Auteur :
Wilkie collins
Titre :
Pierre de lune
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : anglais
Traducteur :
L. Lenob
Editeur :
Phébus
Nombre de
pages : 510p
Date de
parution : 1995 (1ère parution 1868)
Présentation de l’éditeur :
Ami et rival de Dickens, Wilkie Collins invente avec Pierre
de lune le premier récit policier moderne, et donne au roman une nouvelle
mission : dire et montrer ce qu'il est de bon ton de taire et de cacher.
Borges, T. S. Eliot, Charles Palliser aujourd'hui, considèrent ce livre comme
l'un des sommets absolus du genre. Il n'est évidemment pas question de résumer
ici ce roman gouverné de bout en bout par la peur, œuvre " hitchcockienne
" avant la lettre, qui réussit cet inquiétant tour de force : une fois le
livre refermé (après quelques nuits blanches), chaque lecteur possède, ou croit
posséder, son interprétation du mystère. Du très grand art. Précisons que la
présente édition de Pierre de lune est la seule en français à n'avoir été ni
censurée ni abrégée.
Mon avis :
Je ne me souviens plus du tout comment j’en suis arrivée à
acheter ce livre. Il faut dire que l’achat remonte à plusieurs années et que le
roman a dormi dans ma PAL tout ce temps-là. Le mois anglais a été l’occasion de
l’en sortir enfin. Et puis le quatrième de couverture donne envie tout de même « premier
récit policier moderne », « sommet absolu du genre »… Voilà qui
est bien alléchant.
En 1799, en Inde John Herncastle, officier britannique vole
la Pierre de lune, diamant sacré et unique ornant le front d’une statue du dieu
de la lune. En 1848, John Herncastle décède et lègue le diamant à sa nièce
Rachel Verinder. Celui-ci doit lui être remis le jour de son anniversaire et c’est
Franklin Blake, son cousin, qui est chargé de le lui remettre. Mais la nuit
même le diamant disparaît.
C’est donc une enquête sur la disparition d’un diamant que
nous raconte ce roman. Plutôt que de mettre en scène un enquêteur, Wilkie
Collins a fait le choix de raconter l’histoire postérieurement aux événements par
différents protagonistes. C’est tout d’abord Gabriel Betteredge, intendant de
la maison Verinder, serviteur tout dévoué à sa maîtresse et à la famille depuis
cinquante ans, qui prend la plume. Lui succèdent Miss Clack, parente pauvre de
la famille, puis Mr. Bruff avocat de la famille, Franklin Blake et d’autres
encore.
Certains événements sont donc racontés selon différent
points de vue et Wilkie Collins parvient à faire ressortir la personnalité des
différents narrateurs. Gabriel Betteredge est loyal mais misogyne et un peu
pédant, Miss Clack sous l’apparence de la charité et de la compassion est
prétentieuse et envieuse,…
Ce n’est pas un roman dans lequel la clé de l’énigme saute
aux yeux du lecteur. Le roman est bien
construit et intéressant. L’on pourrait toutefois lui reprocher quelques
longueurs.
Une bonne lecture mais pas de celles qui laissent une marque
impérissable.
Je crois qu'il est dans ma PAL, depuis très longtemps aussi ..
RépondreSupprimerIL est des livres comme ça qui traînent dans les profondeurs de nos PAL pendant très longtemps.
SupprimerAriane
Rhooo ce roman est un chef-d'œuvre pour moi, c'est avec lui que j'ai rencontré mon Wilkie. Je suis bien contente que Wilkie fasse son apparition à chaque mois anglais ! ��
RépondreSupprimerLe mois anglais est l'occasion de bien des découvertes.
SupprimerAriane
J'ai récemment adoré "Secret absolu" ; celui-ci sera sans doute mon prochain Wilkie, même si ton avis est un petit peu mitigé.
RépondreSupprimerMitigé, mais globalement positif tout de même.
SupprimerAriane
Sans doute un des meilleurs de collins!
RépondreSupprimerJ'ai également noté La dame en blanc, je le lirai peut-être pour le mois anglais 2017 !
SupprimerAriane
Je l'ai depuis très longtemps dans ma PAL (12 ans !!) et c'est le premier que j'aie acheté, sauf que je n'ai pas réussi à accrocher au premier chapitre et ne l'ai toujours pas lu. Par contre j'ai adoré plusieurs lectures de Wilkie depuis.
RépondreSupprimerA retenter alors !
SupprimerAriane
Je découvre... Je ne suis pas très branché policier, mais découvrir les origines du genre, pourquoi pas...
RépondreSupprimerJ'ai un peu de mal avec les romans policiers actuels mais j'aime bien les anciens.
SupprimerAriane
Ah, je suis dans La dame en blanc et le procédé narratif est le même !
RépondreSupprimerJ'attendrai ton avis
SupprimerAriane