mardi 17 mai 2016

Les gens dans l'enveloppe - Isabelle Monnin

Par Ariane


Auteur : Isabelle Monnin

Titre : Les gens dans l’enveloppe

Genre : roman et enquête

Langue d’origine : français

Editeur : JC Lattès

Nombre de pages : 370p

Date de parution : septembre 2015

Présentation de l’éditeur :

En juin 2012, j’ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d’une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l’enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n’imaginais alors pas l’aventure qu’elle me ferait vivre.
J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée semblait folle.

Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex, Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l’enveloppe ont prêté leur voix à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie.

Les gens dans l’enveloppe est ainsi un objet littéraire moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une rencontre, entre eux et moi.



Mon avis :

J’aime beaucoup les portraits et les photos de famille. Je trouve touchant cet instant saisi sur le vif et aussitôt évaporé. Il s’en dégage une forme de nostalgie.

Alors j’ai bien sûr été emballée par l’idée de ce livre. L’auteur ayant acheté une enveloppe contenant des photos de famille prises sur plusieurs d’années, invente tout d’abord une histoire à ces inconnus. Puis elle décide de partir à leur recherche pour découvrir leur véritable histoire. Elle commence donc par nous présenter son histoire, le roman. Avant de laisser place à ses recherches et à leur histoire.

Dans le roman, j’ai été bouleversée par le personnage de Laurence, l’enfant qui figure sur un grand nombre de photos. Est-ce parce que je suis maman de deux petites filles et enceinte ? Toujours est-il que j’ai ressenti une profonde tristesse pour cette enfant perdue, abandonnée par sa maman partie du domicile familial sans donner de nouvelles.

En revanche, je n’ai pas du tout adhéré au style de l’auteur. J’ai été très déconcertée par ce style étrange qui m’a empêchée de m’intégrer pleinement à l’histoire.

Dans la deuxième partie du livre, Isabelle Monnin part à la recherche des personnes figurant sur les photos. L'enquête en elle-même m'a peu intéressée mais j'ai bien aimé ses rencontres avec ces personnes. Les personnes qu’elle a rencontrées sont touchantes, de par leur banalité. On croit se reconnaitre en elles ou reconnaître des personnes que l’on a connues.
Rien à dire sur le cd accompagnant le livre puisque je l'ai ramené à la bibliothèque et me suis rendu compte après que j'avais oublié de l'écouter. 

Une idée de départ intéressante mais malheureusement je ne me suis pas vraiment sentie embarquée.



Extrait :

« Jamais je ne lui dis que je l’aime. Dire Je t’aime, c’est se souvenir d’un temps où je ne t’aimais pas, c’est envisager celui où je ne t’aimerai plus. Dire Je t’aime serait donner une fin à l’amour.

Je lui donne l’infini silence de mon amour. »

Lu dans le cadre du challenge Petit bac (catégorie objet)

 J'ai partagé cette lecture avec Ozech

D'autres avis chez Enna, Eva,

8 commentaires:

  1. Trop d'avis comme le tien donc je passe.

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  2. Nos impressions se rejoignent. J'ai aimé mais sans plus et comme toi j'ai eu un peu de mal avec le style de l'auteure.

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    1. J'espère que notre prochaine lecture commune nous plaira mieux.
      Ariane

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  3. Il y a beaucoup d'avis différents sur ce livre ; je n'ai plus qu'à me faire ma propre idée.

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  4. Je crois que j'aurais exactement le même ressenti que toi.

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