samedi 11 mai 2019

L'outsider - Stephen King

Par Ariane


Auteur : Stephen King
Titre : L’outsider
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
Traductrice : Jean Esch
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 576p
Date de parution : janvier 2019

Présentation de l’éditeur :
Parfois, le mal prend le visage du bien.

Le corps martyrisé d’un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses ADN ne laissent aucune place au doute.
Pourtant, malgré l’évidence, Terry Maitland affirme qu’il est innocent.
Et si c’était vrai ?

Mon avis :
Stephen King a accompagné mon adolescence. Je me suis régalée de ses romans horrifiques, j’ai frissonné, j’ai aimé l’écriture vivante et riche de cet auteur capable d’entraîner son lecteur sur la piste de ses pires cauchemars. Même s’il est également capable d’émouvoir, de faire rire et réfléchir, ainsi qu’il l’a démontré en explorant d’autres genres. Pourtant je l’ai progressivement abandonné, passant à d’autres genres, d’autres auteurs. Je le retrouve avec son dernier roman dans lequel j’ai complétement retrouvé l’univers de mon adolescence.
Un meurtre odieux secoue une petite ville de province. Fort heureusement, les preuves s’accumulent contre le coupable. Témoignages oculaires, empreintes, ADN aucun doute, Terry Maitland, l’irréprochable entraîneur de foot, membre éminent de la communauté est le meurtrier. Sauf qu’au moment du crime, celui-ci se trouvait à plusieurs centaines de kilomètres et que là aussi il y a des preuves. Alors Maitland est-il capable de se trouver à deux endroits en même temps ? Ou bien… ?
Tous les ingrédients des romans de King sont réunis. Une petite ville de province ordinaire, des personnages ordinaires qui voient leur vie tranquille balayée par l’irruption de l’horreur, de la terreur et la découverte d’un monde inconnu et terrifiant jusqu’alors ignoré. Stephen King alterne les personnages et les points de vue, les chapitres plutôt courts se suivent sur un rythme de plus en plus soutenu, la tension monte. Une construction efficace comme d’habitude.
Mais…Cela m’a un peu dérangée justement. Si le roman est efficace, sa construction est assez classique pour qui connaît bien l’auteur. On pense régulièrement à des romans antérieurs « tiens là c’est comme dans… ! ». En gros parfois cela fait très Stephen King fait du Stephen King.
N’empêche, on passe un bon moment de frissons.

Extrait :
« Tout est possible, dit-elle en s’adressant à la pièce vide. Absolument tout. Le monde est rempli de coins et recoins étranges. »
« Les rêves, c'est ce qui permet d'entrer en contact avec le monde invisible. »

4 commentaires:

  1. Comme je n'ai jamais lu l'auteur, il serait parfait pour moi.

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    1. Pourquoi pas. Mais ce n'est pas le titre que je conseillerais.

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  2. Tu es donc incollable sur ses romans ?

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    1. Pas à ce point ! D'autant plus qu'il y a eu une longue pause entre mes précédentes lectures et celle-ci.

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