Titre :
Ma mère, le crabe et moi
Auteur :
Anne Percin
Langue
publication : français
Éditeur :
rouergue
Nombre
de pages : 127
date
publication : 16 septembre 2015
Présentation de l'éditeur :
La
mère de Tania est atteinte d'un cancer du sein. Pendant les six mois
du traitement, mère et fille vont partager le pire, mais aussi avoir
bientôt un attitude positive de combattantes. Face à ce sujet «
difficile », Anne Percin apporte une nouvelle fois la preuve de son
humour ravageur et nous fait rire... jusqu'aux larmes. Par l'auteur
de la trilogie à succès Comment
(bien) rater ses vacances.
Mon
avis :
Mon deuxième livre
des incos. J'avoue que j'étais un peu sceptique avant de commencer
ce livre. D'un coté une amie l'avait beaucoup aimé et de l'autre ce
livre parlait du cancer. Et les livres sur la maladie et moi en
général ça ne colle pas. Surtout Nos étoiles contraires,
que j'ai détesté et qui faisait partie d'une ancienne sélection de
ce prix.
Heureusement ce
livre ne ressemble pas du tout à Nos étoiles contraires car
de premièrement il n'est pas larmoyant, dégoulinant de niaiserie et
de guimauve, ensuite il est drôle et se lit vite et enfin il est
bien.
Ici nous allons
donc suivre Tania qui doit gérer de front les problèmes de sa mère
et ses problèmes d'ado. Le personnage de Tania fait tout dans ce
roman. C'est vraiment elle que l'on va suivre, et non sa mère ou ses
amis. Elle drôle, termine sa phase vampire/loup-garou (j'ai connu ça
aussi, on s'en remet bien) et est une collégienne ordinaire.
Pourquoi j'insiste
sur le fait que ce soit une collégienne ordinaire? Parce que c'est
bien trop rare que les auteurs arrivent retranscrire si justement ce
qui se passe et comment les élèves le vivent.
La blogosphère est
aussi passée au crible dans ce livre. Comment peut-on trafiquer la
vérité pour que nos vies aient l'air parfaites, les interactions
dans les commentaires, comment cela est-il perçu par l'entourage. La
mère tient un blog où elle parle confitures et livres et la fille
traitant des loup-garou. C'est par le regard de Tania que l'on suit
le parcours de sa mère.
Je crois qu'il est
temps d'aborder le thème principal du livre : le cancer. Alors
les choses sont très bien expliquées, j'ai appris beaucoup de
choses. La maladie n'est pas idéalisée, la mère vomit tripes et
boyaux et n'a pas juste un peu mal au ventre. On se rend bien compte
que ça prend beaucoup de temps. Après on ne reste pas non plus
focalisés sur cela, on suit aussi pleins de sous-intrigues.
C'est du Anne
Percin, ça se sent, et tant mieux car j'adore. C'est drôle,
émouvant, sans prise de tête, on aborde plein de choses, c'est la
vraie vie.
Après ce livre
reste un roman court, donc un roman qui reste assez général, bien
qu'il traite correctement ces sujets. Qui se lit vite, trop même car
on n'a pas vraiment le temps de vivre le truc.
En résumé j'ai
bien aimé. Je pense que Tania peut toucher un large panel de
lecteur. Mais ce n'est pas non plus le livre de l'année et il n'en a
pas non plus la prétention.
Citation :
« Mais
rien à faire, elle persiste à croire que la Vie va lui apporter son
Prince Charmant devant sa porte un beau matin ! À mon avis, le seul
Prince qu'elle peut trouver devant sa porte, c'est un gâteau rond
fourré au chocolat qui serait malencontreusement tombé de ma
poche. »
J'avais beaucoup aimé, je trouve que ce sujet très compliqué est magnifiquement traité.
RépondreSupprimerpour moi, il est difficile voire impossible de lire un tel sujet!
RépondreSupprimerLe sujet me faisait un peu peur, mais non, c'est réussi, ce roman.
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