Auteur :
John Steinbeck
Titre :
La perle
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Renée Vavasseur et Marcel Duhamel
Editeur :
Gallimard
Nombre de
pages : 128p
Date de
parution : 1ère parution 1947
Présentation de l’éditeur :
«Dans la ville, on raconte l'histoire d'une grosse perle -
comment elle fut trouvée, puis perdue à nouveau ; l'histoire de Kino, le
pêcheur, de sa femme Juana et de leur bébé Coyotito. Et comme l'histoire a été
si souvent racontée, elle est enracinée dans la mémoire de tous. Mais, tels les
vieux contes qui demeurent dans le cœur des hommes, on n'y trouve plus que le
bon et le mauvais, le noir et le blanc, la grâce et le maléfice - sans aucune
nuance intermédiaire.»
Mon avis :
Aux débuts du blog, Daphné et moi avions instauré une
rubrique intitulée « les livres de ma vie », pour parler de lectures
antérieures à la création du blog mais qui nous avaient particulièrement
marquées. J’avais inauguré cette rubrique en parlant du roman de Steinbeck Des souris et des hommes, le roman qui a
marqué le début de ma passion pour la littérature. Après cela, je me suis
régulièrement tournée vers l’œuvre de Steinbeck, un auteur que j’ai toujours eu
plaisir à lire. Et ce plaisir n’a pas disparu avec les années. Heureusement que
l’auteur était prolifique car il me reste encore certains titres à découvrir.
Kino est un pauvre pêcheur. Il vit avec sa femme Juana et
son fils Coyotito une vie humble mais heureuse. Un jour Kino trouve une perle
exceptionnelle par sa taille et sa beauté. Une perle qui pourrait changer leur
destin et leur permettre de réaliser leurs rêves les plus fous (se marier à l’église,
acheter des chaussures, envoyer leur fils à l’école). Mais la perle attire les
convoitises et la famille de Kino ne connaît plus que le malheur.
L’histoire de la perle de Kino est une allégorie de l’argent,
de son pouvoir destructeur. La perle, précieux cadeau de la mer, rare et
magnifique semble s’enlaidir au fur et à mesure qu’elle reste en contact avec
les hommes. Symbole de beauté et de pureté, elle suscite la convoitise et
déclenche les plus bas instincts des hommes, la nacre se ternit et devient
porteuse de mort et de violence.
Encore une fois, John Steinbeck m’a conquise, par ses
personnages, par l’histoire qu’il construit, par son écriture.
Extrait :
« Les ancêtres de Kino avaient chanté tout ce qui
existe et tout ce qui arrivera jamais. Ils avaient tout mis en chansons. Ils avaient
fait des chants pour les poissons, pour la mer en furie et pour la mer
paisible, pour le jour et pour la nuit, pour le soleil et la lune – et tous ces
chants demeuraient dans le cœur de Kino et des siens – tous les chants qui
furent jamais inventés, et même ceux depuis longtemps oubliés. »
Je l'ai lu il y a tellement longtemps que je n'en ai aucun souvenir. Je me souviens avoir adoré Les raisins de la colère.
RépondreSupprimerIl est puissant ce roman !
SupprimerAriane
J'ai lu des souris et des hommes l'année passée et c'est une lecture qui m'a vraiment marquée. Je n'ai pas encore lu le reste de son œuvre qui a l'air tout aussi impressionnante.
RépondreSupprimerDes souris et des hommes est mon roman préféré, je l'ai lu une dizaine de fois et je ne m'en lasse pas. Et le reste de son œuvre est tout aussi excellent.
SupprimerAriane
Cette nouvelle m'avait conquise également, en même temps, je suis une grande adepte de Steinbeck !
RépondreSupprimerMoi aussi !
SupprimerAriane
Je l'ai lu il y a si longtemps, je devrais bien le relire (j'aime aussi beaucoup l'auteur)
RépondreSupprimerSteinbeck est un auteur que je peux lire et relire sans me lasser.
SupprimerAriane