Auteur :
T.C. Boyle
Titre :
Les vrais durs
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Bernard Turle
Editeur :
Grasset
Nombre de
pages : 448p
Date de
parution : mars 2016
Présentation de l’éditeur :
Alors qu’il est en croisière en Amérique centrale avec son
épouse, Sten Stensen, ancien Marine, sauve les touristes d’un gang armé en
tuant leur chef à mains nues. À son retour, notre héros malgré lui n’aspire
qu’à retrouver sa vie de paisible retraité sous le soleil californien.
Seulement voilà. Sten a un fils, Adam. Et Adam ne va pas très bien. Souffrant depuis longtemps d’une forme aiguë de psychose paranoïaque et délirante (il est notamment persuadé d’être la réincarnation d’un coureur des bois du 19e siècle), le jeune homme est tombé dans les filets d’une dénommée Sara Hovarty Jennings, de quinze ans son aînée. Sara vit seule avec son chien, et le reste du monde est son ennemi. Elle nourrit une haine viscérale contre « le gouvernement illégitime des États-Unis d’Amérique » et contre toute forme d’autorité. Sous son influence, Adam va devenir incontrôlable et basculer dans une folie qui est aussi celle de l’Amérique contemporaine, hantée par le démon de la violence.
Seulement voilà. Sten a un fils, Adam. Et Adam ne va pas très bien. Souffrant depuis longtemps d’une forme aiguë de psychose paranoïaque et délirante (il est notamment persuadé d’être la réincarnation d’un coureur des bois du 19e siècle), le jeune homme est tombé dans les filets d’une dénommée Sara Hovarty Jennings, de quinze ans son aînée. Sara vit seule avec son chien, et le reste du monde est son ennemi. Elle nourrit une haine viscérale contre « le gouvernement illégitime des États-Unis d’Amérique » et contre toute forme d’autorité. Sous son influence, Adam va devenir incontrôlable et basculer dans une folie qui est aussi celle de l’Amérique contemporaine, hantée par le démon de la violence.
Mon avis :
T.C. Boyle a l’habitude de présenter un
portrait sans concessions de l’Amérique d’aujourd’hui, habitée par des
personnages marquants. Ce nouveau roman reste dans cette lignée.
Tout commence par une croisière au Costa Rica. Sten Stensen,
principal à la retraite et vétéran du Vietnam, et son épouse Carolee,
participent avec un groupe de touristes à une excursion dans la jungle. A peine
arrivé à destination, le groupe est attaqué par une bande de voleurs, mais
retrouvant ses réflexes de soldat, Sten parvient à maîtriser l’un des
agresseurs et à mettre les autres en fuite.
De retour dans sa petite ville californienne, Sten Stensen,
déjà personnage de marque par son statut d’ancien principal, est un héros aux
yeux de ses voisins. Mais sa vie est compliquée par son fils Adam, jeune homme
marginal qui se prend pour un trappeur du 19ème siècle et qui entame
une relation tumultueuse avec Sarah une femme plus âgée que lui, qui refuse de
se soumettre aux lois.
Comme Kathel, j’ai trouvé la première partie du roman,
l’histoire de Sten en Amérique latine, particulièrement intéressante. Une
courte nouvelle se suffisant à elle-même et amenant d’intéressants sujets de
réflexion, notamment sur le décalage entre touristes et locaux, l’exploitation
des uns par les autres, la violence et la pauvreté gangrenant les pays d’Amérique
latine,… Boyle a écrit plusieurs recueils de nouvelles et je le trouve
particulièrement doué dans cet exercice.
Ensuite, les chapitres alternent entre trois
protagonistes : Sten, Adam et Sarah. Si Adam et Sarah ont un certain
nombre de points communs, Sten diffère en tout de ces deux personnages. Alors
que Sten est un exemple typique de l’American way of life, son fils Adam est en
totale rupture avec la société qu’il rejette farouchement. On retrouve donc là
un thème cher à Boyle, celui du choc des générations. Même si Adam n’est pas le
porte-drapeau idéal d’une jeunesse en rupture avec les idéaux de ses aînés. Ni
le père ni le fils ne sont vraiment sympathiques. Le père carré dans ses
certitudes, arrogant et méprisant. Le fils marginal, que sa folie galopante, ses
obsessions, sa consommation de drogues et sa haine du père transforment en criminel
dangereux.
Ce n’est pas mon préféré de T.C. Boyle mais j’ai pris
plaisir à retrouver l’auteur.
Extrait :
« Il s’interrompit alors, cherchant des mots qui, juste
à ce moment-là, se mirent à défiler dans sa ligne de vision, de gauche à
droite, comme s’il avait lu un téléscripteur, ce qui n’était pas nouveau, car
tout ici-bas, était écrit sur un téléscripteur comme dans une mauvaise émission
de télé du début d’après-midi, et tout avait été rabâché un milliard de
trillions de fois »
Je n'ai jamais lu cet auteur et je ne suis pas très tentée par son univers.
RépondreSupprimerDommage. Il y a vraiment de très bonnes choses. Mais il y a tellement d'autres auteurs à découvrir !
SupprimerAriane
Ce roman m'a donné envie en tout cas de trouver d'autres livres de l'auteur que j'ai ratés à leur sortie...
RépondreSupprimerC'est un auteur très prolifique !
SupprimerAriane
Ca fait longtemps que je n'ai rien lu de lui. C'est marrant, je garde un bon souvenir des mes lectures passées, et pourtant, quand je le croise, je n'ai jamais vraiment envie de le relire ...
RépondreSupprimerOn a parfois des périodes comme ça.
SupprimerAriane
encore jamais lu cet auteur! mais j'avais vu son intervention à LGL et ce livre m'avait semblé très intéressant
RépondreSupprimerJe ne suis pas assez assidue avec cette émission car je l'ai raté !
SupprimerAriane
Moi aussi je prendrais plaisir à retrouver cet auteur avec ce titre, j'en suis quasiment persuadé.
RépondreSupprimerHâte de savoir ce que tu en pensera.
SupprimerAriane
Hop, billet ajouté (le dernier, car le callenge est fini depuis le 31 juillet normalement :D ) Ravie de t'y avoir accueilli !
RépondreSupprimerDommage que ce soit la fin du challenge ! Il ne me reste plus qu'à le poursuivre de mon côté.
SupprimerAriane