Auteur : Zoë wicomb
Titre : Des vies sans couleur
Genre : roman
Langue d'origine : anglais
Traducteur : Catherien Lauga Du Plessis
Editeur : Phébus
Nombre de pages : 282
Date de parution : 2006
Résumé:
Marion Campbell dirige une agence de voyages prospère au Cap et mène une vie solitaire et sans histoire. Mais tout n'est qu'apparence. La nuit, son sommeil est agité, et le jour, elle est hantée par les souvenirs confus qu'à fait resurgir en elle la photographie d'une femme en première page du journal. Une chose est sûre : Marion est liée à elle d'une manière ou d'une autre. Or son vieux père refuse catégoriquement de s'associer à sa nouvelle quête. Seule la tenace et vive Brenda l'aidera à replonger, non sans douleur, au cœur des sentiers sinueux de son passé... Un drame subtil et déchirant sur le destin méconnu des métis, ces « ni noirs, ni blancs » durant l'apartheid et dont la puissance romanesque a été saluée par Toni Morrison et J.M. Coetzee, prix Nobel de littérature.
Mon avis:
Au vu du résumé, j'étais
quasiment sûre que ce livre me plairait ... et bien cela n'a pas été le cas!
L'histoire aurait pourtant pu me séduire: mêlant deux époques en Afrique du
Sud, l’apartheid et les années qui ont suivies, elle aurait pu particulièrement
intéresser. J'ai commencé ce livre pleine d'enthousiasme mais ai rapidement
déchanté. en 282 pages, il ne se passe quasiment rien.
Je ne suis parvenue à rentrer dans l'histoire que durant la deuxième partie durant laquelle Marion découvre la vérité sur sa famille. tout n'était pas perdu, je me suis alors dit que l'histoire avait seulement été un peu longue à démarrer...sauf que l'histoire m'a semblé très vite retomber dans la monotonie. Hormis le passage où l'auteur nous livre l'histoire des parents de Marion, aucun autre élément n'a réussi à attirer mon attention: l'histoire traîne en longueur et l'héroïne n'est pas très sympathique, de même que ses parents. La période post-apartheid n'est pas assez approfondie à mon goût, j'aurais aimé en apprendre davantage sur cette époque, sur ce pays.
De plus, l'écriture ne m'a pas convaincu. Je l'ai trouvé trop narrative et pas assez profonde à mon goût.
Historiquement parlant, j'ai cependant appris des choses: si je connaissais l'apartheid à travers l'histoire des blancs et des noirs d'Afrique du Sud, j'ignorais complètement l'histoire des métis.
Un livre qui m'a donc plutôt déçue malgré son résumé prometteur!
Extrait:
"Il est peut-être vrai qu'être blanc, métis ou noir ne veut rien dire, mais il est vrai aussi que les choses ne sont plus les mêmes; il doit bien y avoir une différence entre ce que les choses sont et ce qu'elles signifient. Ces catégories se sont peut-être estompées, elles ne sont plus portées sur les cartes d'identité, mais il fut un temps ou elles étaient lourdes de sens. La différence, c'est quoi ?"
Lu dans le cadre du Petit bac 2016
Catégorie couleur
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