Auteur :
Mathieu Menegaux
Titre :
Je me suis tue
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Grasset
Nombre de
pages : 192p
Date de
parution : avril 2015
Présentation de l’éditeur :
Du fond de sa cellule de la maison d'arrêt des femmes à
Fresnes, Claire nous livre l’enchaînement des faits qui l’ont conduite en
prison : l’histoire d’une femme victime d’un crime odieux. Elle a choisi de
porter seule ce fardeau. Les conséquences de cette décision vont se révéler
dramatiques. Enfermée dans sa solitude, Claire va commettre l’irréparable. Le
mutisme sera sa seule ligne de défense, et personne, ni son mari, ni ses
proches, ni la justice ne saisira ses motivations.
Cette tragédie moderne est servie par une narration fluide et efficace.
Cette tragédie moderne est servie par une narration fluide et efficace.
Mon avis :
Je suis souvent admirative par la capacité des auteurs à se
mettre dans la peau d’un personnage totalement différent d’eux-mêmes. Et dans
ce roman, Mathieu Ménegaux se glisse avec brio dans la peau d’une femme, une
femme blessée, une femme victime, une femme criminelle.
Claire est en prison et elle nous raconte les circonstances qui l’y ont conduite. Si aucun mystère ne plane sur la nature du crime commis par Claire, son histoire nous aide à comprendre ce qui a provoqué son geste. Il serait aisé de qualifier les femmes comme Claire de monstre, cela serait bien plus facile. Expliquer n’est pas excuser, mais comprendre est essentiel. Parce qu’il n’y a pas d’un côté des bons et de l’autre des méchants, d’un côté des gens sains d’esprit et de l’autre des fous criminels. La frontière peut parfois être ténue et l’on peut facilement basculer, quoique l’on puisse en penser.
L'écriture de Mathieu Ménegaux est agréable à lire malgré la dureté de l'histoire. J'ai aimé les titres de chansons qui s'insèrent très régulièrement dans le texte et aident à en alléger la lecture.
Un texte bouleversant et malheureusement d’actualité.
Claire est en prison et elle nous raconte les circonstances qui l’y ont conduite. Si aucun mystère ne plane sur la nature du crime commis par Claire, son histoire nous aide à comprendre ce qui a provoqué son geste. Il serait aisé de qualifier les femmes comme Claire de monstre, cela serait bien plus facile. Expliquer n’est pas excuser, mais comprendre est essentiel. Parce qu’il n’y a pas d’un côté des bons et de l’autre des méchants, d’un côté des gens sains d’esprit et de l’autre des fous criminels. La frontière peut parfois être ténue et l’on peut facilement basculer, quoique l’on puisse en penser.
L'écriture de Mathieu Ménegaux est agréable à lire malgré la dureté de l'histoire. J'ai aimé les titres de chansons qui s'insèrent très régulièrement dans le texte et aident à en alléger la lecture.
Un texte bouleversant et malheureusement d’actualité.
Extrait :
Je l'ai déjà noté, je le prendrai à la bibliothèque ; c'est rare qu'un romancier se mette dans la peau d'une femme meurtrière (autrement que dans un polar).
RépondreSupprimerMathieu Ménegaux y parvient très bien. J'espère vraiment que ce roman te plaira.
SupprimerAriane