Auteur :
Guy de Maupassant
Titre :
Contes de la bécasse
Genre :
nouvelles
Langue
d’origine : français
Editeur :
Gallimard
Nombre de
pages : 213p
Date de
parution : 1ère parution 1883
Présentation de l’éditeur :
Le Maupassant des grands jours, des histoires assez lestes
qui, dans la veine de Boule de suif, évoquent des paysans trousseurs de
filles, de plantureuses noces normandes, des quincailliers de province que le
démon de midi pousse à d'infructueuses tentatives de viol dans des
compartiments de chemins de fer. Mais aussi «La Peur», «La Folle», le
Maupassant qui en quelques pages touche le fond du cœur humain dans ce qu'il a
de plus pitoyable ou cruel. Il n'est guère de portraits de la haine comparables
à celui qui, dans «Saint-Antoine», oppose un soldat allemand et un fermier du
pays de Caux, et «La Rempailleuse» est peut-être la plus belle histoire d'amour
que Maupassant ait jamais écrite.
Mon avis :
Je crois avoir déjà dit que Maupassant est un auteur que
j’affectionne tout particulièrement et que je retrouve toujours avec plaisir.
C’est pour terminer la thématique classique de mon challenge petit bac que j’ai
ressorti ce recueil lu des années auparavant. Et le charme a opéré une fois de
plus.
Ce recueil regroupe 17 nouvelles, tantôt joyeuses, tantôt
tristes. La première, intitulée La bécasse,
tient le rôle de préambule. Elle raconte un soir de chasse chez un vieil
aristocrate invalide, au cours duquel les invités racontent ces histoires.
Maupassant excelle dans ce format littéraire, quelques pages
à peine lui suffisent pour conter une histoire passionnante, brosser un
portrait très vivant de ses personnages. En tant que normande d’origine, j’aime
beaucoup sa vision à la fois tendre et ironique du monde paysan normand. Je retiens certaines nouvelles qui m’ont
marquée particulièrement : Pierrot
et La folle histoires très touchantes
qui illustrent à merveille la cruauté humaine, Aux champs et Un fils qui
interrogent sur les relations parent/enfant, La rempailleuse une touchante histoire d’amour au goût amer, et Un normand qui m’a fait rire aux éclats.
J’ai passé un très bon moment avec Maupassant et ce format
convient très bien à mon temps de
lecture limité ces derniers temps.
Extrait :
« C’était l’automne, la saison rousse. Les feuilles
voltigeaient sur les gazons comme des volées d’oiseaux. On sentait traîner dans
l’air des odeurs de terre humide, de terre dévêtue, comme on sent une odeur de
chair nue, quand tombe, après le bal, la robe d’une femme. »
Cet ouvrage est dans ma PAL depuis un long moment, il serait temps que je l'en sorte, surtout après ce bel avis :)
RépondreSupprimerToute l’œuvre de Maupassant est à lire !
SupprimerAriane
J'ai des nouvelles de Maupassant dans ma PAL, mais ce ne sont pas celles-ci. Il a vraiment bien capté la mentalité normande, surtout celle du Pays de Caux.
RépondreSupprimerEn tant que cauchoise, est-ce que je m'y reconnais ?
SupprimerAriane