Auteur :
Daphne du Maurier
Titre :
Les oiseaux et autres nouvells
Genre :
nouvelles
Langue
d’origine : anglais
Editeur :
Le livre de poche
Nombre de
pages : 348p
Date de
parution :1ère parution 1952
Présentation de l’éditeur :
Au cœur de la nuit, le vent d'est cingle la falaise. Entre
deux rafales, des nuées d'oiseaux cognent aux vitres. Mais ce n'est pas la peur
qui les précipite avec une telle force vers le monde des hommes... On
retrouvera ici - et pas moins terrifiant- le récit qui inspira son chef-d’œuvre
au maître de l'angoisse, Alfred Hitchcock. Dans les autres nouvelles de ce
recueil, l'horreur se fait plus insidieuse, le fantastique à peine étranger au
réel. Il suffit d'un pommier à forme étrangement humaine, ou d'une ouvreuse de
cinéma qu'un jeune mécanicien a envie de suivre après la séance...
Mon avis :
Poursuivant ma découverte de l’œuvre de Daphne du Maurier,
j’ai choisi cette fois ce recueil de nouvelles qui traînait dans ma
bibliothèque depuis près d’une décennie. Mais au fur et à mesure de ma
progression certains éléments me semblaient familiers. Si bien que je pense
avoir probablement lu ce recueil il y a des années mais je ne m’en souvenais
plus (c’est grave ?).
Les oiseaux, nouvelle
éponyme du recueil, a été rendue célèbre par l’adaptation d’Alfred Hitchcock. L’histoire
en est bien connue, des hordes d’oiseaux attaquent soudainement les hommes. Mais
si vous avez déjà vu le film oubliez-le tout de suite, car la nouvelle dont il
est tiré est très différente. Je l’ai trouvée assez ennuyeuse et n’ai pas
ressenti l’angoisse de la situation. Dès lors je craignais un peu pour la
suite.
Fort heureusement, les autres nouvelles m’ont plus séduite. Le pommier en particulier m’a fait forte
impression. Un veuf remarque un pommier à la forme étrangement humaine lui
rappelant sa défunte épouse. Dès lors, ce pommier va occuper toutes ses pensées
et transformer petit à petit son quotidien en cauchemar. L’angoisse monte
subtilement, le fantastique et le réel se mêlent étrangement. Cette nouvelle
m’en a rappelé d’autres, celles d’un certain Edgar Allan Poe.
D’ailleurs, ce n’est pas la seule nouvelle qui m’a fait
penser à d’autres auteurs. S’il y a un peu de Poe dans Le pommier, j’ai trouvé un
soupçon de Maupassant dans Le petit
photographe ou une touche de Kafka dans Une
seconde d’éternité.
Toutes ces nouvelles sont surprenantes et témoignent du
grand talent de l’auteur. Un véritable plaisir !
Extrait :
« Il n'y avait point de vent, et les autres arbres ne
bougeaient pas; mais là, quelque chose frémissait, frissonnait dans les plus
hautes branches, une brise venue de nulle part et qui mourait aussitôt. Tout à
coup, une branche tomba du pommier sur le sol. C'était la branche basse aux
petits boutons bruns qu'il n'avait point voulu toucher. Aucun bruissement,
aucun signe d'agitation ne venait des autres arbres. Il continua à regarder la
branche gisant dans l'herbe sous la lune. Elle était étendue en travers de
l'ombre du jeune arbre, tout près de celui-ci et semblait le désigner d'un
doigt accusateur. »
Je n'ai pas lu ce recueil de nouvelles, j'ai seulement vu plusieurs fois le film de Hitchcock. Comme j'aime bien les nouvelles, je le note.
RépondreSupprimerLe film est très différent de la nouvelle. Chose rare, j'ai préféré le film. En revanche les autres nouvelles sont excellentes.
SupprimerOh, tu me rappelles des souvenirs ! Je l'ai lu, je devais avoir quinze ans, en pleine découverte d'Hitchcock. Et autant j'avais beaucoup aimé Rebecca, autant la nouvelles les Oiseaux, comme toi, m'avait beaucoup déçu. Mais le Pommier, oui, ça me rappelle quelque chose... Il faut que je relise ça !! Merci :)
RépondreSupprimerCette nouvelle m'a marquée !
Supprimerah je veux les lire !
RépondreSupprimerNe te prive pas !
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