Auteur : Léonora Miano
Titre : blues pour Élise
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Plon
Nombre de pages : 197
Date de parution : 2010
Résumé de l'éditeur:
Qu'est-ce qui fait courir les personnages de Blues pour Elise ? C'est l'amour ! Celui qu'on désespère de trouver, comme Akasha qui ne se remet pas d'une peine de cœur. Celui qu'on croit avoir perdu, comme Amahoro, dont le compagnon a pris ses distances. Celui qu'on n'attendait pas, comme Shale, follement éprise d'un homme peu avenant. Celui dont on doute soudain, comme Malaïka, paniquée à la veille de son mariage. A travers le parcours de ces quatre femmes et de leurs proches, Blues pour Elise dresse le portrait coloré, urbain et charnel de la France noire. Celle qui, loin des clichés misérabilistes, adopte le mode de vie bobo, se nourrit de graines germées, se déplace en Vélib', recourt au speed dating pour rompre la solitude. Roman de société, Blues pour Elise parle avant tout d'amour. Celui de soi, celui de l'autre.
J'ai récemment découvert Léonora Miano avec Contours du jour qui vient, roman qui m'avait beaucoup plu. Et bien je pense que je ne vais pas m'arrêter là et m'empresser de découvrir les autres livres de cette auteur!
J'ai donc beaucoup aimé ce livre, tant par sa construction que par son histoire. Chaque chapitre est consacré à un personnage différent mais tous ont un lien familial ou amical, les uns avec les autres. Chacun des chapitres dresse donc un portrait vif et pétillant de personnages originaires d'Afrique noire vivant à Paris. Des personnages tous différents, tant dans leur histoire que dans leurs tempéraments mais qui recherchent tous la même chose: l'amour. Les personnages sont touchants, chacun ayant, malgré une apparent frivolité, leurs propres blessures.
Chaque chapitre est clôturé par une ambiance sonore, quelques morceaux musicaux, ce qui offre au livre une touche très originale.
Ce roman traite d'amour mais aussi de la place des Afropéens à qui ce livre donne la parole. Il soulève la question de la rivalité entre Caribéens et Subsahariens, de l'intégration, de la quête identitaire, des traditions...Malgré un style apparemment léger, L'auteur nous fait donc part de questions importantes.
Il semblerait que l'auteur aie prévu d'écrire une suite à ce roman. J'ai hâte de la découvrir!
"A vivre sans plaisir, on assombrissait son aura. On ne brillait plus que d’un éclat artificiel qui contraignait les autres à vous voir, sans les inviter à vous regarder."
Lu dans le cadre du Petit Bac 2015, catégorie "musique"
Elle fait partie des auteurs que je prévois de lire depuis un moment.
RépondreSupprimerJe copie sur Kathel !
RépondreSupprimerSortez vite cette auteur de vos PAL, elle en vaut vraiment la peine!
RépondreSupprimerDaphné
J'ai lu en 2012 un roman de Léonora Miano mais je n'avais pas aimé, je ne me souviens plus du titre ni de l'histoire à vrai dire...
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