de parution : novembre 1954 (1ère parution 1850)
Présentation de l’éditeur :
La Lettre écarlate, c'est la marque au fer rouge qui
désigne la femme adultère dans l'Amérique au puritanisme obsessionnel de
l'époque coloniale. Trois personnages : Hester qui vit avec une dignité
admirable sa faute et sa solitude. Arthur Dimmesdale, le jeune passeur dont les
élans mystiques soulèvent à Boston l'enthousiasme des fidèles mais qui,
ensorcelé par Hester, ne parvient ni à dominer ni à vivre sa sensualité.
Chillingworth, le mari, qui pendant des années tourmentera en silence le
pasteur jusqu'à la folie et à la mort.
Le premier des grands romans américains, la clef d'une sensibilité nationale toujours partagée entre la tentation du scandale et le démon de la culpabilité.
Le premier des grands romans américains, la clef d'une sensibilité nationale toujours partagée entre la tentation du scandale et le démon de la culpabilité.
Mon avis :
Pour respecter mes bonnes résolutions de l’année je continue
à découvrir ou redécouvrir des classiques de la littérature. Je n’avais jamais
eu l’occasion de lire Hawthorne, mais ce roman était noté dans ma liste depuis
des années.
Hawthorne nous raconte l’histoire d’Hester, jeune femme
condamnée à porter sur ses vêtements la lettre A comme adultère. Hester, dont
l’époux est porté disparu, a mis au monde un enfant et elle refuse de révéler
l’identité du père. Malgré la lettre écarlate qui la marque telle une marque
indélébile et la désigne comme coupable aux yeux de ses concitoyens, Hester
reste digne et gagne leur respect par son comportement exemplaire.
Pas de suspens ici, l’identité de l’amant d’Hester est
connue du lecteur. Toute comme l’identité réelle de l’homme qui arrive en ville
le jour de la condamnation d’Hester. L’intérêt de l’œuvre réside principalement
dans les caractères antagonistes de ces trois personnages principaux. Hester
est une femme belle et forte, supportant avec dignité sa condamnation et le
rejet dont elle fait l’objet. Arthur Dimmesdale, le révérend de la communauté,
est rongé par son secret et l’hypocrisie dont il se rend coupable chaque jour,
par sa lâcheté à l’opposé du courage d’Hester. Et Chillingworth, qui incarne
l’esprit de vengeance.
La lettre écarlate est aux yeux de ceux qui ont condamné
Hester, le signe de l’infamie. Mais celle-ci, loin d’essayer de la cacher ou
d’en avoir honte, la met en valeur par des broderies dorées et l’arbore avec
fierté. Cette lettre permet finalement à Hester de proclamer à la communauté
« voyez qui je suis » en opposition avec la discrétion de son
attitude. La lettre écarlate dénonce finalement plus l’hypocrisie de cette
société que le crime d’Hester.
C’est un roman intéressant qui offre aux lecteurs de
nombreuses pistes de réflexion.
Extrait :
« La brèche que
la faute a faite dans l’âme humaine ne peut pas être comblée. On peut la
garder, la surveiller, empêcher l’ennemi d’y pénétrer de nouveau de force –
c’est-à-dire, peut-être le contraindre à trouver une autre voie pour trouver
ses assauts. Mais le mur demeure ouvert, et, près de l’ouverture, se tient
l’ennemi rusé qui cherche à renouveler
son triomphe. »
Lu dans le cadre des challenges Petit bac (thématique classique, catégorie couleur), Un classique par mois et 50 états, 50 billets (Massachussets)
Lu dans le cadre des challenges Petit bac (thématique classique, catégorie couleur), Un classique par mois et 50 états, 50 billets (Massachussets)
J'ai envie de le relire maintenant!
RépondreSupprimerTu sais ce qu'il te reste à faire alors !
SupprimerAriane
Je ne l'ai jamais lu ! Je dois toujours le faire et puis j'oublie ...
RépondreSupprimerAlors n’hésite pas !
SupprimerAriane
Lu il y a très longtemps, je suis très tentée pour le relire ... Hop, billet ajouté !
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