Auteur :
Sandrine collette
Titre :
Juste après la vague
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Denoël
Nombre de
pages : 304p
Date de
parution : janvier 2018
Présentation de l’éditeur :
Une petite barque, seule sur l’océan en furie.
Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots.
Un combat inouï pour la survie d’une famille. Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes, comme des soubresauts de rage. Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des corps gonflés approchent de leur île.
Et l’eau recommence à monter. Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants.
Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots.
Un combat inouï pour la survie d’une famille. Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes, comme des soubresauts de rage. Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des corps gonflés approchent de leur île.
Et l’eau recommence à monter. Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants.
Mon avis :
Sandrine Collette s’essaie au post-apocalyptique avec ce
roman qui nous raconte l’histoire de Louie et de sa famille. Un volcan
sous-marin s’est effondré provoquant une vague gigantesque qui a englouti de gigantesques
portions de terre. Depuis leur maison perchée en haut d’une colline, Louie et
les siens ont assisté à l’horreur. Ils espéraient un retrait des eaux, mais au
contraire le niveau continue de monter. Il n’y a pas de choix possible, il faut
quitter la maison. Sauf que… Neuf enfants et leurs parents et une seule barque
à 8 places. Pata et Maddie doivent choisir les enfants qu’ils laisseront derrière
eux et reviendront chercher une fois les autres mis en sécurité. Ils ont besoin
des grands pour ramer, les petites ne peuvent rester seules, le choix se porte logiquement
sur les trois du milieu. Ou est-ce parce que justement ces trois-là ne sont pas
aussi réussis que les autres ? Louie avec sa jambe tordue, Perrine avec
son œil borgne et Noé le nain. Seuls dans leur maison île, ils attendent livrés
à eux-mêmes, avec leurs questions, leurs doutes et leur colère. Pendant que les
parents et les autres enfants tentent d’atteindre un refuge.
Si le roman est très différent des autres romans de Collette,
on y retrouve tout de même le rythme soutenu et la montée en tension. Elle sait
parfaitement gérer la construction d’un récit. L’écriture est précise, sans
fioriture, incisive même. Mais par-dessus tout, elle sait donner corps à ses
personnages.
On s’attache aux trois enfants abandonnés, on frémit pour et
avec eux, on espère, on attend. Mais j’ai particulièrement aimé le personnage
de la mère, tiraillée par l’envie de sauver ceux qui sont avec elle et le
déchirement d’avoir abandonné les autres. Mais je regrette que les autres
personnages(le père et les autres enfants) soient totalement effacés par ces
quatre personnages.
Donc une bonne lecture, du genre qui vous remue et qui donne
envie de lire d’autres romans de la dame.
Extrait :
« La nudité de l’océan l’affole. L’eau à perte de vue,
sans une racine où s’agripper, sans une herbe pour accrocher le regard, un
désert sans fond, un abîme liquide. Curieusement, cette immensité l’oppresse.
Seule leur barque minuscule, entre ciel et terre, est un refuge acceptable.
Si frêle cependant. »
Si frêle cependant. »
« Tout son corps ne vibrait que pour eux, les neuf
petits à qui elle avait donné la vie, le père et elle en avaient ri de bonheur
chaque fois que cela était arrivé, elle ne devait pas baisser les bras, jamais,
car chacun de ses enfants à lui seul valait la peine qu'elle s'éreinte et
s'arc-boute. »
« Cette nuit-là, ils auraient voulu l’oublier, depuis
les parents jusqu’au bébé, cette nuit qui avait laissé la maison suintante
d’eau et les esprits pleins d’une épouvante inextinguible, l’océan se glissant
partout, sa langue entraînant sur son passage tout ce qu’elle pouvait emporter,
tout ce qu’elle pouvait détacher, et déchirer, et ramener avec elle au cœur des
flots dont rien ne reviendrait jamais. À l’aube suivante, où que porte leur
regard, il glissait sur une étendue grise, bleue ou verte, des herbes perçant
la surface là où il n’y avait sans doute qu’un pied ou deux de profondeur –
rien sur le reste. De l’eau à croire que l’on était en pleine mer, et c’était
devenu une mer en effet, avec de rares îles qui émergeaient encore, là où,
quelques heures plus tôt, se tenait le monde. »
Pas le meilleur de l'auteur, mais une lecture intéressante.
RépondreSupprimerBien résumé !
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