Auteur :
Milena Agus
Titre :
Mal de pierres
Genre :
roman
Langue
d’origine : italien
Traducteur :
Dominique Vittoz
Editeur :
Liane Levi
Nombre de
pages : 128p
Date de
parution : janvier 2007
Présentation de l’éditeur :
Entourée de jeunes hommes qui pourraient demander sa main,
l’héroïne tarde pourtant à trouver un mari car elle rêve de l’amour idéal. À
trente ans, elle est déjà considérée une vieille fille par les siens, dans une
Sardaigne qui connaît les affres de la Seconde Guerre mondiale… Et lorsqu’elle
conclut une union très attendue, c’est en affirmant haut et fort que ce n’est
pas par amour mais par raison. Comme son unique enfant, l’amour se fera
attendre. Elle finira par le rencontrer sur le Continent, lors d’une cure
thermale destinée à guérir son «mal de pierres», des calculs rénaux, mais qui
aura raison aussi de son «mal d’amour». À sa petite-fille, elle racontera
quelques décennies plus tard ses émotions, ses cheminements, tout en laissant
des zones d’ombres. La vérité ne se recomposera que longtemps plus tard, de
façon inattendue, lorsque la dernière pièce du puzzle se retrouvera entre les
mains de la narratrice. Mais quelle est au juste la vérité?
Mon avis :
C’est l’histoire d’une jeune sarde, belle et passionnée,
dont le tempérament ardent effraie les éventuels prétendants. A l’âge où tout
espoir de mariage semble désormais illusoire, elle rencontre un veuf plus âgé
qu’elle se résout à épouser, affirmant qu’elle ne l’aimera jamais. Qu’importe,
lui non plus ne cherche pas l’amour. Ne pouvant lui donner d’enfants à cause
des calculs rénaux qui la font souffrir, elle est envoyée en cure pour soigner
ce mal de pierres. Là elle fera la connaissance d’un homme, marié, rescapé de
la guerre mais devenu infirme. La passion ressurgit. C’est sa petite-fille qui
plusieurs décennies plus tard, comprendra l’histoire de sa grand-mère et de
cette folle passion.
Voici un petit livre plein de délicatesse, mêlant
subtilement mélancolie et passion, le tout porté par une écriture poétique.
Et me voilà bien ennuyée, car si je reconnais tous ces éléments
dans cette lecture, je suis malgré cela restée à la lisière de l’histoire, ne
parvenant pas à m’immerger totalement dans le récit, à ressentir de l’empathie
pour les personnages, à me laisser toucher par leurs vies. Alors, est-ce dû à
la panne de lecture dont je sors petit à petit ? Peut-être, j’ai lu tant
de bons avis au sujet de ce roman que je m’étonne d’être à ce point passée à
côté.
Alors si vous ne l’avez pas lu et que l’histoire vous
intéresse, ne vous fiez pas à mon unique avis et suivez celui de la majorité de
lecteurs l’ayant apprécié et décrit comme un petit bijou.
Extrait :
« Et la nostalgie,
c'est de la tristesse, mais c'est aussi un peu de bonheur. »
Je l'ai commencé (il y a quelques années) et pas réussi à accrocher... je restais à l'extérieur, moi aussi.
RépondreSupprimerIl n'y a pas que moi alors !
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