Auteur :
Emily Fridlund
Titre :
Une histoire des loups
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Julianne Nivelt
Editeur :
Gallmeister
Nombre de
pages : 304p
Date de
parution : août 2017
Présentation de l’éditeur :
Madeline, adolescente un peu sauvage, observe à travers ses
jumelles cette famille qui emménage sur la rive opposée du lac. Un couple et
leur enfant dont la vie aisée semble si différente de la sienne. Bientôt, alors
que le père travaille au loin, la jeune mère propose à Madeline de s’occuper du
garçon, de passer avec lui ses après-midi, puis de partager leurs repas.
L’adolescente entre petit à petit dans ce foyer qui la fascine, ne saisissant
qu’à moitié ce qui se cache derrière la fragile gaieté de cette mère et la
sourde autorité du père. Jusqu’à ce qu'il soit trop tard
Mon avis :
J’ai entamé cette lecture assez enthousiaste. Un chalet au
bord d’un lac dans une forêt, c’est le genre de décor qui me fait rêver !
L’omniprésence d’une nature fascinante, mystérieuse, magnifique et légèrement
inquiétante, c’est tout ce que j’aime. Mais rapidement je me suis retrouvée
enlisée dans une histoire à l’atmosphère pesante, oppressante. La tension est
palpable et le drame couve. L’issue est certaine dès les premières pages, le
récit raconte le déroulé des événements ayant conduit à cette issue tragique.
Je ne saurai vraiment dire ce qui m’a déplu. Après tout,
outre le cadre de l’histoire, d’autres éléments m’intéressaient : la
marginalité de Madeline et de sa famille, la fascination de ‘l’adolescente pour
les nouveaux venus, son intrusion dans le cercle familial, le fonctionnement du
trio Madeline/Patra/Paul et l’intrusion du père. Mais aussi les raisons ayant
conduit au drame à venir, dont je ne veux pas trop parler ici pour ne pas
divulgâcher tous les détails.
Je pense surtout avec les personnages que je n’ai pas accroché.
Je les ai trouvés creux et ternes, ils se laissent porter par les événements et
leur inaction, notamment face au drame qui se joue sous leurs yeux m’a agacée. Madeline,
en tant que narratrice, témoin et acteur passif aurait pu être intéressante,
mais je n’ai pas apprécié cette adolescente étrange, ni l’adulte qu’elle
deviendra que l’on rencontre de temps en temps au long de son récit.
J’ai également trouvé le récit trop long, il m’a manqué du
rythme et je me suis ennuyée. Et je n’ai pas vraiment compris l’intérêt pour l’histoire
de l’anecdote du professeur mentor de Madeline lors d’un concours d’histoire
(où elle choisira de parler des loups, là encore je n’ai pas compris) et accusé
d’agression sexuelle par une autre élève.
Bref, il m’a manqué beaucoup de choses pour apprécier ce
roman qui a pourtant bénéficié de nombreuses critiques élogieuses.
Tu n'es pas la première à ne pas l'avoir aimé ; c'est un titre que je n'ai pas retenu, trop d'avis négatifs.
RépondreSupprimerJ'ai aussi vu beaucoup d'avis assez négatifs, je ne l'aurai sans doute pas retenu si j'avais vu ces avis avant !
SupprimerComme Aifelle, j'ai lu plus d'avis mitigés qu'enthousiastes... je passe. Gallmeister ne peut pas trouver des pépites à tous les coups !
RépondreSupprimerEh non, on ne peut pas gagner à chaque fois !
SupprimerPareil, j'ai été un peu déçue. J'ai trouvé qu'on sentait trop l'influence des cours de creative writing ou disons de techniques narratives un peu trop vues et qui n'apportent rien, comme de tresser 2 histoires dont celle du prof dont tu parles. Et pourtant l'auteur a un certain talent pour décrire la nature ou faire ressentir des choses au lecteur. Donc peut-être quand même un auteur à suivre...
RépondreSupprimerSi un autre roman paraît, je ne suis pas sûre de le lire.
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