Auteur :
Cécile Coulon
Titre :
Les grandes villes n’existent pas
Genre :
essai
Langue
d’origine : français
Editeur :
Seuil
Nombre de
pages : 100p
Date de
parution : janvier 2015
Présentation de l’éditeur :
"Quelle horreur d'être jeune dans ce coin !"
Cécile Coulon a entendu cette remarque durant toute son adolescence. Les petits
villages du fin fond du Massif Central, perdus entre terres agricoles et
banlieues dortoirs, seraient-ils des lieux invivables ? L'auteure et ses amis
d'enfance ont pourtant su en faire leurs terrains de jeux et d'apprentissage.
Entre le stade, l'école, l'unique boutique et l'église, dans un monde dont les
adultes sont largement absents, il semble, à lire la romancière, qu'il soit
possible de grandir heureux dans l'ignorance la plus totale des grandes villes.
Mon avis :
« Quelle horreur d’être jeune dans ce coin ! »,
comme Cécile Coulon j’entends souvent cette remarque horripilante. Si j’ai
grandi et passé la plus grande partie de ma vie en région parisienne, je me
suis installée il y a quelques années en campagne avec mon compagnon et mes
filles. Et depuis, cette remarque est souvent venue aux lèvres de certains,
plaignant mes filles de devoir grandir dans un « trou perdu ».
Aussi, cette lecture m’a fait un bien fou. Car oui on peut
passer sa jeunesse en campagne et s’en porter fort bien ! Alors bien sûr
il n’y a pas de centre commercial à proximité, pas de transports en commun, le
bourg est à plusieurs kilomètres et le cinéma le plus proche à 20 minutes en
voiture. Mais il y a tant d’autres choses !
J’ai aimé retrouver Cécile Coulon dont j’ai tellement aimé
lire les romans. Il y a une fraîcheur et une sincérité rares dans son écriture.
Si mes filles suivent un tant soit peu le chemin de Cécile
Coulon je pourrai m’estimer heureuse (je ne parle pas forcément de talent d’auteur,
quoique je serai heureuse si c’était le cas, mais d’être épanouies, et d’avoir
à la fois une richesse intellectuelle et culturelle et une proximité avec la
nature).
Extrait :
« Quand on y a
grandi, on a presque réussi à se persuader, au fil du temps, que les grandes
villes n’existent pas. »
Pourquoi pas, s'il croise ma route.
RépondreSupprimerCe serait une rencontre intéressante.
SupprimerAriane
Tiens oui je le lirais bien, j'habite une 'petite' ville et en suis heureuse (pour l'instant, parce qu'il faut quand même un moyen de déplacement et la santé)Mais pour l'enfance c'est absolument incomparable!!!
RépondreSupprimerC'est incomparable pour moi !
SupprimerAriane