Auteur : Dan O’Brien
Titre :
Wild idea
Genre :
récit
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Walter Gripp
Editeur :
Au diable Vauvert
Nombre de
pages : 400p
Date de
parution : mai 2013
Présentation de l’éditeur :
Dan O’Brien raconte les différentes étapes de sa vie qui
l’ont mené à vouloir agir en faveur de la nature, par le biais de la Wild Idea
Buffalo Company. Sa compagne, Jill, et Erney, son plus vieil ami, ont été
essentiels à l’élaboration de son projet et à l’évolution du ranch de Broken
Heart. Leurs routes croiseront celles du cheyenne Rocke Afraid of Hawk, et
d’autres Indiens natifs dans leurs efforts pour réintroduire les bisons dans
leur ancien milieu naturel. O’Brien, conscient des questions sociales et
environnementales, nous laisse découvrir en toile de fond le rôle de son
entreprise dans la conservation et la restauration des Grands Plaines
américaines.
Mon avis :
Quelques pages, quelques paragraphes même, m’auront suffi
pour savoir que j’aimerai ce livre.
Il en a des casquettes Dan O’Brien rancher, éleveur de
bisons, professeur d’université, écrivain,… Il n’a rien d’ordinaire. Dans ce
livre il nous raconte sa vision d’un élevage respectueux de la nature et de l’animal
et le travail acharné qu’il accompli avec ses proches pour y arriver. Il se
dévoile ici en toute pudeur, sans fausse modestie, racontant ses espoirs et ses
doutes. En même temps, il raconte aussi sa famille et ses amis, sur lesquels il
porte regard de tendresse. C’est un récit plein d’humanité et de bienveillance
qui fait du bien.
Dan O’Brien est un homme de la terre, profondément
respectueux de la nature et des animaux. Et son récit est une ode à la nature,
empreint d’une grande nostalgie pour ce qui a été perdu mais plein d’espoir
pour ce qui peut être sauvé. C’est pour cette raison qu’il se bat pour la
réintroduction des bisons dans les Grandes Plaines, ainsi que pour les plantes
endémiques.
Même les aspects plus techniques (élevage, abattage,
préparation de la viande, commerce,…) qui pourraient être plus rébarbatifs sont
intéressants, car toujours en accord avec les valeurs défendues par Dan O’Brien.
J’aime la façon dont il nous raconte cette histoire. C’est
une aventure humaine, une histoire de famille et d’amis, pas seulement un
plaidoyer pour un traitement plus respectueux des animaux, ni le récit de la
création d’une entreprise.
Par ailleurs, cette lecture s’inscrit dans une réflexion
personnelle sur l’alimentation et la consommation de viande. Ce récit m’a donc
intéressée à plus d’un titre.
Je vous recommande donc chaudement ce récit passionnant.
Extrait :
« « Votre
vision du commerce, c'est la ligne du parti habituelle : les marchés sont la
solution à tout. »
Mon commentaire avait touché un point sensible.
« Cette théorie ne fonctionne que si on compte TOUS les coûts. » Il avait un rutabaga dans la main et le balançait de haut en bas comme un lanceur de base-ball se préparant pour une balle rapide. "En haut de la liste des crimes, délits, péchés et omissions commis par Monsanto se trouve l'erreur de comptabilité qui consiste à prendre les bénéfices en reportant les coûts.
- A la génération suivante, par exemple.
- A la génération suivante, en plein dans le mille. » Il balançait toujours le rutabaga de haut en bas. « Maintenant prenez cet humble légume. Il a été cultivé à dix kilomètres d'ici. Pas de pesticides ni d'herbicides à nettoyer. Pas d'eau volée à un poisson en danger. C'est un rutabaga qui arrive sans aucune dette. Il est seulement ce qu'il paraît : un simple rutabaga. Sans frais médicaux en prime. Aucun animal, plante ni microbe n'a été maltraité durant sa production. Le monde n'a pas changé parce qu'il a poussé." »
Mon commentaire avait touché un point sensible.
« Cette théorie ne fonctionne que si on compte TOUS les coûts. » Il avait un rutabaga dans la main et le balançait de haut en bas comme un lanceur de base-ball se préparant pour une balle rapide. "En haut de la liste des crimes, délits, péchés et omissions commis par Monsanto se trouve l'erreur de comptabilité qui consiste à prendre les bénéfices en reportant les coûts.
- A la génération suivante, par exemple.
- A la génération suivante, en plein dans le mille. » Il balançait toujours le rutabaga de haut en bas. « Maintenant prenez cet humble légume. Il a été cultivé à dix kilomètres d'ici. Pas de pesticides ni d'herbicides à nettoyer. Pas d'eau volée à un poisson en danger. C'est un rutabaga qui arrive sans aucune dette. Il est seulement ce qu'il paraît : un simple rutabaga. Sans frais médicaux en prime. Aucun animal, plante ni microbe n'a été maltraité durant sa production. Le monde n'a pas changé parce qu'il a poussé." »
Depuis le temps que je vois cet auteur sur les blogs, il faudrait que je m'y mette.
RépondreSupprimerJe l'avais vu passer de temps en temps aussi et je suis bien contente d'avoir suivi les conseils des autres blogueuses.
SupprimerJe suis fan de l'auteur, dont j'avais lu plusieurs livres précédents (recommandés aussi!)
RépondreSupprimerJ'ai bien envie de lire ses autres livres.
SupprimerJe suis contente que tu l'aies aimé autant que moi !
RépondreSupprimerC'était une très belle découverte ! J'ai non seulement aimé le livre, mais aussi le rapport à la nature et à l'animal empreint de respect.
Supprimeril est dans ma PAL et il me tente tellement ! Surtout depuis mon voyage aux USA :)
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