Auteur :
Jonathan Coe
Titre :
La pluie avant qu’elle tombe
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais
Traducteurs :
Serge Chauvin et Jamila Ouahmane-Chauvin
Editeur :
folio
Nombre de
pages : 267p
Date de
parution : avril 2010
Présentation de l’éditeur :
Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans
une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur
vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et
raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de
femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de
son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une
logique qui préside à ces existences?
Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.
Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.
Mon avis :
A l’occasion de notre dernier swap, Daphné a choisi dans sa
bibliothèque ce titre qu’elle voulait me faire découvrir. C’est un roman qu’elle
a particulièrement apprécié et l’un des tout premiers dont elle a parlé lors de
la création du blog (ici). Le mois anglais étant l’occasion idéale de découvrir ce
roman anglais, je l’ai donc sorti de ma PAL. Mais je dois avouer tout de suite
qu’il ne m’a pas autant séduite que Daphné.
A la mort de sa tante Rosamund, Gill découvre des cassettes
enregistrées qu’elle est censée remettre à Imogen dont elle ne garde qu’un
vague souvenir. Ne retrouvant pas Imogen, elle décide d’écouter les cassettes
en compagnie de ses filles. Rosamund souhaitait raconter à Imogen son histoire
et s’appuie pour cela sur une vingtaine de photographies qu’elle décrit à la
jeune aveugle.
Les relations mère-fille sont le cœur du récit et notamment
les ravages que le désamour d’une mère peut engendrer chez son enfant. Rosamund
assiste impuissante aux relations entre Ivyet Beatrix, Beatrix et Thea, puis
Thea et Imogen. La relation initiale faisant boule de neige sur les suivantes
jusqu’à la conclusion de ce cercle vicieux. J’ai été touchée par Beatrix et
Théa lorsqu’elles étaient enfants, des fillettes malaimées et souffrant de ce
manque d’amour. Et les mères qu’elles sont devenues par la suite m’ont
affligée. Heureusement que Gill et ses filles incarnent une relation saine et
équilibrée, emplie d’amour et de respect et viennent ainsi contrebalancer le
sentiment de tristesse et d’impuissance que l’on ressent.
Il se dégage une certaine nostalgie douce-amère de ce récit, mais il y a également de nombreuses digressions qui peuvent lasser. De même que la construction orale de ce récit (Rosamund s'adresse directement à Imogen), d'où les interruptions, les retours au présent,...
Au cours des soixante et quelques années qu’elle raconte, Rosamund aborde de nombreux sujets et traverse les époques, mais son propos restant l’histoire d’Imogen et de sa famille, tout cela est un peu survolé.
Au cours des soixante et quelques années qu’elle raconte, Rosamund aborde de nombreux sujets et traverse les époques, mais son propos restant l’histoire d’Imogen et de sa famille, tout cela est un peu survolé.
Au final, j’ai trouvé cette lecture assez plaisante, mais je
n’en garde pas grand-chose.
Je remercie encore une fois Daphné d'avoir choisi ce roman, mais je regrette de ne pas l'avoir aimé autant qu'elle.
Je remercie encore une fois Daphné d'avoir choisi ce roman, mais je regrette de ne pas l'avoir aimé autant qu'elle.
Extrait :
« Eh bien moi, j’aime la pluie avant qu’elle tombe.
Bien sûr que ça n’existe pas. C’est bien pour ça que c’est ma préférée. Une
chose n’a pas besoin d’exister pour rendre les gens heureux. »
Pas trop de souvenirs, sauf que l'auteur est l'u n de mes préférés...
RépondreSupprimerJe me souviens avoir vu plusieurs billets sur ton blog.
SupprimerAriane
J'ai beaucoup aimé La maison du sommeil de l'auteur, j'ai prévu de lire celui-là mais je vais peut-être choisir un autre?
RépondreSupprimerJe l'ai apprécié même si je suis loin du coup de coeur et d'autres l'ont vraiment aimé.
SupprimerAriane
Je n'ai encore jamais lu cet auteur ; il serait peut-être temps ? :-)
RépondreSupprimerC'est un auteur qui plaît beaucoup sur les blogs.
SupprimerAriane
Je sais que j'ai aimé mais je ne me souviens plus bien du contenu... Jonathan Coe fait partie de mes auteurs préférés.
RépondreSupprimerC'était mon premier mais j'en ai un autre qui m'attend dans ma PAL.
SupprimerAriane
Tant pis! J'espère choisir un livre qui te plaira mieux la prochaine fois!
RépondreSupprimerDaphné
Il ne m'a pas déplu non plus je te rassure !
SupprimerAriane