lundi 8 août 2016

Le couteau sur la nuque - Agatha Christie

Par Ariane




Auteur : Agatha Christie

Titre : Le couteau sur la nuque

Genre : roman policier

Langue d’origine : anglais

Editeur : Editions du masque

Nombre de pages : 288p

Date de parution : 1ère parution 1933

Présentation de l’éditeur :

Lady Edgware ne supporte pas la contradiction, surtout lorsqu'elle vient de son bougre de mari qui l'exaspère et qui refuse de divorcer ! Ce qui est très ennuyeux, puisque justement Lady Edgware souhaite épouser quelqu'un d'autre ! Comment faire pour se débarrasser de cet empêcheur de tourner en rond ? Lady Edgware fait appel à Hercule Poirot, grand spécialiste des affaires criminelles pour arriver à ses fins. Or celle-ci, Poirot s'en rend vite compte, aurait tendance à confondre tueur à gages et détective. Mais peu importe, après tout. Puisque le mari a fini par se résigner. Il vient d'avoir la bonne idée de mourir. Assassiné. Contrariant, Lord Edgware ?



Mon avis :

Faire appel à Hercule Poirot pour se débarrasser de son mari ! Quel culot ! Hercule Poirot consent à rendre visite à l’époux pour le convaincre de divorcer et lorsque le lendemain de leur rencontre celui-ci est retrouvé mort, tout semble accuser Lady Edgware. Mis à part une chose : son époux ayant accepté le divorce elle n’avait plus dès lors aucune raison de vouloir sa mort. Qui alors s’est débarrassé de l’odieux Lord Edgware et fait porter les soupçons sur son épouse ?

Poirot est ici accompagné de son ami Hastings, qui est à mes yeux un personnage dans intérêt aux côtés de son ami. L’enquête est fidèle aux autres romans de l’auteur : intelligente et bien construite, multipliant les indices et les suspects.

J’apprécie vraiment ces enquêtes où l’intellect et la logique prévalent, où la violence est absente, ainsi que l’ambiance, les dialogues et les personnages imaginés par Agatha Christie. C’est toujours un plaisir. 
Et c'est avec ce titre que je clos ma thématique Agatha Christie pour le challenge Petit bac.  



Extrait :

« J’ai remarqué que lorsque nous travaillons ensemble sur une affaire, Hastings, vous me pressez toujours de me mettre physiquement en action. Vous voudriez que je mesure des empreintes de pas, que j’analyse des cendres de cigarette, que je me mette à plat ventre pour examiner des petits détails. Vous ne comprenez pas qu’en fermant les yeux, confortablement installé dans un fauteuil, on peut s’approcher plus près de la solution d’un problème. On voit alors avec les yeux de l’esprit. »

Lu dans le cadre du challenge Petit bac (thématique Agatha Christie, catégorie objet)
 

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