Par Daphné
Résumé de l'éditeur :
Huit femmes. Huit destins. Une journée.
Elles sont huit Parmi elles, une conductrice de poids lourd sur les routes de France, la porte parole de la Maison Blanche, une prisonnière en Chine ou encore une orpheline en Inde. À priori, tout les sépare Et pourtant, en l'espace de 24 heures, ce 24 avril 2020 où le monde semble s'être mis à l'arrêt, leurs destins vont se rejoindre et leurs vies irrémédiablement se lie
Mon avis:
Huit battements d'ailes, ce sont huit voix. Huit voix féminines, venues de plusieurs endroits dans le monde, dont les histoires, le temps d'une journée, se rejoignent. En pleine cris de covid, chacune d'entre elles a une manière très différente de vivre le confinement. Ce n'est pas un livre sur le confinement bien qu' il soit bel et bien présent, en toile de fond. Non, c'est un livre qui aborde de nombreux thèmes : la violence conjugale, la maltraitance des animaux, l'inceste, la solitude, la résilience, la solidarité, l'abandon...
Le temps d'une journée, on rencontre donc une femme enfermée dans son appartement avec son mari violent, sa voisine qui l'entend crier et ne sait comment lui venir en aide, une petite fille orpheline dont le meilleur ami sera prochainement adopté par une riche famille, une chauffeuse de poids lourds venant en aide à une passagère clandestine, la porte-parole de la maison blanche prête à tout pour arriver à ses fins, une ourse prisonnnière dont on extrait la bile pour fabriquer des médicaments, une vieille femme qui tente de maîtriser les réseaux sociaux pour communiquer avec sa famille et qui chante avec sa petite voisine de balcon à balcon, une chanteuse célèbre qui s'apprête à révéler dans l'une de ses chansons son plus terrible secret, une jeune infirmière qui se bat pour le droit des femmes... Chacune vient d'un pays différent, a une culture différente, une histoire différente. Si l'une est absolument abjecte, la plupart sont touchantes, certaines tout particulièrement.
C'est un livre engagé, sur celles qui se battent, sur celles aussi qui ne peuvent se battre, un livre où la solidarité prend tout son sens.
Extrait :
"Il y a des gens que l’on connaît très bien et auxquels on ne dit jamais rien de profond. Il y a ceux que l’on croise furtivement et avec lesquels on retire l’armure sans crier gare. L’éphémère autorise parfois plus que la permanence."
Fort et éprouvant j'imagine, mais ça me tente beaucoup.
RépondreSupprimerLaisse toi tenter sans hésiter!
SupprimerDaphné
J'aime beaucoup les portraits de femme, et c'est chouette d'y inclure une vision antispéciste <3
RépondreSupprimerOui, j'ai bien aimé cette vision là aussi.
RépondreSupprimerDaphné