Auteur : Tracy Chevalier
Titre : Le récital des anges
Genre : roman
Langue d’origine : anglais (américain)
Traducteur : Marie-Odile Fortier-Masek
Editeur : Folio
Nombre de pages : 433
Date de parution : novembre 2003
Présentation de l’éditeur :
Titre : Le récital des anges
Genre : roman
Langue d’origine : anglais (américain)
Traducteur : Marie-Odile Fortier-Masek
Editeur : Folio
Nombre de pages : 433
Date de parution : novembre 2003
Présentation de l’éditeur :
Londres, janvier 1901 : la reine Victoria vient de mourir. Comme la coutume l'impose, les familles se rendent au cimetière. Leurs tombes étaient mitoyennes, les Waterhouse et les Coleman font connaissance et leurs petites filles se lient immédiatement d'amitié. Pourtant, les familles n'ont pas grand chose en commun. L'une incarne les valeurs traditionnelles de l'ère victorienne et l'autre aspire à plus de liberté. Dans le cimetière, véritable cœur du roman, Lavinia et Maude se retrouvent souvent et partagent leurs jeux et leurs secrets avec Simon, le fils du fossoyeur, au grand dam de leurs parents. Lavinia est élevée dans le respect des principes alors que Maude est livrée à elle-même : sa mère, Kitty Coleman, vit dans ses propres chimères. Ni la lecture, ni le jardinage, ni même une liaison ne suffisent à lui donner goût à la vie. Jusqu'au jour où elle découvre la cause des suffragettes. La vie des deux familles en sera bouleversée à jamais.
Mon avis :
Cette nouvelle découverte d'un livre de Tracy Chevalier m'a laissé un peu perplexe et je ne suis pas sûre de l'avoir apprécié autant que les autres, bien que je l'ai lu quasiment d'une traite. Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi de lire un livre tournant ainsi autour de la mort et des cimetières. Peut-être est-ce également dû au fait que la plupart des personnages m'ont parut particulièrement déplaisants. Toujours est-il que ce livre-là n'est pas mon préféré de cette auteure. Il a cependant un certain nombre de qualités.
A Londres, la reine Victoria vient de mourir et deux familles, très différentes l'une de l'autre, fait connaissance dans un cimetière. Leurs filles deviennent amies, bien qu'elles n'aient pas grand chose en commun et c'est leur histoire qui nous est contée sur une période de neuf ans. Le contexte historique, juste après l'ère victorienne, m'a intéressée et j'ai bien aimé découvrir les mœurs de cette époque, à travers les deux familles. La manière dont vivait la société bourgeoise de l'époque, engoncée dans des conventions bien rigides, est bien décrite, notamment à travers les personnages de Lavinia et sa mère.
On croise ici de nombreux personnages qui donnent chacun leur point de vue au fil de l'histoire. De nombreux personnages, oui, mais j'avoue qu'il m'a été difficile de m'y attacher. En réalité, seuls Simon, Maude et Jenny m'ont paru sympathiques, les autres étant tout simplement horripilants. Tel un personnage à part entière, le cimetière se trouve au cœur de l'histoire. les cimetière avec toutes les conventions qui s'y rattachent, et la mort, toujours présente au fil de l'histoire.
J'aime les romans polyphoniques et ceux qui s'appuient sur un support historique. Celui-ci avait donc tout pour me plaire. Il ne m'a certes pas déplu mais j'aurais bien aimé que certains thèmes soient plus approfondis, tels que les suffragettes, l'avortement ou la condition de vie des domestiques à cette époque, que l'on survole sans réellement s'y arrêter. La fin m'a émue cependant, et plutôt surprise car j'avoue que je ne m'attendais pas à cela.
Un livre que j'ai lu sans difficulté mais qui ne m'a pas autant séduite que Prodigieuses créatures ou La jeune fille à la perle.
Extrait :
"- Ce que les gens font de leurs morts reflète en général ce qu'ils souhaiteraient eux plutôt que ce que souhaitait l'être cher qui les a quittés? Seul un homme d'une totale abnégation respectera au pied de la lettre les désirs de son épouse sans se laisser influencer ni par ses désirs et goûts personnels, ni par ceux de la société. J'osais espérer que votre père était de ceux là.
- Mais il est clair que si ces monuments ne veulent rien dire pour les défunts, que leur importe la façon dont nous disposeront d'eux? Par conséquent, ne devrions nous pas décider par nous même du sort de leurs dépouilles? Après tout c'est nous qui restons. J'ai souvent pensé que cet endroit était davantage pour les vivants que pour les morts. Nous concevons le style de la tombe pour nous rappeler les défunts et les souvenirs qu'ils nous ont laissés."
- Mais il est clair que si ces monuments ne veulent rien dire pour les défunts, que leur importe la façon dont nous disposeront d'eux? Par conséquent, ne devrions nous pas décider par nous même du sort de leurs dépouilles? Après tout c'est nous qui restons. J'ai souvent pensé que cet endroit était davantage pour les vivants que pour les morts. Nous concevons le style de la tombe pour nous rappeler les défunts et les souvenirs qu'ils nous ont laissés."
Des trois, c'est La jeune fille et la perle qui reste mon préféré !
RépondreSupprimerJ'aime aussi beaucoup la jeune fille à la perle mais ma préférence va à prodigieuses créatures.
SupprimerDaphné