Auteur : Mariana enriquez
Titre : Ce que nous avons perdu dans le feuGenre : nouvelles
Langue d’origine :espagnol (Argentine)
Traductrice: Anne Plantagenet
nombre de pages : 240 Editeur : Editions du Sous-sol
Date d'édition : 2017
Résumé de l'éditeur :
Douze nouvelles. Un enfant de junkie disparaît du jour au lendemain dans un ancien quartier cossu de Buenos Aires, livré désormais à la drogue et à la violence. Des jeunes femmes se promettent dans le sang de ne jamais avoir d'amants et sont obsédées par la silhouette fugace d'une adolescente disparue... L'univers de Mariana Enriquez n'est pas tendre. Sorte de Julio Cortázar féminine et féministe, elle partage avec l'auteur de Tous les feux le feu, l'art de jouer avec les codes du fantastique sans jamais y plonger. Le monstre n'est pas tapi dans les bois : nous sommes les monstres. D'une main de maître, elle dessine avec Ce que nous avons perdu dans le feu un univers romanesque qui flirte avec l'horreur mais n'y sombre pas. Mêlant petites histoires et grande Histoire, elle évoque le passé de l'Argentine – ses morts, ses fantômes – par petites touches. Dans une langue délicate et faussement simple, elle déploie une construction narrative où le suspense et l'humour s'entremêlent pour mieux nous faire rire et frissonner du même coup.
Mon avis :
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce recueil de nouvelles n'est pas gai... mais quelle belle plume! A travers ces nouvelles, l'auteure nous fait découvrir l'Argentine. Ses nouvelles, tout en ayant un côté très réaliste, flirtent souvent avec l'étrange : Bien que paraissant ancrées dans la réalité, elles sont parfois à la limite du fantastique sans pour autant y basculer.
Outre ce côté mystérieux, les nouvelles ont également - et surtout - un côté macabre. La mort et la violence ne sont jamais loin et toutes ont quelque chose de dur, de sinistre, de dérangeant. Cela ne paraît peut-être pas très engageant au premier abord mais c'est si bien écrit qu'on se laisse emporter par la plume de l'auteure. A travers ses nouvelles, elle pointe du doigt certains problèmes de la société argentine (drogue, misère des bidonvilles, violence faite à la femme...) d'une manière très habile.
A ne pas lire lorsqu'on est déprimé... mais à lire tout de même !
Extrait :
Pas d'extrait cette fois-ci : j'ai oublié d'en noter un avant de rendre le livre à la médiathèque!
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