Auteur :
Peter May
Titre :
L’île au rébus
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : anglais
Traductrice :
Ariane Bataille
Editeur :
Rouergue
Nombre de
pages : 304p
Date de
parution : avril 2017
Présentation de l’éditeur :
Voilà vingt ans qu’Adam Killian est mort sur Groix, cette
île où jamais aucun crime n’avait eu lieu de mémoire d’homme mais où ce
retraité anglais, passionné d’entomologie, a été brutalement assassiné. Et
depuis vingt ans sa belle-fille tient scrupuleusement le serment qu’elle lui a
fait de ne rien déplacer dans son bureau, là où le défunt a laissé des indices
qui permettraient à son fils de confondre son meurtrier, sans imaginer que
celui-ci trouverait la mort quelques jours après lui ni que personne ne
parviendrait à identifier le coupable. Tenu par sa promesse d’élucider cette
quatrième affaire non résolue du best-seller Assassins sans visages,
Enzo Macleod, le spécialiste des scènes de crime, débarque sur la petite île
bretonne où nul ne souhaite voir ressurgir ce fait-divers infamant. Dans le
bureau d’Adam Killian l’attendent un étrange rébus et les plus insondables
secrets de la vie d’un homme.
Mon avis :
Troisième lecture de Peter May. La première fut un coup de cœur,
la deuxième une déception et celle-ci se situe entre les deux.
L’auteur nous embarque
une nouvelle fois sur une île, pas en Ecosse, mais sur l’île de Groix au large
de Lorient. Une île, la Bretagne, déjà ça me parle ! Un milieu qui m’inspire
nettement plus que Los Angeles et les réalités virtuelles. Enzo MacLeod se rend
sur l’île pour tenter de résoudre un meurtre vieux de vingt ans. Là encore, les
mystères irrésolus ça me plait. A priori on est bien parti. Mais… dès les
premières pages, il nous en dit trop. La fuite soudaine d’un médecin allemand
en 1950, le même devenu directeur d’un marché aux poissons au Maroc qui se trouve
à nouveau obligé de fuir pour aller où ? Pas de mystère, on se doute bien
vite de sa destination et par là même de ce qui a conduit à la mort de Killian.
La première qualité d’un roman policier est, selon moi, de faire
planer un vrai mystère, de multiplier les hypothèses et les fausses pistes,
pour enfin prendre le lecteur par surprise par un dénouement inattendu ou une
révélation attendue mais bien amenée. Or, ce n’est pas le cas ici. Dépouillé de
son mystère, un roman policier est nettement moins intéressant et dois reposer
sur ses personnages. Mais peut-être parce qu’il s’agit du dernier tome d’une
série j’ai eu du mal à accrocher avec le personnage.
Alors ça se lit bien, mais on est bien loin de L’île des chasseurs d’oiseaux.
J'ai un livre de cet auteur dans ma PAL. J'ai hâte découvrir cet auteur (J'ai l'île aux oiseaux). J'ai visité Groix. C'est très beau (= même si tu ne sembles pas l'avoir apprécié complètement, j'achèterai peut-être l'île aux rébus pour le lieu...)!
RépondreSupprimerTu peux faire l'impasse sur celui-ci, mais L'île des chasseurs d'oiseaux est incontournable.
SupprimerComme j'ai déjà dû le dire, je préfère en rester à la trilogie écossaise, qui m'a l'air vraiment supérieure.
RépondreSupprimerLargement supérieure en effet !
SupprimerPeter May semble un auteur assez inégal. J'ai adoré la trilogie écossaise et été très déçue par un autre roman...
RépondreSupprimerJ'ai commencé par L'île des chasseurs d'oiseaux, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire le reste de la trilogie écossaise (j'attends encore leur retour à la médiathèque) mais mes deux autres lectures de l'auteur n'étaient clairement pas à la hauteur.
SupprimerIl vaut mieux se contenter du premier tome de la trilogie si j'ai bien compris.
RépondreSupprimerIl vaut mieux se contenter de la trilogie surtout ! Celui-ci fait partie d'une autre série.
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