samedi 20 août 2016

Les oiseaux - Daphne du Maurier

Par Ariane



Auteur : Daphne du Maurier

Titre : Les oiseaux et autres nouvells

Genre : nouvelles

Langue d’origine : anglais

Editeur : Le livre de poche

Nombre de pages : 348p

Date de parution :1ère parution 1952

Présentation de l’éditeur :

Au cœur de la nuit, le vent d'est cingle la falaise. Entre deux rafales, des nuées d'oiseaux cognent aux vitres. Mais ce n'est pas la peur qui les précipite avec une telle force vers le monde des hommes... On retrouvera ici - et pas moins terrifiant- le récit qui inspira son chef-d’œuvre au maître de l'angoisse, Alfred Hitchcock. Dans les autres nouvelles de ce recueil, l'horreur se fait plus insidieuse, le fantastique à peine étranger au réel. Il suffit d'un pommier à forme étrangement humaine, ou d'une ouvreuse de cinéma qu'un jeune mécanicien a envie de suivre après la séance...



Mon avis :

Poursuivant ma découverte de l’œuvre de Daphne du Maurier, j’ai choisi cette fois ce recueil de nouvelles qui traînait dans ma bibliothèque depuis près d’une décennie. Mais au fur et à mesure de ma progression certains éléments me semblaient familiers. Si bien que je pense avoir probablement lu ce recueil il y a des années mais je ne m’en souvenais plus (c’est grave ?).

Les oiseaux, nouvelle éponyme du recueil, a été rendue célèbre par l’adaptation d’Alfred Hitchcock. L’histoire en est bien connue, des hordes d’oiseaux attaquent soudainement les hommes. Mais si vous avez déjà vu le film oubliez-le tout de suite, car la nouvelle dont il est tiré est très différente. Je l’ai trouvée assez ennuyeuse et n’ai pas ressenti l’angoisse de la situation. Dès lors je craignais un peu pour la suite.

Fort heureusement, les autres nouvelles m’ont plus séduite. Le pommier en particulier m’a fait forte impression. Un veuf remarque un pommier à la forme étrangement humaine lui rappelant sa défunte épouse. Dès lors, ce pommier va occuper toutes ses pensées et transformer petit à petit son quotidien en cauchemar. L’angoisse monte subtilement, le fantastique et le réel se mêlent étrangement. Cette nouvelle m’en a rappelé d’autres, celles d’un certain Edgar Allan Poe.

D’ailleurs, ce n’est pas la seule nouvelle qui m’a fait penser à d’autres auteurs. S’il y a un peu de Poe dans Le pommier, j’ai trouvé  un soupçon de Maupassant dans Le petit photographe ou une touche de Kafka dans Une seconde d’éternité.

Toutes ces nouvelles sont surprenantes et témoignent du grand talent de l’auteur. Un véritable plaisir !



Extrait :

« Il n'y avait point de vent, et les autres arbres ne bougeaient pas; mais là, quelque chose frémissait, frissonnait dans les plus hautes branches, une brise venue de nulle part et qui mourait aussitôt. Tout à coup, une branche tomba du pommier sur le sol. C'était la branche basse aux petits boutons bruns qu'il n'avait point voulu toucher. Aucun bruissement, aucun signe d'agitation ne venait des autres arbres. Il continua à regarder la branche gisant dans l'herbe sous la lune. Elle était étendue en travers de l'ombre du jeune arbre, tout près de celui-ci et semblait le désigner d'un doigt accusateur. »

http://ennalit.canalblog.com/archives/2016/01/01/33098969.htmlhttp://profplatypus.fr/challenge-classique-2016/


6 commentaires:

  1. Je n'ai pas lu ce recueil de nouvelles, j'ai seulement vu plusieurs fois le film de Hitchcock. Comme j'aime bien les nouvelles, je le note.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le film est très différent de la nouvelle. Chose rare, j'ai préféré le film. En revanche les autres nouvelles sont excellentes.

      Supprimer
  2. Oh, tu me rappelles des souvenirs ! Je l'ai lu, je devais avoir quinze ans, en pleine découverte d'Hitchcock. Et autant j'avais beaucoup aimé Rebecca, autant la nouvelles les Oiseaux, comme toi, m'avait beaucoup déçu. Mais le Pommier, oui, ça me rappelle quelque chose... Il faut que je relise ça !! Merci :)

    RépondreSupprimer