Auteur :
Philippe Claudel
Titre :
La petite fille de Monsieur Linh
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Stock
Nombre de
pages : 162p
Date de
parution : août 2005
Présentation de l’éditeur :
Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village
dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant
quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans
ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur
Linh a décidé de partir avec Sang diû, sa petite fille. Après un long voyage en
bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de
réfugiés. Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec
d’autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où
les gens s’ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros
homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la
musique des mots et la pudeur des gestes. Monsieur Linh est un cœur simple,
brisé par les guerres et les deuils, qui ne vit plus que pour sa petite fille.
Philippe Claudel accompagne ses personnages avec respect et délicatesse. Il
célèbre les thèmes universels de l’amitié et de la compassion. Ce roman possède
la grâce et la limpidité des grands classiques.
Mon avis :
Je ne sais pas vous, mais après avoir eu un coup de cœur pour
un livre, j’ai souvent du mal à passer à une autre lecture. J’ai lu ce roman de
Philippe Claudel juste après Station eleven qui m’avait complètement conquise.
Et étonnamment j’ai été tout aussi conquise par cette lecture.
Monsieur Linh quitte son pays dévasté par la guerre après la
mort de son fils et de sa belle-fille avec pour seul bagage une petite valise,
mais serrant contre son cœur son plus précieux trésor, sa petite-fille de quelques
semaines à peine. Monsieur Linh arrive en France où on l’installe dans un foyer
avec d’autres réfugiés. Monsieur Linh peine à s’adapter à ce pays dont il
ignore tout, jusqu’au jour où il fait la connaissance de Monsieur Bark, qui
deviendra son ami malgré la barrière de la langue.
Comme dans ma précédente lecture de Claudel (Les âme
grises), j’ai vraiment aimé l’écriture de l’auteur.
Mais j’ai été charmée avant tout par les personnages et
leurs histoires. Que de beauté dans l’amitié entre ces deux hommes solitaires !
Que de tendresse et de mélancolie ! Et la douceur de l’amour de Monsieur
Linh pour sa petite fille. C’est un roman tendre et émouvant, qui m’a touchée
au cœur. C’est beau.
Désormais je n’ai d’autres choix que de me précipiter sur d’autres
romans de Claudel.
Extrait :
« Penser au village, même au passé, c’est un peu y être
encore, alors qu’il sait qu’il n’en reste rien, que toutes les maisons ont été
brûlées et détruites, que les animaux sont morts, chiens, cochons, poules,
canards, ainsi que la plupart des hommes, et que ceux qui ont survécu sont
partis aux quatre coins du monde, comme lui l’a fait. »
Je compte le lire un jour.
RépondreSupprimerJ'imagine que ta liste de souhaits est, comme la mienne, interminable !
SupprimerAriane
J'ai beaucoup aimé cette lecture.
RépondreSupprimerÇa ne m'étonne pas !
SupprimerAriane
Coup de coeur pour moi mais les autres romans de Claudel ne m'ont pas autant conquise.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé Les âmes grises, seule autre lecture de cet auteur. J'ai envie de lire Le rapport de Brodeck.
SupprimerAriane
Voilà un livre qui me tenterait bien!
RépondreSupprimerDaphné
Je suis sûre qu'il te plairait !
SupprimerAriane
Je comprends ton coup de coeur, ça en fut un pour moi aussi !
RépondreSupprimerÇa ne m'étonne pas !
SupprimerAriane