Auteur :
Yasmina Khadra
Titre :
Dieu n’habite pas La Havane
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Julliard
Nombre de
pages : 312p
Date de
parution : août 2016
Présentation de l’éditeur :
À l'heure ou le régime castriste s'essouffle, « Don Fuego »
chante toujours dans les cabarets de La Havane. Jadis, sa voix magnifique
électrisait les foules. Aujourd'hui, les temps ont changé et le roi de la rumba
doit céder la place. Livré à lui-même, il rencontre Mayensi, une jeune fille «
rousse et belle comme une flamme », dont il tombe éperdument amoureux. Mais le
mystère qui entoure cette beauté fascinante menace leur improbable idylle.
Chant dédié aux fabuleuses destinées contrariées par le sort, Dieu n'habite pas La Havane est aussi un voyage au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves. Alliant la maîtrise et le souffle d'un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadra mène une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux.
Chant dédié aux fabuleuses destinées contrariées par le sort, Dieu n'habite pas La Havane est aussi un voyage au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves. Alliant la maîtrise et le souffle d'un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadra mène une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux.
Mon avis :
Le contexte dans lequel on lit un livre a-t-il une influence
sur l’opinion que l’on se fait ? Probablement que cela y contribue un peu.
Ainsi, je garde un excellent souvenir de Z
le roman de Zelda lu à la maternité avec mon bébé lové contre moi.
Malheureusement pour ce roman de Khadra, je l’ai lu pendant une période
difficile, peut-être l’aurai-je plus aimé à un autre moment.
Juan, plus connu sous son nom de scène, Don Fuego, est un
chanteur de cabaret vieillissant, gloire locale dont le talent n’a jamais su
percer. Mais il n’a jamais perdu son amour de la musique ni la confiance
absolue en son talent. Lorsqu’il perd sa place suite à la vague de
privatisations lancées par le gouvernement, le chanteur se retrouve désœuvré. Ne
supportant la surpopulation de la maison de sa sœur chez qui il vit en
compagnie de douze autres personnes, il passe
quelques nuits dans un wagon de tramway abandonné. C’est là qu’il fait
la connaissance de Mayensi, jeune fille d’une vingtaine d’années, aussi belle
que mystérieuse, dont il tombe amoureux fou.
Alors qu’est-ce qui m’a empêchée d’aimer ce roman ?
Tout d’abord le personnage de Juan. Je l’ai trouvé particulièrement exaspérant.
C’est un homme égocentrique, qui passe beaucoup de temps à se lamenter sur son
sort, qui ne prête pas vraiment attention aux autres. Son amour pour Mayensi
semble plutôt une fascination pour sa beauté qu’un réel amour pour sa personne.
Mayensi n’est pas vraiment un personnage passionnant non plus. Elle reste
lointaine et mystérieuse pendant la plus grande partie du roman, et ce que l’on
apprend d’elle plus tard, laisse dubitatif.
En revanche, le personnage de Panchito, l’ami de Juan est
magnifique et profondément émouvant. Après avoir connu la gloire et la
richesse, il vit désormais seul en compagnie de son chien dans un taudis. S’il
est une belle histoire d’amour dans ce livre, c’est celle de l’amour que
Panchito porte à son animal.
Mais si je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire de Juan
et Mayensi, j’ai été une nouvelle fois conquise par l’écriture de Yasmina
Khadra que j’ai découvert avec La dernière nuit du Raïs. J’ai retrouvé ce style
envoûtant, cette maîtrise des mots et du rythme, qui m’avaient alors séduite.
Au final, même si je n’ai pas vraiment apprécié ce roman, il
m’a donné envie de continuer à découvrir l’œuvre de son auteur.
Extrait :
« Pour la première fois de ma vie, je maudis le temps
qui a consigné mon âge si loin de l’appel de mon cœur et je m’en veux d’avoir
vieilli à mon insu, alors qu’elle est si jeune et belle. »
Il est vrai que l'histoire est un peu tirée par les cheveux mais j'ai aimé ce livre pour son ambiance et l'écriture que j'ai trouvée sublime. Contrairement à toi, j'ai trouvé ce Don Fuego plutôt sympathique. C'était mon premier roman de Yasmina Khadra et j'ai été sûrement plus indulgente que la plupart des lecteurs.
RépondreSupprimerAprès comme je le disais, le contexte dans lequel je l'ai lu n'était pas génial, du coup je n'étais pas vraiment impliquée dans cette lecture.
SupprimerAriane
Un auteur que je n'ai pas du tout envie de lire ; je ne sais pas exactement pourquoi.
RépondreSupprimerJ'ai aussi une longue liste d'auteurs qui ne me tentent pas du tout alors qu'ils sont appréciés sur les blogs.
SupprimerAriane
Un auteur que j'ai déjà lu et que j'ai beaucoup aimé parce que les pays dont il parlait me plaisaient. Là, s'il s'embarque pour Cuba, pas sûre du tout de le suivre.
RépondreSupprimerPourtant ça me tentait bien Cuba.
SupprimerAriane