Auteur :
Olivier Guez
Titre :
La disparition de Josef Mengele
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Grasset
Nombre de
pages : 240p
Date de
parution : août 2014
Présentation de l’éditeur :
1949 : Josef Mengele arrive en Argentine.
Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ? La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ? La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
Mon avis :
De son arrivée en Argentine en 1949 à sa mort en 1979,
Olivier Guez s’est penché sur la vie de Josef Mengele, « l’Ange de la mort »
d’Auschwitz. Car le régime de Péron a accueilli à bras ouverts des criminels
nazis et autres fascistes après la guerre.
J’aime la littérature et j’aime l’histoire, j’aime les
romans historiques et les livres d’histoire, ainsi que les biographies. Mais La disparition de Josef Mengele n’est ni
vraiment un roman, ni vraiment une biographie et en général j’ai beaucoup de
mal avec ce type d’ouvrage où il est difficile de distinguer la réalité de la
fiction. Toutefois, le récit d’Olivier Guez est bien documenté, bien construit
et se lit facilement.
Si je savais que de nombreux criminels de guerre nazis s’étaient
réfugiés en Argentine, je connaissais très peu les conditions de leur arrivée
et leur vie dans ce nouveau pays. Ce fut donc très intéressant, et en même
temps effrayant, de voir ces hommes évoquer leur passé sans remords ni
scrupules, de les voir s’accrocher à l’idéal nazi. Très instructif également,
la traque de ces criminels. J’ai été touchée par Rolf, le fils de Mengele, hanté
par les crimes de son père. Le personnage de Mengele est terrifiant autant que
méprisable, Olivier Guez n’a pas cherché à l’humaniser pas plus qu’à en faire
un monstre, il nous montre un homme froid, cruel et lâche.
C’est donc un ouvrage très instructif même si je n’ai pas
accroché avec la forme.
Extrait :
« Toutes les deux ou trois générations, lorsque la
mémoire s'étiole et que les derniers témoins des massacres précédents
disparaissent, la raison s'éclipse et des hommes reviennent propager le mal.
Puissent-ils rester loin de nous, les songes et les chimères de la nuit.
Méfiance, l'homme est une créature malléable, il faut se méfier des hommes. »
Puissent-ils rester loin de nous, les songes et les chimères de la nuit.
Méfiance, l'homme est une créature malléable, il faut se méfier des hommes. »
Je ne sais toujours pas si je le lirai, au vue de ton billet mitigé.
RépondreSupprimerIl est tout de même très intéressant, car l'auteur a fait des recherches poussées.
SupprimerJe comprends ce que tu veux dire avec la forme, je n'aime pas beaucoup moi non plus. Mais j'ai tout de même l'intention de le lire.
RépondreSupprimerJ'ai été déçue souvent avec ce type de livre, je me demande pourquoi je continue !
SupprimerOui, la forme m'a beaucoup gênée aussi. Du coup j'ai saisi l'occasion d'assister à une rencontre avec Olivier Guez à la Fnac des Ternes mercredi. Il était en compagnie d'un historien et cela a renforcé ma perplexité. Car lui-même a beaucoup creusé son sujet, s'intéresse à l'après-guerre côté allemand depuis très longtemps et je n'ai toujours pas compris pourquoi il avait choisi la forme romanesque au risque de brouiller les pistes.. et de nécessiter la présence d'un historien pour discerner le vrai du faux.
RépondreSupprimerOui, j'aurai sans doute préféré un ouvrage historique.
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