samedi 12 septembre 2015

L'art acrobatique de la fugue - Roopa Farooki

Par Ariane


Auteur : Roopa Farooki

Titre : L’art acrobatique de la fugue

Genre : roman

Langue d’origine : Anglais

Traducteur : Jérémy Oriol

Editeur : Gaïa

Nombre de pages : 400p

Date de parution : juin 2015

Présentation de l’éditeur :

Maqil, connu aussi sous le nom de Mike, Mehmet, Mikhail, Miguel, est un charmeur et un charlatan. Habile arnaqueur, il s’invente des identités, abandonne femme, enfant, carrière derrière lui.
Dès sa naissance à Lahore, Pakistan, aux côtés de son jumeau mort-né, il a démontré quel battant il serait.
Il vole d’une vie à l’autre, vers Le Caire ou Paris, Londres ou Hong Kong, mais finit seul dans un hôtel miteux de Biarritz quelque quatre-vingts ans plus tard. L’histoire le rattrape, ainsi que ses créanciers. Mais jusqu’au bout, il ne pourra s’empêcher de jouer son va-tout. En joueur compulsif, qui perd au moins autant qu’il gagne, au jeu comme dans la vie.
 

Mon avis :

Quand je croise une librairie c’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher d’entrer. Je regarde, prend un livre, le feuillète puis le repose. Je repère des livres qui ont été présentés sur les blogs, d’autres dont je n’ai pas encore entendu parler, je note quelques titres et parfois, pas à chaque fois puisque j’essaye d’être raisonnable, j’achète un livre. Cet été, lors d’une de ces visites en librairie mon œil a été attiré par une couverture colorée. Le résumé me tente beaucoup, le début du roman aussi. Mais je préfère finalement acheter un autre livre. Quelques semaines plus tard le livre recroise mon chemin, mais une fois encore je décide d’attendre. Alors quand je l’ai vu trônant sur les rayons nouveautés de la bibliothèque je me suis jetée dessus !

Et heureusement que je ne l’ai pas acheté ! Car rien. Il ne s’est rien passé avec ce livre. Je ne suis pas rentrée dans l’histoire, je ne me suis pas attachée aux personnages, je n’ai rien ressenti du tout. Si ce n’est un profond ennui. Pourtant l’écriture est agréable, l’histoire bien construite, le personnage principal égoïste, menteur, joueur et manipulateur pourrait être passionnant. Dommage, mais ça n’a pas pris avec moi.



Extrait :

« Les lettres ont toujours une certaine gravité. On peut les garder comme preuve, les ranger pour la postérité, les lire et les relire. Quant à moi, je suis plus doué pour détruire des preuves que pour en laisser. Mais j’aime raconter des histoires. Elles sont plus légères, ne sont là que pour divertir. Je change parfois les noms, pas pour protéger l’innocent, mais pour permettre au coupable de prendre une longueur d’avance. »

Lu dans le cadre des challenges Tour du monde et Petit bac


 

4 commentaires:

  1. Dommage! Du même auteur et même éditeur j'avais beaucoup aimé La petite boutique des rêves (emprunté en bibli, je reste prudente)

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    1. Il y a des rencontres qui n'ont pas lieu alors que tous les éléments semblaient réunis. Dommage.
      Ariane

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  2. Ce sont des choses qui arrivent. Lorsqu'on s'est contentée d'un emprunt, c'est un moindre mal !

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