Auteur : Katarina Bivald
Titre : La bibliothèque des coeurs cabossés
Genre : roman
Langue d'origine : suédois
Traducteur : Carine Bruy
Editeur : Denoël
Nombre de pages : 481p
Date de parution : janvier 2015
Couverture : La couverture montre une jolie bibliothèque qui m'a donné envie de lire ce roman
Présentation de l'éditeur :
Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine.
Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance.
Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel…
Mon avis :
J'ai
passé un agréable moment en lisant ce livre même si je dois avouer
que j'ai trouvé parfois le temps long.
Alors
je ne sais pas si c'est le résumé qui en dit trop ou si c’est
l'histoire qui a du mal à commencer. Je trouve la premier partie du
roman longue et monotone. J'ai l'impression que la mise en place de
l'histoire prenait beaucoup trop de temps.
J'ai
eu du mal a me représenter le schéma de l'histoire, pour moi la
première partie occupe tout le livre mis à part les cinquante
dernières pages. Et il ne se passe pas grand-chose. Cela montre
vraiment la routine du village, routine qui s’avère vite ennuyeuse
comme dans la vie, sauf que ce n'est pas notre vie donc on s'y
intéresse moins.
Je
trouve que la fin part dans tous les sens, mais c'est à ce moment
que tout devient vraiment intéressant et amusant même si des fois
on ne peut s’empêcher de trouver ça complètement
invraisemblable. C'est une vraie rupture dans le rythme de la
narration, et il y a un déséquilibre entre la première partie
longue et lente et la seconde courte et rapide.
Les
problèmes qui surviennent à la fin sont vraiment surprenants et en
adéquation avec les caractères des personnages. Même si à la fin
de l’épilogue la seule phrase qui m'est venue en tête est
« Tout ça pour ça ».
Les
personnages sont communs et parfois même cliché. Les points de vues
s’alternèrent ce qui permet de nous faire découvrir les histoires
des habitants de cette petite ville.
J'ai
bien apprécié le coté petite ville où tout le monde se connaît
et où les commérages vont bon train. Cela donne une atmosphère
parfois un peu pesante mais aussi rassurante car tout le monde
s'entraide.
Ce
livre nous raconte une histoire mais fait aussi l'éloge des livres,
des bibliothèques, des librairies, de la lecture, du « pouvoir
des livres ». C'est agréable de lire un livre sur les livres.
Malgré
les défauts que j'ai évoqués, j'ai bien apprécié ma lecture. Ce
n'est pas le roman de l'année, ni une œuvre majeure et
incontournable de la littérature mais c'est un livre qui donne le
sourire et nous fait passer un bon moment.
« Il
y a toujours un lecteur pour chaque livre. Et un livre pour chaque
lecteur. »
Le genre feelgood, quoi, avec des livres ça marche toujours; Mais rien de révolutionnaire non plus, on est d'accord.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce livre :)
RépondreSupprimerComme toi, j'ai un avis assez mitigé sur ce roman que j'attendais de lire avec une certaine impatience.
RépondreSupprimercomme toi j'ai trouvé qu'il était agréable de lire un roman avec un personnage principal qui adore les livres, mais si le thème est génial, le traitement m'a beaucoup déçue : que de longueurs!!! je me suis ennuyée quasiment tout au long du récit...une grosse déception!
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