Auteur :
Craig Johnson
Titre :
La dent du serpent
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Sophie Aslanides
Editeur :
Gallmeister
Nombre de
pages : 384p
Date de
parution : mai 2017
Présentation de l’éditeur :
Toute cette affaire n’avait au départ l’air de rien : un
gamin fugueur qui se réfugie dans un cabanon et se nourrit en se servant dans
les placards d’une vieille dame. Mais quand le shérif Walt Longmire essaie de
ramener Cord chez lui, il se retrouve face à une propriété gardée par des
miradors qui abrite une communauté polygame. Et tout ce petit monde, orchestré
par un patriarche habile et un homme de main au passé trouble, affirme ne rien
savoir de l’adolescent. Le shérif s’engage alors avec son équipe dans une
enquête très glissante dont ils ne ressortiront pas indemnes.
La Dent du serpent place le shérif du comté le moins
peuplé de l’État le moins peuplé des États-Unis face au pire des adversaires
qu’il ait jamais eu à affronter.
Mon avis :
Ah enfin !!! Quel plaisir de retrouver le shérif
Longmire et toute sa clique ! Depuis que j’ai découvert les romans de
Craig Johnson grâce à d’autres blogueuses (je pense notamment à Keisha), j’attends
avec impatience chaque nouvelle aventure du shérif du comté d’Absaroka.
Heureusement qu’ils ne sont pas nombreux les habitants du
comté d’Absaroka, car le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils sont un peu
siphonnés. Comme cette gentille mamie qui explique à un shérif sceptique, qu’un
ange fait des petits travaux chez elle pendant qu’elle est sortie. Un ange qui
a réparé la gouttière et la porte et qui adore le poulet pané de chez Chester.
Mais ce n’est pas un ange que trouve le shérif, juste un adolescent paumé et un
peu étrange. Ses recherches pour retrouver sa famille, le mèneront à la
confrontation avec une communauté religieuse dérivée du mouvement mormon mais
qui cache des intentions bien peu recommandables.
J’ai retrouvé dans ce nouveau roman tout ce que j’aime chez
Craig Johnson : des personnages hauts en couleur, une histoire un peu
tirée par les cheveux, une bonne touche d’humour et les grands paysages des
Hautes Plaines. Je ne vais rien dire de plus sur Walt ou Henry que ce que j’ai
dit dans les articles précédents. Mais il y a un personnage qui m’agace de plus
en plus : Vic Moretti, adjointe et amante de Walt. Si j’appréciais
beaucoup au début le fort tempérament et la langue acérée de la jeune femme, au
fil du temps je la trouve de plus en plus brutale et agressive. Mais la goutte
d’eau a été ses soupçons ses collègues. Un peu déloyale tout de même la
demoiselle ! Sa relation avec Walt est également troublante. Si je n’aime
pas du tout le mélo et l’ambiance romantique à grands renforts de sanglots et
de grandes déclarations, l’inverse ne me plaît pas plus. Difficile de trouver
moins romantique qu’elle !
Ceci mis à part, c’est une nouvelle fois un excellent roman
que j’ai adoré ! Et pour les accros, le site Gallmeister, éditeur français
de Craig Johnson, propose quelques nouvelles inédites à télécharger
gratuitement (par ici).
Extrait :
« - Quelle bande de débiles. Vous arrivez enfin à faire
pousser un arbre, et vous y pendez quelqu'un. »
« Les preuves génétiques n’ont pas de valeur dans le
Dakota du Sud, tout le monde a le même ADN. »
A part le fait qu'on se demande comment avec aussi peu d'habitants il peut y avoir autant d'affaires criminelles dans le comté d'Absaroka, je suis une grande fan aussi ! J'ai dans ma PAL "Tous les démons sont ici", j'avance tranquillement dans la série !
RépondreSupprimerC'est aussi un mystère pour moi tous ces crimes !
SupprimerJe vais emprunter "l'indien blanc", j'essaie de reprendre la série dans l'ordre, ça fait longtemps que j'ai laissé tomber Walt, alors que je l'aime bien.
RépondreSupprimerJ'aime aussi mieux lire ce genre de série dans l'ordre.
SupprimerMarrant, je viens juste de le terminer! De toute façon je lis la série.
RépondreSupprimerMoi aussi grâce à toi !
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