Auteur :
David James Poissant
Titre :
Le paradis des animaux
Genre :
nouvelles
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Michel Lederer
Editeur :
Albin Michel
Nombre de
pages : 330p
Date de
parution : mai 2015
Présentation de l’éditeur :
Aussi fou que deux hommes prêts à tout pour sauver un
alligator, aussi tendre qu’un père essayant de se racheter auprès de son fils, Le
paradis des animaux donne vie à un univers riche et émouvant.
On y croise des arnaqueurs pleins d’illusions, de charmants
dépravés et de jeunes amants égarés. Criants de vérité et terriblement
attachants, ces personnages sont tous au bord du précipice. Sauter dans le vide
ou détourner le regard : telle est la question.
Avec un humour décalé et une grâce infinie, David James
Poissant explore la dérive poétique d’êtres ordinaires. Il sonde les âmes et
les cœurs de son un style aussi vif que tendrement mélancolique, et donne à des
sujets éternels une force renouvelée.
Mon avis :
Décidément, les auteurs américains sont particulièrement doués
pour les nouvelles. C’est bien souvent des auteurs de l’autre côté de l’Atlantique
qui m’ont séduite avec ce genre (mais pas que, Maupassant reste indétrônable).
Dans ce recueil comptant 12 nouvelles, David James Poissant explore
en particulier les thèmes de la complexité des relations familiales, du regret et de la rédemption. La première et la
dernière nouvelle du recueil sont consacrées à la relation difficile d’un père
et de son fils homosexuel. Autre nouvelle très touchante La fin d’Aaron, dans lequel une jeune femme raconte son amour
inébranlable pour son amour de jeunesse, un jeune homme instable
psychologiquement. « La fin du monde ?
Elle peut avoir lieu. Personne ne le nie. Mais c’est la fin d’Aaron que je
redoute. » Le remboursement raconte l’amour sans failles d’un père pour
son fils surdoué, dans Amputée la rencontre
improbable entre une adolescente et un trentenaire divorcé et La géométrie du désespoir la difficile
reconstruction d’un couple après la mort subite de leur bébé. Bref, beaucoup de
très beaux textes, bien écrits et touchants.
Ce fut donc une très agréable découverte, et j’espère que ce
jeune auteur (soutenu entre autre par Ron Rash, quelle caution !) produira
d’autres œuvres de la même qualité.
Extrait :
« Jusqu’à présent, je n’avais jamais remarqué qu’un seul mot, par sa
force, pouvait vous rendre brusquement et inexplicablement triste. »
Oui, les américains sont excellents en nouvelles, souvent ils démarrent par là avant les romans.
RépondreSupprimerCertains excellent dans ce domaine, mais sont plus décevants quand il s'agit d'un roman. J'ai hâte de voir ce que celui-ci nous réserve à l'avenir.
SupprimerAriane
Un auteur soutenu par Ron Rash, c'est irrésistible ! noté :-) (c'est pour bientôt chez toi ? tu vas bien ?)
RépondreSupprimerC'est sûr que ça donne confiance !
SupprimerEncore 5/6 semaines à tenir pour moi, mais après une courte période de répit les choses se compliquent de nouveau. Les prochaines semaines vont être longues !
Ariane
j'avais repéré ce recueil, mais la couverture ne me donnait pas trop envie. Comme je lis de plus en plus de nouvelles, je note !
RépondreSupprimerLa couverture ne me plaît pas non plus et je ne me serai pas dirigée vers ce recueil à cause de cela sans l'avis de Kathel. Comme quoi le proverbe dit vrai !
SupprimerAriane
LE recueil de nouvelles que j'ai le plus envie de lire en ce moment. Acheté avant l'été, il attend son tour, qui ne saurait tarder ;)
RépondreSupprimerJ'ai hâte de connaître tes impressions.
SupprimerAriane
oh ! grosse discussion avec Marie-Claude qui avait été déçue par ce recueil - résultat : je repoussais sa lecture mais le fetival America arrive et lire ce billet me fait dire que je devrais me le procurer au final ? et Jérôme qui en rajoute !
RépondreSupprimerJe le conseille sans hésitations !
SupprimerAriane