Auteur :
Maria Ernestam
Titre :
Patte de velours, œil de lynx
Genre :
roman
Langue
d’origine : suédois
Traducteur :
Esther Sermage
Editeur :
Gaïa
Nombre de
pages : 120p
Date de
parution : octobre 2015
Présentation de l’éditeur :
Êtes-vous sûr de bien connaître vos voisins ?
Sara et Björn quittent la vie citadine pour s’installer à la
campagne dans la maison qu’ils viennent de rénover. Un paradis d’espace et de
liberté pour eux comme pour leur chat. Le couple d’en face, uniques voisins,
leur réserve un accueil des plus cordial, Thermos de café et brioches maison.
Ils n’ont qu’un seul défaut, leur propre chat, un animal belliqueux qui défend
son territoire toutes griffes dehors. Tel chat, tel maître ? Les cicatrices du
passé et la fragilité des êtres révèlent parfois de bien sombres desseins. Au
fond du jardin ou derrière les rideaux tirés, une guerre des nerfs s’engage.
Délicieusement cruel.
Un conseil : Ne sortez jamais sans votre sécateur.
Mon avis :
« L’enfer, c’est
les autres » disait Sartre. Sara et Björn, les personnages de ce
court toman, approuveraient sans doute. Ils viennent de quitter la ville
et d’acheter la maison de leurs rêves à la campagne. Une jolie maison dans un
cadre charmant, des voisins sympathiques. Tout semble idyllique. Si ce n’était
le chat desdits voisins qui terrorise la chatte du jeune couple. De l’animosité
entre les deux animaux, naîtra une hostilité entre les deux couples, ou plutôt
entre les deux femmes. Et le rêve de virer au cauchemar.
Malheureusement, je n’ai pas vraiment accroché avec le traitement
de la situation. Il s’agit d’un roman très court (moins de cent pages de texte)
et les évènements s’enchaînent trop rapidement pour que l’on y croie ou pour
que l’on s’attache aux personnages. Les relations entre les deux couples
passent trop rapidement de la cordialité à la haine, la montée en tension n’est
pas crédible. Je n’ai pas non plus apprécié la révélation du passé de la
voisine (quel intérêt ?) pas plus que la fin, ces éléments me rappelant
les téléfilms de l’après-midi devant lesquels somnolait ma grand-mère.
C’est dommage car j’aimais bien l’idée de départ. J’ai
également aimé le ton de l’auteur, mordant et vif, très agréable à lire.
Dommage, la rencontre fut manquée.
Extrait :
« Il n'était pas
plus grand que ses adversaires, non, mais il avait le combat dans le sang. Ses
gènes portaient les traces de générations de chats sauvages qui, ayant échappé
au fléau du dorlotage, s'étaient battus pour leur survie et leur nourriture. Il
n'éprouvait que du mépris envers ses congénères qui recherchaient la chaleur du
foyer et les caresses de leur maître dès qu'ils sentaient poindre l'orage. Ces
poltrons méritaient d'être refoulés à coups de griffe à l'intérieur de leurs
maisons douillettes et de passer le restant de leur vie à pleurnicher devant
une fenêtre close. »
Lu dans le cadre du challenge Petit bac (catégorie animal)
et Tour du monde (Suède)
La couverture me fait beaucoup rire ^^ !
RépondreSupprimerMoi aussi !
SupprimerAriane
Il ne me tentait pas, ça tombe bien.
RépondreSupprimerTant mieux !
SupprimerAriane
Son précédent, loué sur les blogs, m'a ennuyée, abandon page 100. Donc, là, pas de souci, je file!
RépondreSupprimerJe laisserai encore une chance à l'auteur avec un autre titre.
SupprimerAriane