Auteur :
Tracy Chevalier
Titre :
Le nouveau
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais
Traducteur :
David Fauquemberg
Editeur :
Phébus
Nombre de
pages : 224p
Date de
parution : février 2019
Présentation de l’éditeur :
Washington D.C., dans les années 1970. En six ans, c’est la
quatrième fois qu’Osei, fils d’un diplomate ghanéen, découvre une nouvelle
école. Tout heureux de rencontrer Dee, la fille la plus populaire de sa classe,
il ne s’inquiète pas des manigances et de la jalousie de ceux qui voient d’un
mauvais œil l’amitié entre un garçon noir et une jolie blonde.
Sémillante réécriture d’Othello dans une cour d’école
de banlieue aux États-Unis, ce neuvième roman de l’auteure de La jeune fille
à la perle dit à hauteur d’enfant la tragédie universelle du racisme et du
harcèlement. Vertigineux et actuel.
Mon avis :
Tracy Chevalier a l’habitude de faire voyager ses lecteurs à
travers les époques. Dans son dernier roman, elle ne nous entraîne pas si loin
en arrière puisque nous voilà dans les années 70, dans une banlieue de Whashington.
Osei a une dizaine d’années et ce jour-là il arrive dans une nouvelle école. Un
nouveau c’est déjà inattendu, mais en plus celui-ci a la peau noire. De quoi
susciter dès le début l’hostilité, le rejet, la peur, la curiosité ou la
crainte de ses camarades de classe autant que des professeurs. Seule Dee se
montre bienveillante envers le garçon. Les deux enfants éprouvent une attirance
l’un vers l’autre qui leur vaut la réprobation des autres élèves ainsi que des
enseignants, mais un garçon Ian, semble particulièrement haineux envers Osei et
bien décidé à lui monter où est sa place.
Le sous-titre du roman est « Othello revisité » et
on retrouve effectivement les protagonistes principaux ainsi que la trame du
drame shakespearien. L’idée de transposer l’histoire d’Othello dans l’Amérique
des années 70, alors que la lutte pour les droits civiques et la ségrégation
raciale sont encore récents, est très intéressante. Mais quelle idée de le
faire dans une cour d’école et de faire d’Othello (Osei), Desdémone (Dee) et
Iago (Ian) des enfants ? J’ai trouvé que ce contexte ne rendait pas justice
à l’histoire, que les personnages enfantins ne pouvaient incarner ceux qu’ils
représentaient, leurs comportements n’étant absolument pas crédibles de la part
d’élèves de CM2 Le tout manque de profondeur et de charisme, même si le récit
se lit agréablement.
Au final, c’est tout de même une déception car j’attendais
mieux de ce roman.
Extrait :
« A peine avait-elle disparu que le monde soudain s’aplatit
et devint plus sombre. Dee avait rendu la matinée d O supportable. Et plus que
cela encore : elle lui avait donné de la couleur. A présent qu elle était
partie, les choses étaient de nouveau en noir et blanc. »
Une auteure qui m'a déjà déçue, alors, en plus, ton avis, je vais passer
RépondreSupprimerPas indispensable en effet.
SupprimerOuf, je ne note rien aujourd'hui ;-) (Aifelle)
RépondreSupprimerTant mieux pour ta pal!
SupprimerMince, quelle déception.
RépondreSupprimerIl en faut aussi 😉
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