samedi 19 novembre 2016

La perle - John Steinbeck

Par Ariane



Auteur : John Steinbeck

Titre : La perle

Genre : roman

Langue d’origine : anglais (américain)

Traducteur : Renée Vavasseur et Marcel Duhamel

Editeur : Gallimard

Nombre de pages : 128p

Date de parution : 1ère parution 1947

Présentation de l’éditeur :

«Dans la ville, on raconte l'histoire d'une grosse perle - comment elle fut trouvée, puis perdue à nouveau ; l'histoire de Kino, le pêcheur, de sa femme Juana et de leur bébé Coyotito. Et comme l'histoire a été si souvent racontée, elle est enracinée dans la mémoire de tous. Mais, tels les vieux contes qui demeurent dans le cœur des hommes, on n'y trouve plus que le bon et le mauvais, le noir et le blanc, la grâce et le maléfice - sans aucune nuance intermédiaire.»



Mon avis :

Aux débuts du blog, Daphné et moi avions instauré une rubrique intitulée « les livres de ma vie », pour parler de lectures antérieures à la création du blog mais qui nous avaient particulièrement marquées. J’avais inauguré cette rubrique en parlant du roman de Steinbeck Des souris et des hommes, le roman qui a marqué le début de ma passion pour la littérature. Après cela, je me suis régulièrement tournée vers l’œuvre de Steinbeck, un auteur que j’ai toujours eu plaisir à lire. Et ce plaisir n’a pas disparu avec les années. Heureusement que l’auteur était prolifique car il me reste encore certains titres à découvrir.

Kino est un pauvre pêcheur. Il vit avec sa femme Juana et son fils Coyotito une vie humble mais heureuse. Un jour Kino trouve une perle exceptionnelle par sa taille et sa beauté. Une perle qui pourrait changer leur destin et leur permettre de réaliser leurs rêves les plus fous (se marier à l’église, acheter des chaussures, envoyer leur fils à l’école). Mais la perle attire les convoitises et la famille de Kino ne connaît plus que le malheur.

L’histoire de la perle de Kino est une allégorie de l’argent, de son pouvoir destructeur. La perle, précieux cadeau de la mer, rare et magnifique semble s’enlaidir au fur et à mesure qu’elle reste en contact avec les hommes. Symbole de beauté et de pureté, elle suscite la convoitise et déclenche les plus bas instincts des hommes, la nacre se ternit et devient porteuse de mort et de violence.

Encore une fois, John Steinbeck m’a conquise, par ses personnages, par l’histoire qu’il construit, par son écriture.



Extrait :

« Les ancêtres de Kino avaient chanté tout ce qui existe et tout ce qui arrivera jamais. Ils avaient tout mis en chansons. Ils avaient fait des chants pour les poissons, pour la mer en furie et pour la mer paisible, pour le jour et pour la nuit, pour le soleil et la lune – et tous ces chants demeuraient dans le cœur de Kino et des siens – tous les chants qui furent jamais inventés, et même ceux depuis longtemps oubliés. »


http://ennalit.canalblog.com/archives/2016/01/01/33098969.htmlhttp://profplatypus.fr/challenge-classique-2016/


8 commentaires:

  1. Je l'ai lu il y a tellement longtemps que je n'en ai aucun souvenir. Je me souviens avoir adoré Les raisins de la colère.

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  2. J'ai lu des souris et des hommes l'année passée et c'est une lecture qui m'a vraiment marquée. Je n'ai pas encore lu le reste de son œuvre qui a l'air tout aussi impressionnante.

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    1. Des souris et des hommes est mon roman préféré, je l'ai lu une dizaine de fois et je ne m'en lasse pas. Et le reste de son œuvre est tout aussi excellent.
      Ariane

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  3. Cette nouvelle m'avait conquise également, en même temps, je suis une grande adepte de Steinbeck !

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  4. Je l'ai lu il y a si longtemps, je devrais bien le relire (j'aime aussi beaucoup l'auteur)

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    1. Steinbeck est un auteur que je peux lire et relire sans me lasser.
      Ariane

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