Prix
Goncourt 2007
Auteur :
Gilles Leroy
Titre :
Alabama song
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Mercure de France
Nombre de
pages : 192p
Date de
parution : août 2007
Présentation de l’éditeur :
Les garçons des clubs, les jeunes officiers du mess, je les
tiens dans ma main gantée de fil blanc. Je suis Zelda Sayre. La fille du Juge.
La future fiancée du futur grand écrivain.
Du jour où je l’ai vu, je n’ai plus cessé d’attendre.
Et d’endurer, pour lui, avec lui, contre lui.
Montgomery, Alabama, 1918. Quand Zelda, « Belle du Sud »,
rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui
s’est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman
lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du tout New York. Mais Scott
et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie
mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes…
Gilles Leroy s’est glissé dans la peau de Zelda, au plus
près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le
destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et
âme pour exister…
Mêlant avec brio éléments biographiques et imaginaires,
Gilles Leroy signe ici son grand « roman américain ».
Mon avis :
Zelda et Francis Scott Fitzgerald tiennent une place de
choix dans le panthéon des couples mythiques.
A priori tous les ingrédients étaient réunis pour me séduire
: une idylle passionnée et destructrice dans l’Amérique des années 20 et 30
entre deux personnalités au fort tempérament, le tout sur fond de littérature, de
fêtes perpétuelles, de drogue, d’alcool, d’adultère, de folie,…
Dans ce roman, Gilles Leroy se glisse dans la peau de Zelda
et raconte son histoire depuis l’époque de sa rencontre avec Fitzgerald jusqu’au
décès de celui-ci. Le récit suit un rythme chronologique, entrecoupé de
souvenirs d’enfance ou de retours aux années 40, époque à laquelle Zelda fait
ce récit.
J’aime bien cette construction entremêlant différentes
époques, différents lieux. Zelda est une personnalité fascinante, une femme de
caractère, talentueuse, libre et provocatrice. Pourtant, alors même que le
récit se fait par sa voix, j’ai eu l’impression de ne la découvrir qu’en
surface. Peut-être est-ce un choix délibéré de l’auteur, de rendre le personnage
littéraire aussi insaisissable que la personne réelle. Toujours est-il qu’à
aucun moment je ne me suis attachée à Zelda, éprouvant tout de même une
certaine empathie face aux drames qu’elle a vécus.
Le personnage de Francis Scott n’est pas plus attachant. Il
est même carrément antipathique. On découvre un personnage cynique et froid,
manipulateur et égocentrique.
Le roman est très court et se lit rapidement, et me laisse
un sentiment d’inachevé, de survol.
Dommage, j’en attendais beaucoup. Mais j’ai bien envie de
découvrir un autre roman de Gilles Leroy.
Extrait :
« J’étais sa
poupée modèle, je suis devenue son cobaye. »
Lu dans le cadre des challenges Petit bac (catégorie spectacle), 50 états et Amoureux (catégorie amours célèbres)
Lire l'avis de Violette,
Je garde un sentiment positif de ce livre, un peu flou je dois avouer, mais en effet qui se lit très vite, et qui ne va pas spécialement en profondeur.
RépondreSupprimerMalheureusement je n'en garde pas grand chose.
SupprimerAriane