Auteur :
Colombe Schneck
Titre :
Dix-sept ansGenre : récit
Langue d’origine : français
Editeur : Grasset
Nombre de pages : 96p
Date de parution : janvier 2015
Présentation de l’éditeur :
« On m’a élevée ainsi : les garçons et les filles sont à
égalité. Je suis aussi libre que mon frère, ma mère est aussi libre que mon
père. C’est faux. Je suis une fille, pas un garçon. J’ai 17 ans, mon corps me
trahit, je vais avorter.
J’y pense toujours, je n’en parlerai jamais à personne. Parfois, je ne suis pas loin de dire le mot, de le partager avec une amie proche. Et puis non, je renonce. Pourquoi ce silence ? »
J’y pense toujours, je n’en parlerai jamais à personne. Parfois, je ne suis pas loin de dire le mot, de le partager avec une amie proche. Et puis non, je renonce. Pourquoi ce silence ? »
Mon avis :
« L’avortement ce
n’est pas un beau sujet de littérature. » dit Colombe Schneck. Il y a
un silence, un tabou autour de l’avortement. Sujet rarement abordé par la
littérature ou le cinéma. Rarement évoqué aussi dans les médias ou dans les
discussions. Rarement évoqué par celles qui l’ont vécu.
Est-ce un silence de honte ? De regrets ? De tristesse ?
Colombe Schneck suivant l’exemple d’Annie Ernaux décide de
faire exploser le silence entourant ce qu’elle a vécu à l’âge de 17 ans. Cet
avortement qu’elle n’a ni regretté ni oublié.
C’est un témoignage intéressant et nécessaire. A travers la
voix de Colombe Schneck, l’on peut entendre la voix de milliers d’autres
femmes. Le ressenti de Colombe Schneck est à la fois unique et universel.
Extrait :
« J’étais si
insouciante. J’avais un corps de femme, c’était nouveau, je ne savais pas
encore que ce corps limite gestes, mouvements, libertés, impose des règles. Il
ne vous appartient pas entièrement, peut devenir celui d’un autre. Je me suis
sentie trahie par lui. Il m’a dépossédée de ma liberté. »
L'avis de Eva,
L'avis de Eva,
Le thème m'intéresse et j'ai noté ce roman parce que tout le monde le trouve bien traité.
RépondreSupprimerIl est effectivement très bien traité, sans mélo ni complaisance, avec un ton très juste.
SupprimerAriane
Je viens de lire un excellent roman jeunesse sur le même sujet et j'ai moyennement envie de m'y frotter à nouveau ;)
RépondreSupprimerJe comprends !
SupprimerAriane
Il faut déjà du courage pour écrire un témoignage sur le sujet. Je n'ai pas encore osé "m'attaquer" à celui d'Annie Ernaux. J'ajoute celui-ci à mes intentions de lecture.
RépondreSupprimerJe pense lire Annie Ernaux également.
SupprimerAriane