Auteur : Elena Ferrante
Titre :
Poupée volée
Genre :
roman
Langue
d’origine : italien
Traducteur :
Elsa Damien
Editeur :
Gallimard
Nombre de
pages : 176p
Date de
parution : avril 2009
Présentation de l’éditeur :
Pourquoi Leda interrompt-elle brusquement ses vacances?
Enseignante à l'université de Florence, seule depuis que ses deux filles sont
parties rejoindre leur père au Canada, elle passe quelques semaines au bord de la
mer et, parmi les estivants qu'elle observe chaque jour sur la plage,
s'intéresse surtout à une famille, une véritable tribu. Elle se lie plus
particulièrement d'amitié avec Nina, jeune femme mariée à un homme plus âgé, et
à sa fille Elena, qui semblent très complices et comme étrangères à une famille
un peu rustre. Cette rencontre constitue pour Leda l'occasion de réfléchir à
ses rapports avec ses propres filles, qu'elle a abandonnées pendant trois ans
alors qu'elles étaient encore enfants, et à une maternité qu'elle n'a jamais
pleinement assumée. Saura-t-elle se montrer à la hauteur cette fois?
Magnifique portrait de femme, Poupée volée est une réflexion lucide sur la difficulté d'être mère, à laquelle l'écriture puissante et viscérale d'Elena Ferrante confère toute son universalité.
Magnifique portrait de femme, Poupée volée est une réflexion lucide sur la difficulté d'être mère, à laquelle l'écriture puissante et viscérale d'Elena Ferrante confère toute son universalité.
Mon avis :
Pour tromper mon impatience en attendant la parution et l’arrivée
en bibliothèque de la suite de L’amie prodigieuse (je trépigne !), j’ai
décidé de partir à la découverte d’un autre roman d’Elena Ferrante.
Elle met ici en scène Leda, universitaire, divorcée et mère
de deux filles jeunes adultes, qui après le départ de celles-ci décide de partir
quelques semaines en vacances en bord de mer. Elle se rend chaque jour à la
plage où elle rencontre et observe une famille napolitaine lui rappelant sa
propre famille, dont elle a si désespérément cherché à s’éloigner. Et parmi
ceux-ci elle est fascinée par une jeune femme et sa petite fille. La complicité
évidente entre mère et fille renvoie Leda à ses propres manquements en tant que
mère, elle qui semble si totalement dénuée d’instinct maternel au point d’avoir
coupé tout contact avec ses filles pendant quelques années alors qu’elles
étaient encore enfants.
Elena Ferrante nous livre un portrait de femme bouleversant,
sans fioritures, sans fard, une femme avec ses forces et ses faiblesses, ses
choix, ses regrets. Sur le mode de l’introspection, nous pénétrons les pensées
et les souvenirs de Leda. Elle nous livre ses actes, même les plus absurdes,
même les plus cruels. C’est une invitation à s’interroger sur la maternité, l’amour
maternel et le rôle de la femme.
C’est bouleversant de réalisme. Et l’écriture d’Elena
Ferrante coule avec délicatesse, simple et fluide.
Extrait :
« Si la jeune
femme, en soi, était belle, il y avait dans sa manière d’être mère quelque
chose qui la distinguait, on aurait dit qu’elle n’avait envie de rien en dehors
de sa fille. »
Lu dans le cadre du challenge Petit bac (catégorie objet)
L'avis de Eva,
Je veux le lire ! Tu as raison, il est parfait pour la catégorie objet, je le note ;-)
RépondreSupprimerAlors bonne lecture !
SupprimerAriane
J'ai adorê ce livre! Mon prêféré en dehors de la serie de L'Amie Prodigieuse ( et Le Nouveau Nom est top :-))
RépondreSupprimerJ'ai hâte !
SupprimerAriane
Une auteur qui fait, semble-t-il, l'unanimité! J'ai reçu le premier tome. J'attends le deuxième pour m'y plonger.
RépondreSupprimerTu as bien raison, cela t'épargnera un temps d'attente.
SupprimerAriane
une auteure que je vais bientôt découvrir avec l'amie prodigieuse!
RépondreSupprimerQuelle chance tu as de bientôt le découvrir pour la première fois !
SupprimerAriane