Titre :Les
petites filles rêvent de chevaux
Auteur :
Cécile-Marie Hadrien
Langue
publication : Français
Éditeur :
Paul&Mike
Nombre
de pages : 143p
date
publication : octobre 2016
Présentation de l'éditeur :
Chronique
autobiographique en trompe-l’œil d’une rupture sentimentale, «
Les petites filles rêvent de chevaux » dresse le portrait d’une
femme moderne dans tous ses paradoxes et ses rêveries. Cécile-Marie
Hadrien nous entraîne avec délicatesse et humour dans ce récit qui
remonte le cours de l’existence, depuis l’adolescence et ses
premiers émois amoureux jusqu’à l’âge adulte, à l’ombre de
cette sœur adulée et encombrante.
Mon
avis :
Tout
d'abord, je remercie les éditions Paul&Mike et Babelio de me
l'avoir envoyé grâce à l'opération masse critique. Je n'avais pas
du tout entendu parler de ce livre, et encore moins de son auteur. Je
ne savais pas du tout où ce livre allait me mener, j'y suis rentrée
sans rien connaître. Et ça fait du bien de n'avoir aucun a priori
en tête.
Ce
roman m'a fait penser à une série de photomatons de Léti au milieu
de ses cartons qui repense à son passé. C'est un petit livre
doudou, d'une tendresse et d'une sincérité rares. Ses souvenirs,
ses réflexions, son humour, ses faiblesses, sa force touchent le
lecteur, l'ensemble est très intéressant et intelligent.
J'ai
adoré l'écriture de l’auteur qui est juste sublime, elle
retransmet une infinité d'émotions. Elle n'en fait pas des tonnes,
elle est simple et c'est ce qui lui permet d'être aussi agréable.
La
famille de l’héroïne est... comment dire ? Atypique. Un père
anti-conformiste et artiste qui fait des poupée en légo. Une mère
coincée, organisée qui prône le retour aux traditions. Une sœur
encombrante qui c'est construit une vie « parfaite »
grande maison à crédit, enfants turbulents, boulot prenant, mari
négligé. Forcément quand tout ce beau monde est réunit ça fait
des étincelles. Il est difficile de se faire une place entre eux.
C'est
pourtant ce que Léti est obligée de faire. Il faut dire qu'elle
aussi est particulière, elle est graphiste, déteste les engagements
qui lui donnent le sentiment d'être prisonnière, elle est phobique
des taches administratives. Mais surtout elle est très attachante,
et je me suis beaucoup identifiée à certains traits de son
caractère.
Ce
livre parle d'art, d'émancipation, de construction et déconstruction
de soi. Mais aussi d'amour. Par contre ici on ne va pas parler
d’amour gnangnan, culcul la praline. L’héroïne nous raconte ses
principales histoires de cœur, donc pour chaque histoire on a un
point de vue plus mature pour juger et analyser les événements.
Parmi tous ces amoureux, l'un d'eux se détache, c'est Soli,
l'océanographe, l'homme de la mer. Le dernier petit ami de Léti.
Celui à qui l'on doit la situation dans laquelle se trouve Léti,
c'est à dire dans son petit studio au milieu des cartons avec une
bouteille de vin blanc.
Pour
résumer, je vous conseille ce livre que j'ai vraiment aimé.
J'espère vous avoir donné envie de le découvrir et qu'il vous
plaira autant qu'à moi.
Citation :
« Et
il me manque autre chose… Ah oui : de l'air, de l'espace, de
l'amour. Seul l'air est gratuit. L'espace se paye cash. Pour l'amour,
on reçoit l'addition quand c'est fini. Après le festin. La
douloureuse. »
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