samedi 28 janvier 2017

La petite fille de Monsieur Linh - Philippe Claudel

Par Ariane




Auteur : Philippe Claudel

Titre : La petite fille de Monsieur Linh

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Stock

Nombre de pages : 162p

Date de parution : août 2005

Présentation de l’éditeur :

Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de réfugiés. Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec d’autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où les gens s’ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la musique des mots et la pudeur des gestes. Monsieur Linh est un cœur simple, brisé par les guerres et les deuils, qui ne vit plus que pour sa petite fille. Philippe Claudel accompagne ses personnages avec respect et délicatesse. Il célèbre les thèmes universels de l’amitié et de la compassion. Ce roman possède la grâce et la limpidité des grands classiques.


Mon avis :

Je ne sais pas vous, mais après avoir eu un coup de cœur pour un livre, j’ai souvent du mal à passer à une autre lecture. J’ai lu ce roman de Philippe Claudel juste après Station eleven qui m’avait complètement conquise. Et étonnamment j’ai été tout aussi conquise par cette lecture.

Monsieur Linh quitte son pays dévasté par la guerre après la mort de son fils et de sa belle-fille avec pour seul bagage une petite valise, mais serrant contre son cœur son plus précieux trésor, sa petite-fille de quelques semaines à peine. Monsieur Linh arrive en France où on l’installe dans un foyer avec d’autres réfugiés. Monsieur Linh peine à s’adapter à ce pays dont il ignore tout, jusqu’au jour où il fait la connaissance de Monsieur Bark, qui deviendra son ami malgré la barrière de la langue.

Comme dans ma précédente lecture de Claudel (Les âme grises), j’ai vraiment aimé l’écriture de l’auteur.

Mais j’ai été charmée avant tout par les personnages et leurs histoires. Que de beauté dans l’amitié entre ces deux hommes solitaires ! Que de tendresse et de mélancolie ! Et la douceur de l’amour de Monsieur Linh pour sa petite fille. C’est un roman tendre et émouvant, qui m’a touchée au cœur. C’est beau.

Désormais je n’ai d’autres choix que de me précipiter sur d’autres romans de Claudel.



Extrait :

« Penser au village, même au passé, c’est un peu y être encore, alors qu’il sait qu’il n’en reste rien, que toutes les maisons ont été brûlées et détruites, que les animaux sont morts, chiens, cochons, poules, canards, ainsi que la plupart des hommes, et que ceux qui ont survécu sont partis aux quatre coins du monde, comme lui l’a fait. »

http://ennalit.canalblog.com/archives/2016/12/01/34551554.html

10 commentaires:

  1. Réponses
    1. J'imagine que ta liste de souhaits est, comme la mienne, interminable !
      Ariane

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  2. J'ai beaucoup aimé cette lecture.

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  3. Coup de coeur pour moi mais les autres romans de Claudel ne m'ont pas autant conquise.

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    1. J'ai bien aimé Les âmes grises, seule autre lecture de cet auteur. J'ai envie de lire Le rapport de Brodeck.
      Ariane

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  4. Je comprends ton coup de coeur, ça en fut un pour moi aussi !

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