Auteur :
Camilla Lackberg
Titre :
Le tailleur de pierre
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : suédois
Traducteur :
Lena Grumbach, Catherine Marcus
Editeur :
Actes sud
Nombre de
pages : 480p
Date de
parution : octobre 2009
Présentation de l’éditeur :
“La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala
son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer. Lentement il
la sentit céder et il espérait ne pas l’avoir esquintée. Il jeta un coup d’œil
par-dessus bord mais ce qu’il vit n’était pas le casier. C’était une main
blanche qui fendit la surface agitée de l’eau et sembla montrer le ciel
l’espace d’un instant.
Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs…” Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ?
Alors qu’Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrik Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.
Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs…” Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ?
Alors qu’Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrik Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.
Mon avis :
Me revoilà avec une nouvelle lecture de Camilla Lackberg.
Trois tomes en moins de deux mois, ça vire à la monomanie ! Et ça ne vas
pas s’arrêter là puisque le 4ème a rejoint ma PAL après ma dernière
visite à la bibliothèque.
Patrick est à nouveau en charge d’une triste affaire de
meurtre. Alors qu’il vient tout juste d’être papa, enquêter sur l’assassinat d’une
petite fille le remue particulièrement. D’autant plus que la petite victime est
la fille d’une amie d’Erica. Entre querelles de voisinage et secrets de
famille, les pistes se multiplient.
En parallèle de l’enquête menée par Patrick et ses
coéquipiers, nous suivons le destin d’une jeune fille depuis les années 1920. Si
le lien entre cette jeune fille et le crime semble mystérieux au départ, le
voile se lève progressivement, venant dévoiler ce qui a mené à la mort de l’enfant.
Je crois que ce qui me plaît dans les romans de Camilla Lackberg, c’est la
simplicité des intrigues : un crime, une enquête. Pas de déchaînement de
violence, pas de scènes atroces, mais des crimes horribles dans leur banalité. Les
enquêteurs sont des personnages assez normaux sans cadavre dans le placard, et
ça aussi c’est appréciable.
Camilla Lackberg a l’habitude de construire ses romans selon
une méthode qui me convient bien : elle alterne passé et présent, et si
les liens entre les deux périodes peuvent au début être floues, elles se
révèlent finalement. On se demande bien ce qui lie Agnès, demoiselle
insouciante fille adorée d’un riche industriel, au meurtre de la petite Sara.
Lorsque l’on fait la connaissance d’Agnès elle fait la connaissance d’Anders,
tailleur de pierre employé par son père. Et la jeune fille riche jette son
dévolu sur l’ouvrier, une passade pense-t-elle, mais le destin en décidera
autrement. Qu’elle est détestable cette Agnès ! Manipulatrice,
calculatrice et cruelle, elle a recours aux pires bassesses, aux plus vils
mensonges, aux actes les plus ignobles pour parvenir à ses fins.
Si j’avais déploré dans le précédent roman, la relégation au
second plan d’Erica, cela m’a moins dérangée cette fois. Devenue maman, elle se
consacre sur son bébé et cette toute nouvelle maternité n’a rien du paradis qu’elle
imaginait. Elle va tout de même jouer un rôle dans l’enquête en tant qu’épouse
de l’enquêteur et amie de la mère de la petite victime. Mais elle n’intervient
pas directement dans l’enquête, ce qui est bien plus réaliste !
Un troisième tome que j’ai plus apprécié que le second et
qui m’a donné envie de lire le suivant, chose qui ne devrait pas tarder.
Pas encore lu cet auteur très médiatisé ! Ca me tente bien depuis un moment ! 3 en deux mois ? Il faut que je découvre cet auteur rapidement :-)
RépondreSupprimerMais je suis un peu monomaniaque en ce moment !
SupprimerJe comprends ton enthousiasme et ton envie de lire la suite mais le polar à la sauce nordique ne me tente pas du tout (pourtant j'adore les littératures islandaises et danoises).
RépondreSupprimerMais si je me souviens bien, tu n'es pas vraiment adepte de polars en général ?
SupprimerJe ne suis toujours pas tentée, désolée ;-)
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