dimanche 12 janvier 2020

Lecture commune - L’innocence - Tracy Chevalier

Par Ariane et Daphné





Auteur : Tracy Chevalier
Titre : L’innocence
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
Editeur : Philippe Rey
Nombre de pages : 400p
Date de parution : mars 2007


Résumé de l'éditeur :

Londres, 1792. Thomas Kellaway, ébéniste de son état, prend à la lettre l'invitation de Philip Astley, directeur de cirque du même nom, et part tenter sa chance à Londres. Mais passer de Piddletown à Lambeth n'est pas sans conséquence pour ses enfants. Ils ouvrent de grands yeux sur la ville tumultueuse et impitoyable que la jeune Londonienne délurée Maggie entreprend de leur faire connaître. William Blake, leur voisin, graveur et poète, sera le guide spirituel des adolescents tandis qu'ils franchissent le chaotique et exaltant passage de l'«innocence» à l'«expérience». Un voyage initiatique dans le Londres de la fin du XVIIIe siècle, en marge d'une société déboussolée par les échos sanglants de la Révolution française.
Dans L'innocence, roman à la fois épique et lyrique, Tracy Chevalier ressuscite le Londres du XVIIIe avec la même pertinence et la même poésie que le Delft du XVIIe de La jeune fille à la perle.


L'avis de Daphné :

Autant j'ai aimé certaines de mes lectures de Tracy Chevalier, autant d'autres m'ont quelque peu laissé de marbre. Ce livre-là se classe malheureusement dans la deuxième catégorie. Ce n'est pas que je ne l'ai pas apprécié, je n'ai pas passé un mauvais moment en le lisant... mais tout au long de ma lecture, j'ai attendu l'instant qui allait m'emporter, me faire basculer dans l'histoire comme cela a été le cas pour Prodigieuses créatures ou La jeune fille à la perle... sauf que cet instant n'est jamais venu!


Si, comme chacun des livres de Tracy Chevalier, on ressent bien l'atmosphère du lieu et de l'époque, j'ai eu un peu de mal avec l'histoire. En réalité, je me suis demandé quel était au juste le sens de cette histoire. L'auteure a t-elle voulu nous parler du peintre et poète William Blake ? De la vie dans le cirque ? De la grande révolution ? Des chaises Windsor? Ou tout simplement de la vie d'une famille et du lien qui se tisse entre Jem et Maggie ? Un peu de tout cela à la fois semble-t-il, mais tous ces sujets m'ont paru survolés alors qu'ils auraient sans doute être moins nombreux mais plus approfondis. 


Au final, je me suis un peu ennuyée, attendant sans cesse un moment qui n'est jamais venu. La construction, tout comme l'écriture du roman (ou peut-être est-ce dû à la traduction) m'ont semblé parfois un peu maladroites alors que ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti devant les autres livres de cette auteure. Je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture mais ce fut tout de même une déception.


L'avis d'Ariane

J’ai découvert Tracy Chevalier aux débuts du blog avec deux romans que j’avais adoré : Prodigieuses créatures et La dernière fugitive. J’ai ensuite lu presque tous ses romans (il n’y en a qu’un que je n’ai pas encore lu), mais je n’ai jamais retrouvé l’enthousiasme de mes premières lectures. Pire, à chaque lecture, mon ressenti est de plus en plus mauvais !
L’autrice américaine nous entraîne cette fois en Angleterre, à la fin du 18ème siècle. Londres est secouée par les échos de la révolution française lorsque la famille Kellaway débarque sur un coup de tête de son village du Dorset. Jem et Maisie, les enfants de la famille, deviennent amis avec Maggie une gamine de la ville au caractère bien trempé et font la connaissance de leur nouveau voisin, le poète William Blake. De son côté le père, ébéniste, commence à travailler pour M. Astley directeur de cirque à la réalisation de décors.
Je n’ai malheureusement pas grand-chose à dire sur ce roman qui m’a ennuyée comme rarement ! Je ne me suis absolument pas laissée embarquer dans le temps et les lieux du roman, je n’ai pas suivi les personnages, je ne me suis pas intéressée à leur histoire. Comme Daphné, je n'ai pas compris de quoi Tracy Chevalier voulait nous parler.
Bref, s’il ne s’était pas agi d’une lecture commune avec Daphné, j’aurai laissé tomber sans remords !



Extrait choisi par Daphné :


"Oui, mon garçon, oui ma fille,  la tension entre les contraires, voilà ce qui nous fait devenir nous-même. Nous avons en nous l'un comme l'autre se mêlant, se heurtant, crépitant Nous sommes lumière, nous sommes pénombre. Nous sommes en paix, nous sommes en guerre. Nous sommes innocents, mais nous ne sommes pas nés d'hier."

4 commentaires:

  1. Oui, bon, ce n'est pas ce matin que je vais surcharger ma PAL ;-)

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  2. J'ai lu Prodigieuses créatures avec intérêt, mais sans réel enthousiasme. Je ne pense donc pas poursuivre, du moins ce ne sera pas une priorité.

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