Auteur :
Alexandre Seurat
Titre :
L’administrateur provisoire
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Rouergue
Nombre de
pages : 182p
Date de
parution : août 2016
Présentation de l’éditeur :
Découvrant au début du récit que la mort de son jeune frère
résonne avec un secret de famille, le narrateur interroge ses proches, puis,
devant leur silence, mène sa recherche dans les Archives nationales. Il découvre
alors que son arrière-grand-père a participé à la confiscation des biens juifs
durant l’Occupation. Le récit tente d'éclairer des aspects historiques souvent
négligés jusqu'à récemment, l’aryanisation économique de la France de Vichy,
crime longtemps refoulé par la mémoire collective. Une enquête à la fois
familiale et historique bouleversante, s’appuyant sur des documents réels.
Mon avis :
J’avais été marquée l’année dernière par ma lecture de La
maladroite, premier roman d’Alexandre Seurat, où il traitait avec pudeur un
sujet extrêmement difficile. J’étais donc impatiente de le retrouver avec un
second roman. Malheureusement c’est une déception.
Après l’enterrement de son frère, le narrateur apprend au
cours d’une discussion familiale que son arrière-grand-père, Raoul H., aurait joué un rôle peu glorieux pendant l’Occupation.
Il décide d’en savoir plus et mène son enquête auprès des différents membres de
sa famille puis aux Archives. Il découvre alors que celui-ci a occupé la fonction
d’administrateur provisoire, chargé de gérer les entreprises, commerces ou
biens mobiliers et immobiliers confisqués aux Juifs.
Le thème du secret de famille est très souvent exploité en littérature et Alexandre Seurat a encore une fois choisi un sujet difficile.
Un sujet peu traité et prometteur.
Malheureusement, je n’ai pas du tout adhéré à la construction du récit. Pour
être franche, je me suis souvent sentie complètement perdue, entre les
digressions sur son frère qui semble hanté par la Seconde Guerre Mondiale sans
rien savoir pourtant de cet arrière-grand-père, la relation d’un étrange procès,
les relations tendues du narrateur avec ses parents, l’alternance impromptue de
passé et de présent, l’enquête, le récit du destin de familles spoliées par
Raoul H., documents d’archives,… Bref impossible de m'y retrouver.
Dommage, car j’étais très intéressée tant par le sujet de la
spoliation des biens des Juifs que par le poids de la culpabilité ressentie par les générations suivantes.
Ah quel dommage ! j'étais tentée par cette lecture, s'il est à la bibliothèque j'essaierai quand même.
RépondreSupprimerD'autres ont bien aimé, j'espère que ça te plaira.
SupprimerAriane