Auteur :
Sarah Vaughan
Titre :
La meilleure d’entre nous
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais
Traducteur :
Alice Delarbre
Editeur :
Préludes
Nombre de
pages : 480p
Date de
parution : avril 2015
Présentation de l’éditeur :
« N’oubliez pas : la pâtisserie est une preuve d’amour. »
Kathleen Eaden, L’Art de la pâtisserie, 1966.
Angleterre, de nos jours. Le concours pour élire la nouvelle
Kathleen Eaden a commencé ! Cinq candidats sont en lice, réunis par une passion
commune. Mais la confection d’un cheesecake ou d’un paris-brest ne suffit pas
toujours à faire oublier les blessures et les peines. Jenny, la cinquantaine
tout en rondeurs, délaissée par son mari ; Vicki, qui aspire à plus qu’à élever
son petit Alfie ; Claire, la jeune caissière mère célibataire qui ne rêve même
plus d’une autre vie ; Karen, dont l’apparente perfection dissimule bien des
secrets ; sans oublier Mike, veuf en pleine thérapie culinaire… Au cours d’une
compétition aussi gourmande qu’échevelée, tous apprendront que l’art de la vie
est au moins aussi difficile que celui de la pâtisserie. Généreux et inspirant,
bourré d’émotion et d’humour, un premier roman à dévorer d’une seule traite,
peuplé de personnages irrésistibles. Une déclaration d’amour à toutes les
saveurs de la vie !
Mon avis :
Un roman qui parle de pâtisserie. Cuisine et littérature,
mes deux passions, voilà qui ne pouvait que me plaire !
Dans ce roman, des pâtissiers amateurs se livrent
compétition dans l’espoir d’incarner le nouveau visage de la marque Eaden,
jusque là représentée par l’incomparable Kathleen Eaden, épouse du fondateur de
la marque, épouse modèle, maîtresse de maison idéale et auteur d’un livre de
cuisine devenu culte. Pendant les quelques semaines du concours, ces cinq
personnages issus d’horizons très divers, vont faire face à leurs fêlures, et
par le biais de leur amour de la pâtisserie évoluer et grandir.
De courts chapitres sont également consacrés à Kathleen
Eaden, par lesquels l’on découvre que la vie idéale ne l’était pas et que cette
femme apparemment si maîtresse d’elle-même vivait elle aussi avec ses
blessures.
Des personnages plutôt sympathiques, quoique trop
superficiels et caricaturaux pour être réellement attachants. J’ai regretté que
le personnage de Mike en particulier ne soit pas plus développé. Car si l’on
suit le quotidien et les états d’âmes des quatre candidates féminines, ce n’est
pas le cas pour le personnage masculin.
Toutes les pâtisseries évoquées n’ont pas manqué de me
mettre l’eau à la bouche et j’ai très envie d’en confectionner certaines !
Le livre est divisé en plusieurs parties, comme pour un livre de cuisine, des
parties correspondant aux thèmes des épreuves du concours : gâteaux,
biscuits, pain et brioches, tartes, entremets. Que de gourmandises appétissantes !
Même si il y a parfois de grosses erreurs dans les recettes décrites. Est-ce dû
à une erreur de traduction ou est-ce une erreur de l’auteur ? Non, parce qu’une
sachertorte sans confiture d’abricots ??? C'est comme une tarte aux pommes sans pommes !
Tout de même une lecture estivale agréable, qui permet de
passer un bon moment.
Extrait :
« Il existe de
nombreuses raisons de faire la cuisine : recevoir, créer, impressionner,
nourrir, chercher qui l’on est et, parfois, il faut bien le reconnaître,
parfaire cet art. Mais souvent nous cuisinons pour assouvir une faim qui serait
plus sûrement rassasiée par un simple geste de l’être cher. Nous cuisinons pour
aimer et être aimé. »
Lu dans le cadre des challenges Un pavé par mois et Voisins, voisines
Je n'ai pas trop lu le détail des recettes, donc n'ai pu déceler d'erreurs, je n'y connais pas grand chose (et n'aime guère les gâteaux) Mais j'ai aimé ce roman!
RépondreSupprimerJ'ai aimé aussi malgré mes bémols.
SupprimerAriane
Je l'ai eu entre les mains et je 'lai reposé, je ne le sentais pas pour moi. Et ce que tu en dis me laisse à penser que j'ai eu raison.
RépondreSupprimerC'est loin d'être un indispensable.
SupprimerAriane
Une lecture idéale entre deux romans plus exigeants !
RépondreSupprimerUne lecture détente.
SupprimerAriane
Comme toi, j'ai regretté qu'on n'en sache pas davantage sur Mike, seul personnage masculin et que la situation familiale atypique promettait de belles réflexions.
RépondreSupprimerCe personnage aurait mérité d'être mieux exploité.
SupprimerAriane