Auteur :
Emmanuelle Favier
Titre :
Le courage qu’il faut aux rivières
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Albin Michel
Nombre de
pages : 217p
Date de
parution : août 2017
Présentation de l’éditeur :
Elles ont fait le serment de renoncer à leur condition de
femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la tradition réserve
depuis toujours aux hommes : travailler, posséder, décider. Manushe est
l’une de ces « vierges jurées » : dans le village des Balkans où
elle vit, elle est respectée par toute la communauté. Mais l’arrivée d’Adrian,
un être au passé énigmatique et au regard fascinant, va brutalement la rappeler
à sa féminité et au péril du désir.
Mon avis :
Je me souviens d’un documentaire il y a quelques années,
dont je serais bien en peine de retrouver le titre, grâce auquel j’avais
découvert avec surprise cette tradition des « vierges jurées ». Alors
bien sûr, ce roman ne pouvait que m’intriguer.
Manushe vit la vie ordinaire d’un homme dans son petit
village natal. Mais Manushe n’est pas un homme ordinaire, elle est une femme
mais a juré de renoncer à sa vie de femme et de mener une vie d’homme pour
échapper à un mariage non désiré. Tout est remis en question lorsqu’un étranger
arrive au village.
L’écriture est belle, il s’en dégage beaucoup de poésie, de
force et de douceur à la fois.
En revanche j’ai trouvé que l’histoire manquait de
consistance et que les personnages restaient insaisissables. J’ai donc eu
beaucoup de mal à entrer dans cette histoire et à m’intéresser aux destins hors
normes de Manushe et Adrian.
C’est donc une déception, mais la plume de l’auteur m’a plu
et je n’hésiterai pas à la relire si l’occasion se présente.
Extrait :
« Elles ont fait le serment de renoncer à leur
condition de femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la
tradition réserve depuis toujours aux hommes : travailler, posséder,
décider. Manushe est l’une de ces « vierges jurées » : dans le
village des Balkans où elle vit, elle est respectée par toute la communauté.
Mais l’arrivée d’Adrian, un être au passé énigmatique et au regard fascinant,
va brutalement la rappeler à sa féminité et au péril du désir. »
« Alors Adrian regardant le lynx vit tout autre chose.
Dans la robe tachetée où jouaient les ombres, dans les yeux soulignés de blanc,
dans la collerette de barbe douce et féminine il vit un salut, une promesse,
une exhortation même, qui était aussi un avertissement. Il vit une image de sa
solitude et la possibilité d’en faire une liberté. »
« Considérant le chemin qui l'avait menée au bord de ce lac,
elle repensait aux rivières qui pour former l'étendue continuaient de braver la
roche, le gel et la sécheresse, et dont le courage lui ferait à jamais défaut. »
J'ai dû voir le même documentaire que toi ! J'ai lu pas mal d'avis mitigés, je ne me lancerai donc pas.
RépondreSupprimerJe n'ai pas non plus lu d'avis vraiment positifs, j'aurai du faire l'impasse.
SupprimerIl me tentait à sa sortie, mais les billets successifs notent ce manque de consistance... j'ai besoin de solide en ce moment, sinon je passe ! ;-)
RépondreSupprimerJe te comprends, pas la peine d'encombrer des listes déjà bien trop longues !
SupprimerDes avis vraiment très différents sur ce roman. Mais il ne me tente pas.
RépondreSupprimer;-)
Supprimer