samedi 28 mai 2016

Le chardonneret - Donna Tartt

Par Ariane


Auteur : Donna Tartt

Titre : Le chardonneret

Genre : roman

Langue d’origine : anglais (Etats-Unis)

Traducteur : Edith Soonckindt

Editeur : Plon

Nombre de pages : 800p

Date de parution : janvier 2014

Présentation de l’éditeur :

Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?
À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.



Mon avis :

Theo a treize ans lorsque sa vie bascule. Alors que sa mère et lui sont entrés dans un musée pour se protéger de la pluie, celui-ci est soufflé par une explosion. Theo parvient à sortir, emportant avec lui, à la demande d’un vieil homme mourant Le Chardonneret peint par Carel Fabritius en 1654.
De l’adolescence à l’âge adulte nous suivons Theo, dans son parcours chaotique marqué par un sentiment de culpabilité. Culpabilité du survivant alors que tant ont péri dans l’attentat. Sentiment de responsabilité du décès de sa mère.

Le tableau est ce qui retient Théo, ce qui l’empêche d’avancer. Le lien avec le souvenir de sa mère, une chaîne qui le relie au passé, aux morts, à ce jour. Comme le chardonneret sur la toile, Théo bat des ailes mais fait du surplace incapable de se libérer.

J’ai trouvé le personnage de Theo attachant dans les premières parties du roman, j’ai moins apprécié le Theo adulte. Les personnages secondaires sont assez sympathiques quoique parfois un peu clichés : le vieil antiquaire ami fidèle et philosophe, l’ado paumé et drogué, la riche new-yorkaise, l’ami intello et brimé par les brutes de l’école,…  

Donna Tartt aborde de très nombreux thèmes : l’art et l’obsession qu’il peut développer, le deuil, le stress post-traumatique, l’adolescence, la drogue,…

Il y a beaucoup de points positifs dans ce roman, mais je n’ai pas été séduite par l’écriture. C’est… trop ! trop long, trop lent, trop dense. L’écriture n’est pas fluide, ça ne coule pas naturellement. Je me suis ennuyée et, chose rare, j’ai survolé de nombreux passages.

Une lecture qui ne m’a pas passionnée malgré les éléments intéressants.



Extrait :

« Quand je regardais le tableau, j’éprouvais la même convergence en un seul et unique point : un bref instant touché par le soleil qui existait maintenant et pour toujours. C’est fortuitement que je remarquais ma chaîne à la cheville de l’oiseau, ou que je songeais combien la vie de cette petite créature, battant brièvement des ailes puis toujours forcée, sans espoir, d’atterrir au même endroit, avait dû être cruelle. »

Lu dans le cadre des challenges Petit bac (catégorie animal) et Un pavé par mois

 

10 commentaires:

  1. Quelques longueurs, c'est sûr...

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  2. Le côté longueurs me fait beaucoup hésiter.

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  3. Et oui il comporte des longeurs hélas.

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  4. Beaucoup, beaucoup trop long... Pour pas grand chose en plus tant l'intrigue et les personnages perdent de leur intérêt une fois passée la période de l'adolescence de Theo !

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    1. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'intérêt pour le Théo adulte.
      Ariane

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  5. Moi qui n'aime pas les longueurs, je passe mon tour du coup !

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    1. Il faut effectivement être tolérant face aux longueurs.
      Ariane

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